Magouilles du crif contre le bds
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Catégorie : Global
Thèmes : RacismeResistances
Le Président du CRIF, Roger Cukierman, a reçu le 28 janvier 2014, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon.
Dans son intervention liminaire, le Président Cukierman a fait part de son inquiétude face à la montée des intolérances, évoquant notamment les injures antisémites qui ont été proférées lors de la manifestation du « Jour de Colère » et pointé du droit l’influence néfaste que peut avoir Internet sur une partie de la jeunesse. Dans son analyse de la situation, Thierry Lepaon a remarqué que l’aggravation de la crise et la montée des injustices sociales entraînent nécessairement une forme de désespoir. Face à cette situation, deux attitudes sont possibles : le vote de défiance et la manifestation. Les dérapages constatés au cours de certaines manifestations montrent l’échec de notre société dans la pratique si nécessaire du « vivre ensemble ». Dans un autre domaine, il note une sensibilité à la pratique religieuse dans l’entreprise qui se traduit par une forme de séparatisme pendant les repas.
Autres sujets abordés lors de cet entretien particulièrement chaleureux : la montée du Front National dont, dit le leader de la CGT, « les valeurs ne sont pas les nôtres », les problèmes dans les quartiers sensibles, le chômage, l’emploi ou encore l’aide aux entreprises.
Thierry Lepaon qui partage le point de vue des dirigeants du CRIF pour lesquels il faut tout faire pour éviter que le conflit israélo-arabe ne soit importé en France, a évoqué son déplacement en Israël et dans les territoires palestiniens et mit l’accent sur les relations suivies entre la CGT, la Histadrout et les syndicats palestiniens.
Le secrétaire général a démenti tout soutien de la CGT au BDS ( Boycott-Désinvestissement-Sanction) et affirmé que si des militants de la CGT ont pu ici ou là, afficher un tel soutien, ils n’avaient aucun mandat pour le faire.
Le secrétaire général de la CGT était accompagné d’Éric Lafont, secrétaire confédéral. Pour sa part, le Président du CRIF était entouré de Francis Kalifat, vice-Président, Jean-Pierre Allali, membre du Bureau exécutif et Président de la commission des Relations avec les ONG, les syndicats et le monde associatif et de son conseiller, Paul Rechter.
La réponse de Michel Warschawski :
Mais qu’est ce qu’il est allé faire là ? A propos de la rencontre CGT-CRIF
Michel Warschawski
« Qui dort avec un chien ne doit pas ne doit pas être surpris de se réveiller avec des poux » me disait ma grand mère maternelle, femme pieuse et pleine de bon sens. C’est ce qu’elle dirait sans doute aussi aux dirigeants de la CGT qui viennent de rencontrer le CRIF, et se sont vu manipulés dans les grandes lignes. « Je suis très étonné de découvrir un compte-rendu à la fois partiel et erroné de la rencontre que nous avons eue… » écrit le secrétaire de la CGT, Thierry Lepaon au président du CRIF, qui poursuit en décrivant les méthodes peu civiles, voire manipulatrices, de l’organisation soi-disant représentative des Juifs de France. Manipulée, c’est bien le mot, mais une connaissance, même superficielle, des méthodes de cette institution aurait pu éviter la surprise qui semble être celle de la direction de la CGT.
Une question s’impose : pourquoi la CGT est allé rencontrer le CRIF, alors que la direction de la centrale ne cessent de fustiger le «communautarisme », en particulier quand il s’agit des Musulmans de France ? Thiery Lepaon est-il allé rendre visite aux organisations musulmanes de France ? Et que doivent en penser les milliers de syndicalistes de culture ou de confession musulmanes ? Comment s’étonner alors que sur le net, on trouve depuis deux jours des appels a la constitution d’un syndicat musulman, ce qui serait une catastrophe pour le mouvement ouvrier français ? Alors, une fois de plus, pourquoi ?
