Pourquoi devrions-nous faire des sacrifices au nom de la logique mortifère du capitalisme ? Qu’il s’agisse des désavantages immédiats (baisse des salaires, précarité de l’emploi, radiation de la CAF ou du RSA) ou sur le long terme (désastres écologiques, guerres, impérialisme), nous, classe populaire, n’avons rien à y gagner.

La crainte du chômage est légitime, nous avons tous besoin d’argent pour vivre, mais c’est cette crainte qui permet de nous diviser en nous faisant nous entre-déchirer pendant que nos conditions de survie diminues. C’est cette même crainte qui nous amène à consentir à notre exploitation toujours plus forte. Au contraire, il nous faut prendre le problème à la racine : abolir le salariat et le système qu’il induit. La propriété privée des moyens de production conduit forcément à l’instauration d’un rapport de domination entre d’un côté ceux qui encaissent et de l’autre ceux qui triment. Le travail ne doit pas être synonyme de soumission !

Le temps payé, ne revient plus !

Le travail salarié est une concession que l’ont fait de notre temps de vie à d’autres car, trop occupés-es à tenter de joindre les deux bouts, nous n’arrivons pas à voir d’alternative à cela. Pourtant, ce temps est bien souvent employé à des tâches inintéressantes, fatigantes, néfastes pour nous et/ou pour le reste du monde. Il est donc primordiale que cela cesse !

Auto-organisons-nous et bâtissons une société libre, égalitaire et solidaire dans laquelle le travail ne serait plus synonyme d’exploitation !”

G.M.C.MS. – O.P.T.E.
(Groupe Modérément Convaincu par les Mouvements Sociaux section On Peut Toujours Essayer)