À montpellier : meeting de soutien au bds avec alain gresh ( le monde diplomatique) et pierre stambul (ujfp)
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Catégorie : Global
Thèmes : GuerreLibérations nationalesResistances
Lieux : Montpellier
Le BDS est l’arme – non violente – la plus efficace pour obliger Israël à appliquer le droit et satisfaire aux revendications de l’appel Palestinien : Fin de la colonisation, retour des Réfugiés et égalité pour les Palestiniens de 48.
Aujourd’hui la solidarité avec peuple palestinien passe par le BDS, c’est pourquoi sa défense et son développement sont impératifs surtout dans cette période de révolte palestinienne férocement réprimée.
MEETING LUNDI 9 NOVEMBRE 2015 19H30 Salle Guillaume de Nogaret (entrée libre) avec Alain Gresh (Le Monde diplomatique) Pierre Stambul (UJFP)
Organisé par : le Comité BDS France 34
Avec le soutien de : Association des Palestiniens du Languedoc-Roussillon (APLR), ATTAC Montpellier, Alternative Libertaire (A.L)., Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien 34 (CCIPPP34), CIMADE LR, CGT Educ’action Montpellier, Comité BDS France 30 (BDSF30), Comité BDS France 34 Hauts-Cantons (BDSF34-HC), Comité BDS Sud-Aveyron (BDS S-A), Comité BDS France Perpignan (BDSF66), Collectif des Musulmans de France (CMF), Cercle PODEMOS Montpellier, Ensemble !34 (FdG), Les Tricoteuses en furie, Maison de la Paix – Amis de l’Arche de Montpellier, Mouvement pour une Alternative Non-violente 34 (MAN 34), Nouveau Parti Anticapitaliste 34 (NPA34), Parti de Gauche 34 (PG34), Solidaires 34 , Groupe Un Autre Futur (CGA), Union Juive Française pour la Paix 34 (UJFP34)…
« Le 20 octobre, la chambre criminelle de la plus haute juridiction de France a confirmé la condamnation d’une dizaine de militants de la solidarité avec la Palestine pour avoir appelé publiquement au boycott des produits israéliens.
Cette décision de la Cour de cassation en ajoute aux préoccupations déjà croissantes concernant la répression sévère de la liberté d’expression, soutenue par le Président français François Hollande, depuis les assassinats de journalistes dans les bureaux du magazine Charlie Hebdo en janvier.
Elle fait aussi de la France, avec Israël, le seul pays à pénaliser les appels à ne pas acheter les produits israéliens.
Mais la loi française qui prévoit des sanctions pénales est probablement plus sévère que celle d’Israël, laquelle autorise de poursuivre les partisans du boycott pour dommages financiers, mais pas de les emprisonner. […] »
« Le journaliste et militant de langue française Glenn Greenwald s’est montré particulièrement virulent à propos de l’hypocrisie de la France pour la liberté d’expression, avec sa marche de Paris après le massacre à Charlie Hebdo, qui était « conduite par des dizaines de dirigeants du monde entier, dont beaucoup emprisonnent, voire tuent des gens, parce qu’ils ont exprimé des opinions interdites ». »
Pour ce qui est de la France, même le groupe de réflexion Freedom House, du Département d’État US, manifeste son inquiétude devant les restrictions grandissantes à la liberté d’expression.
Dans son dernier rapport annuel sur la liberté sur Internet, la France se voit dégrader sérieusement. Freedom House affirme que le gouvernement et la police sont passés en « surmultipliée » depuis les meurtres à Charlie Hebdo, poursuivant des gens pour des choses qu’ils ont dites en ligne et votant des décrets donnant aux ministres le pouvoir de bloquer des sites. » […]
http://www.bdsfrance.org/index.php?option=com_content&view=article&id=3889%3A2015-11-06-20-33-29&catid=49%3Aactualites&lang=fr
Motion adoptée à l’unanimité à l’Assemblée générale de l’UJFP le 8 novembre 2015 :
Le 12 novembre se tiendra à Montpellier le procès intenté à deux camarades de la campagne BDS de l’Hérault, Saadia et Husein.
Le partage sur Facebook en août 2014 par ces camarades d’un photomontage discutable, associé à un texte négationniste et complotiste qu’ils n’avaient pas lu, avait été le résultat d’une regrettable inattention.
Comme nous le savons, Saadia et Husein ont effacé de leur page Facebook ce document dès qu’ils ont été alertés, soit deux jours après sa mise en ligne. C’est pourquoi il n’y avait aucune raison de-transformer ce manque de vigilance en faute pénale. Or, la plainte déposée par la LDH fait état de contestation de crimes contre l’Humanité, provocation publique à la commission de crimes ou délits, à la discrimination ou à la haine raciale, et apologie de crime sur Facebook.
L’UJFP a, avec d’autres organisations, échoué à faire comprendre aux directions de la LDH et du MRAP que le dépôt de cette plainte par la LDH, à laquelle s’est associée ensuite le MRAP, et le maintien de celle-ci contre deux militants de la solidarité avec le peuple palestinien, dont ils savent pertinemment qu’ils ne sont pas antisémites, est une faute morale et politique. Il faut d’ailleurs souligner que ces deux associations n’ont pas jugé utile d’attaquer le site antisémite source.
Nous savons que le dépôt de cette plainte est d’abord le fruit d’un contexte local associatif conflictuel et malveillant, mais aussi d’une volonté à maintes reprises exprimée de mise à distance du BDS par certaines associations du mouvement de solidarité pour la Palestine. Enfin il marque un tournant dans la stratégie de lutte contre le racisme des deux associations plaignantes qui choisissent ces derniers temps de développer un partenariat officiel avec la LICRA et SOS Racisme. Or il est impossible de ne pas prendre en compte le fait que la LICRA est aujourd’hui un des principaux adversaires de la Palestine, et un outil majeur utilisé en France contre la solidarité avec le peuple palestinien.
Bien sûr, les organisations qui font profession de confondre critique d’Israël et antisémitisme – la LICRA, le BNVCA, Avocats sans Frontières – se sont engouffrées dans la brèche ouverte.
Il serait justice que la relaxe des prévenus soit prononcée et les organisations parties civiles déboutées. C’est pourquoi deux membres de l’UJFP témoigneront à ce procès.
L’Assemblée générale de l’UJFP appelle toutes celles et ceux qui le peuvent à marquer leur solidarité avec Saadia et Husein en participant au rassemblement devant le Tribunal de Grande Instance de Montpellier le 12 novembre à partir de 13h30.
Paris, le 8 novembre 2015
http://www.ujfp.org/spip.php?article4500