L’ancien responsable du département international de la CGT, Jean-Pierre Page, accuse Thierry Lepaon de « se moquer du monde » en essayant de se justifier : « Pourquoi avec le CRIF ? Est-ce parce que la CGT aurait fait le choix de rejoindre la cohorte des conformistes qui semblent croire qu’il faut être bien avec le CRIF parce qu’il serait influent ? » Si tel était le cas, ce serait plus que préoccupant, car cela signifierait reprendre, involontairement j’en suis certain, la thèse antisémite selon laquelle « les Juifs (en l’occurrence le CRIF) contrôlent tout », et que pour faire avancer les choses il vaut mieux avoir le CRIF de son côté.
A la différence de Jean-Pierre Page, je pense que cette rencontre avec le CRIF – dans la foulée des pitreries antisémites de Dieudonné – est plutôt destinée à montrer que la CGT n’est pas antisémite. Indécent et faux calcul : indécent car la CGT, qui a été a la pointe de la lutte anti-fasciste, n’a pas a démontrer son anti-racisme, et certainement pas a Roger Cukierman, celui-la même qui après l’assassinat de Mohamad el-Dura, proposait a Ariel Sharon de « faire contre-feu », en lançant l’accusation infamante d’antisémitisme contre quiconque critiquerait la politique israélienne. Instrumentaliser l’antisémitisme et accuser d’antisémitisme des personnes de l’intégrité morale d’Edgar Morin, Stéphane Hessel ou Daniel Mermet est une gifle aux millions de victimes de l’antisémitisme.
Faux calcul aussi, car quand on cède une fois a un maître chanteur, on sera obligé de continuer a payer sans fin, et, dans ce cas, a faire allégeance a l’Etat d’Israël et ses dirigeants sous peine d’être a nouveau accusé de ne pas être suffisamment net sur la question.
Le secrétaire général de la CGT a été sommé par le CRIF de s’expliquer sur le boycott d’Israël. Loin de saluer la campagne BDS, a laquelle participent de très nombreux militants syndicalistes, y compris à la CGT, il s’est justifié en expliquant que la CGT était contre le BDS, mais s’opposait a la criminalisation de ceux qui appellent au boycott. C’est bien la moindre des choses, quand on sait que des militants CGT sont parmi les accusés… Son argument, rabâché par la direction confédérale depuis des années, selon lequel se sont les travailleurs (Palestiniens et Israéliens) qui pâtissent du boycott a été celui de ceux qui, à gauche, s’opposaient au boycott de l’Afrique du Sud a l’époque de l’apartheid, malgré l’appel en ce sens de l’ANC et des syndicats sud-africains.
Il ne fait pas de doute que des milliers de syndicalistes CGT et de structures syndicales vont exprimer leur indignation face à cette initiative de leur direction confédérale, et sur le BDS.
Ce sera sans aucun doute la seule incidence positive de cette honteuse visite.
Réponse de la CGT au CRIF :
Monsieur le Président,
Je suis très étonné de découvrir un compte-rendu à la fois partiel et erroné de la rencontre que nous avons eue avec vous-même et des représentants de votre association. Rappelons que cette rencontre faisait suite à une invitation de votre part afin d’évoquer les questions d’actualité et notamment la question de la montée de l’extrême droite et notre inquiétude commune face aux relents d’antisémitisme, d’islamophobie et plus globalement de racisme dans notre pays.
Sur la méthode d’abord, lorsqu’une rencontre de ce type est prévue avec des dirigeants de la CGT et notamment le Secrétaire général, il est d’usage de nous faire part au préalable de l’intention de rendre compte publiquement de l’échange et d’en faire vérifier le contenu par les participants. Ce manque de rigueur de la part d’une organisation comme le CRIF est de nature à entacher une relation de confiance entre nos organisations.
Cette démarche aurait permis de corriger une grave inexactitude dans les propos que vous me prêtez concernant la position de la CGT vis-à-vis de la campagne BDS (Boycott Désinvestissement Sanction). En l’occurrence, je n’ai fait que confirmer que la CGT ne s’inscrivait pas dans la campagne BDS. En revanche, la CGT n’a jamais condamné ni ce mouvement ni ses acteurs dont certains sont d’ailleurs des adhérents de la CGT.
Le titre de l’article « La CGT condamne le BDS » posté sur votre site sous la rubrique « Le CRIF en action » me paraît relever d’une intention qui n’est pas respectueuse à l’égard de la CGT et de ses prises de positions.
Je vous demande donc de le supprimer. Afin qu’il ne subsiste aucune ambiguïté sur ce sujet, je me permets de vous rappeler brièvement la position de la CGT et les actions qu’elle mène, aussi bien en faveur de la paix entre les peuples israéliens et palestiniens que de la liberté d’expression des militants du BDS en France.
Ces actions s’inscrivent dans la solidarité de la CGT à l’égard des travailleurs de tous les pays et en faveur de la paix dans le monde. Elles partent du constat de la situation dramatique de la Palestine qui s’enracine dans l’occupation illégale des territoires conquis par Israël et le renchérissement de sa politique de colonisation. La CGT a toujours œuvré aux côtés de celles et de ceux qui se mobilisent pour la paix, en Israël comme en Palestine. Elle entretient des contacts syndicaux avec les travailleurs de cette région et c’est en lien avec ces organisations syndicales qu’elle recherche les moyens les plus efficaces et participe aux campagnes en faveur d’une paix juste et durable au proche-orient.
C’est le sens de la délégation conduite par Bernard THIBAULT en février 2013 en Palestine, à Gaza et en Israël. Forts de cette approche, nous considérons que le boycott global d’Israël ne favorise pas cette stratégie de paix et la coexistence de deux Etats, l’Etat Palestinien et l’Etat d’Israël. Par contre, la CGT s’inscrit totalement dans la campagne d’interdiction des produits fabriqués dans les colonies et dans l’obligation de transparence sur l’origine des produits israéliens destinés à l’exportation afin que l’Etat d’Israël soit contraint de respecter le droit international.
Enfin, je vous rappelle que la CGT, par la voix de Bernard THIBAULT, alors Secrétaire général, est signataire de l’appel initié par Stéphane HESSEL pour la relaxe des militants poursuivis pour leur participation à des actions de boycott. Ce soutien a été renouvelé le 17 décembre dernier, par une délégation de la CGT, de la LDH, de l’AFPS et de parlementaires auprès de la Ministre Christiane TAUBIRA demandant le retrait des circulaires Alliot-Marie et Mercier. Je tiens à vous préciser que je rendrai ce courrier public et vous prie d’agréer, Monsieur le Président, mes salutations distinguées.
Thierry Lepaon
Secrétaire général de la CGT
Chers camarades,
Vous trouverez ci joint attaché plusieurs documents dont l’appel à soutenir l’action de solidarité avec la Palestine initié par le Collectif BDS/CGT.
Il importe après la rencontre officielle de Thierry Le Paon avec la présidence du CRIF, dont la presse s’est fait largement l’écho, de témoigner notre engagement aux côtés de ces militants de la CGT . Certains d’entre eux risquent d’être condamner devant les tribunaux au nom de la directive Alliot-Marie, sanctionnant les appels au boycott d’Israël..
Vous pouvez envoyer votre signature et celles d’autres militants de la CGT à mon adresse email: jean.pierre.page@gmail.com ou à celle des responsables du collectif qui figure dans le dossier! Il est souhaitable de faire figurer les responsabilités syndicales présentes ou anciennes, ou l’appartenance à tel ou tel syndicat CGT;
Persuadé que vous saurez répondre à cet Appel que je vous invite à faire circuler autour de vous, reçevez mes salutations fraternelles,
Jean-Pierre Page
ancien responsable du département international de la CGT et membre de la Commission Exécutive Confédérale de la CGT
Adresse aux camarades de la direction confédérale de la CGT
La Palestine est l’un des derniers pays colonisés, avec des spoliations, des injustices et des discriminations
de grande ampleur à l’encontre des palestiniens depuis plus de 60 ans au mépris de la justice et du droit
international (ONU, Cour Internationale de Justice, Cour Pénale Internationale, …). Ceci entretient un foyer
de guerre au Moyen?Orient et de tensions dans le monde.
Les gouvernements européens ont encore encouragé récemment cette politique avec l’approfondissement
des accords commerciaux UE?Israël (protocole ACAA voté le 23 octobre 2012).
Depuis 2012, la situation en Palestine n’a pas fondamentalement évolué, comme l’a encore prouvé fin
2012?début 2013 la réponse des dirigeants israéliens au vote très largement majoritaire de l’ONU avec la
fuite en avant dans la colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem?Est, la répression des Palestiniens, et
d’inacceptables mesures de rétorsion financière. Ces mesures s’ajoutent au maintien du blocus de Gaza, de
l’enfermement de près de 5000 prisonniers politiques, et au refus d’appliquer les résolutions de l’ONU sur
le droit au retour de millions de réfugiés, alors que 20 ans se sont écoulés depuis les accords d’Oslo qui
devaient apporter la paix en 5 ans !
Une des formes non violentes de solidarité qui s’est développée est le mouvement « Boycott,
Désinvestissements, Sanctions » (BDS) à l’appel de 172 organisations de la société civile palestinienne
(depuis 2005) que plusieurs organisations syndicales soutiennent en France (notamment SUD et FSU), en
Europe et dans le monde (en particulier la COSATU), dont les militants pacifistes israéliens ainsi que les
militants juifs antisionistes, par exemple ceux de l’UJFP. Voici leur appel :
« Nous, représentants de la Société Civile Palestinienne, invitons les organisations des sociétés civiles internationales et les gens
de conscience du monde entier à imposer de larges boycotts et à mettre en application des initiatives de retrait d’investissement
contre Israël tels que ceux appliqués à l’Afrique du Sud à l’époque de l’Apartheid.
Nous faisons appel à vous pour faire pression sur vos Etats respectifs afin qu’ils appliquent des embargos et des sanctions contre
Israël.
Nous invitons également les Israéliens honnêtes à soutenir cet appel, dans l’intérêt de la justice et d’une véritable paix.
Ces mesures punitives non?violentes devraient être maintenues jusqu’à ce qu’Israël honore son obligation de reconnaître le droit
inaliénable des Palestiniens à l’autodétermination et respecte entièrement les préceptes du droit international en :
• 1. Mettant fin à son occupation et à sa colonisation de toutes les terres arabes et en démantelant le Mur,
• 2. Reconnaissant les droits fondamentaux des citoyens arabo?palestiniens d’Israël à une égalité absolue, et
• 3. Respectant, protégeant et favorisant les droits des réfugiés palestiniens à revenir dans leurs maisons et propriétés, comme
stipulé dans la résolution 194 de l’ONU.
Par son caractère original, massif, international, pacifiste et unitaire le mouvement BDS s’inspire du mouvement de boycott de
l’Afrique du Sud de l’apartheid. »
En son temps l’Afrique du Sud a connu un gouvernement qui, comme Israël aujourd’hui, pratiquait
l’apartheid pour une partie de sa population. Les luttes de son peuple, la pression internationale, les
campagnes de boycott en sont venues à bout.
La campagne BDS, tournée non contre les peuples de la région mais contre les dirigeants, peut s’avérer
comme un élément décisif. Empêcher ces autorités de faire des affaires avec le reste du monde et en
particulier les Etats Unis et l’UE qui sont ses principaux partenaires est un enjeu politique de première
importance.
Le mouvement BDS, pour faire pression sur Israël se renforce et s’accélère depuis les massacres de Gaza
début 2009 (cette montée en puissance de BDS expliquant probablement les attaques en justice et autres
actions de répression dont sont victimes des militants français ces derniers mois à la demande notamment
des autorités israéliennes) et depuis les assassinats de militants internationaux de la flottille internationale
pour lever le blocus de Gaza, début juin 2010.
Le Tribunal Russell pour la Palestine a conclu fin 2011 « qu’Israël soumet le peuple palestinien à un régime
institutionnalisé de domination considéré comme apartheid en vertu du droit international ». Sur cette
base, le Tribunal Russell exhorte « la société civile mondiale à reproduire l’esprit de solidarité qui a
contribué à mettre fin à l’apartheid en Afrique du Sud, notamment en conscientisant les parlements
nationaux par rapport aux conclusions de ce Tribunal et en soutenant la campagne de Boycott, de
Désinvestissement et de Sanctions (BDS) ». Ces conclusions ont été soutenues, notamment par le conseil
national de la FSU, et par la CGT?INRA, début 2012.
La CGT confédérale a défini le 25 mai 2010 sa position sur les produits palestiniens, qui appelle notamment
à l’obligation de transparence sur l’origine des produits, et au respect de la légalité internationale,
comme par exemple dans l’affaire Brita/Soda?Club.
La CGT a récemment initié un appel commun (1er mars 2013, voir « Activités Internationales CGT » de mars
2013, page 3) avec trois autres syndicats européens (CGIL, TUC, ITUC) qui réclame :
? l’interdiction d’entrée des produits des colonies dans chacun des pays européens.
?la non admissibilité des entreprises produisant dans les colonies à tous les protocoles et programmes de
coopération européens.
?l’application des principes directeurs de l’OCDE et de l’ONU (Pacte mondial) en matière de responsabilité
sociale des entreprises, de gouvernance et de droits de l’Homme aux sociétés européennes.
?la suspension de l’accord d’association UE?Israël tant que les conditions d’application ne sont pas réunies.
Ceci permettra sans aucun doute une contribution significative au mouvement de solidarité, qui ne peut
que renforcer la solidarité internationale dont notre syndicat est partie prenante. On peut toutefois
regretter que cet appel général à l’interdiction des produits des colonies ne se soit pas accompagné à ce
jour d’un appel aux militants CGT à boycotter ces produits, ni d’un soutien explicite au mouvement citoyen
BDS.
Par ailleurs, des militantEs et organisations de la CGT sont membres de collectifs BDS et participent à
leurs actions. Certains d’entre eux sont même inculpés de façon scandaleuse pour leur participation à ces
actions (par exemple, deux militantEs CGT parmi les 3 inculpéEs de Perpignan).
Des échanges de lettres ouvertes entre le mouvement BDS et la CGT confédérale (suite à sa prise de
position du 25 mai 2010), ont lancé un débat de fond sur les rapports entre les luttes des peuples
colonisés, les Etats oppresseurs et leurs populations, et les mouvements de solidarité internationale
(associations, partis politiques et syndicats).
Simultanément, une offensive politico?idéologique contre le boycott a été lancée par les organisations et
les médias qui soutiennent l’Etat colonial d’Israël.
Nous, militantEs CGT de différentes régions et branches professionnelles, signataires de cette lettre,
sommes fortement concernéEs par la solidarité avec le peuple palestinien et nous souhaitons alimenter le
débat sur la meilleure manière syndicale d’aider à la reconnaissance des droits des peuples de la région.
En France la fédération CGT de l’agro?alimentaire et la CGT?INRA se sont inscrites dans ce mouvement tout
comme la fédération française CGT des ports et docks qui a participé en juin 2010 à l’action internationale
de refus de chargement ou déchargement des bateaux israéliens.
Si les travailleurs du monde disent avec force : plus aucune collaboration avec cet Etat tant que les droits
de l’Homme et le droit international ne seront pas respectés ! cela peut être très efficace. La France,
8ème partenaire économique d’Israël peut prendre un poids d’importance dans cette campagne pour le
respect du droit.
Le pouvoir sioniste l’a bien compris qui s’appuie sur ses relais locaux pour poursuivre systématiquement
pour antisémitisme celles et ceux qui soutiennent le boycott, le plus célèbre d’entre eux étant sans doute
Stéphane Hessel !
N’en doutons pas, la campagne BDS en est d’ores et déjà un élément incontournable. Nombre de
syndicats anglo?saxons adhérents de la CSI, et la FSM ont rejoint la campagne BDS ; la COSATU en est l’un
des grands partenaires et aujourd’hui la question se pose pour notre syndicat ! La CGT peut?elle prendre
toute sa place dans cette campagne ? N’est?il pas temps d’ouvrir le débat en interne quant à notre
position face à l’occupation, la colonisation et l’apartheid comme le dit le Tribunal Russell !
Pour contribuer à ce débat, la CGT pourrait organiser une tournée en France de syndicalistes Palestiniens
et Sud?Africains, sur la question de l’apartheid, tout en se désolidarisant de la Histadrut, le principal
syndicat israélien qui est complice de la politique d’apartheid de son gouvernement.
Adresse rédigée le 12 avril 2012 et actualisée le 20 septembre 2013
(Trois documents « annexes » sont disponibles :
? PALESTINE ? Mouvement BDS et CGT (argumentaire détaillé, 2012)
? Tribunal Russell pour la Palestine, 2011
? Brochure sur la Histadrut, 2011 et 2013)
Pour contacter ce collectif de signataires, ou pour signature de cette adresse par des militants CGT,
envoyer un courriel à cgt.collectifbds@yahoo.fr
92 Premiers signataires :
Syndiqués CGT :
ANSALDI Henry, Marseille, 13, CGT FAPT, membre du bureau CGT Telecoms 13.
AUBINAIS Didier, Paimboeuf, 44, FAPT, Délégué Syndical.
AUDRAIN Eric, Lannion, 22, CGT FAPT 22, retraité.
BALTZER Patrick, Ostwald, 67, CGT Bas Rhin, Renseignements 118712 France Telecom
BASARSLAN Yücel, Colmar, 68, membre bureau UL CGT Colmar.
BESSELIEVRE Maxime, La Courneuve, 93, CGT Educ’action, membre du bureau 93 et de la CE nationale.
BEURIER Michel, St Eloy Les Mines, 63, CGT mines énergie, retraité, membre du bureau USR 63.
BEUZIT Joëlle, Clermont?Ferrand, 63, CGT des juridictions financières, membre du comité technique.
BICHON Roger, Clermont?Ferrand, 63, CGT métallurgie.
BOLLE?REDDAT Matthieu, Versailles, 78, secrétaire général, syndicat CGT des cheminots de Versailles
BOUCHER Jean, Vinça, 66, secrétaire général de l’Union locale CGT du Conflent.
BOULIL Saliha, Thiers, 63, CGT Commerce, déléguée syndicale et membre CE UD 63
BRACHET Chantal, Montpellier, 34, CGT?INRA, membre du BN.
BRACHET Patrick, Clermont?Ferrand, 63, CGT?INRA.
CHAISE J?Pierre, Clermont?Ferrand, 63, CGT?INRA, retraité.
CHARMOILLAUX Julie, Clermont?Ferrand, 63, SNSD (CGT?Culture), déléguée syndicale, secrétaire de section.
CHILLIARD Yves, Clermont?Ferrand, 63, CGT?INRA, membre de la CE, secrétaire de section.
CHOLET Bernard, Toulouse, 31, CGT cheminots retraités.
CONTREPOIS Michel, Vicq, 03, FERC?CGT, retraité INRA.
DAVI Hendrik, Avignon, 84, CGT?INRA, membre de la CE.
DELAUNAY Sabine, Paris, 75, FERC, membre du BN de la CGT?INRA.
DELAVEAU Nicole, Langon, 33, membre du Bureau de l’UL CGT du Sud-Gironde
DENIS Isabelle, Jouy?en?Josas, 78, CGT?INRA, membre de la CE.
DEPRE Roger, Perpignan, 66, membre du bureau de l’UD?CGT 66.
DIFFERT Pierre, Rennes , 35, Synd. Retraités Organismes Sociaux (SROS35;CGT ), secrétaire adj., membre CE?UFROS.
DIMAN J?Louis, Guadeloupe, 97, secrétaire général de la section CGTG?INRA.
DIMNET Gilles, Strasbourg, 67, Services Publics, CGT Communauté Urbaine de Strasbourg.
DIOU Florian, Vichy, 03, CGT Territoriaux Vichy.
DUPRE Olivier, Lille, 59, Fédération CGT de l’équipement.
DURAND Jean?Louis, Lusignan, 86, CGT?INRA, membre de la CE.
FARGHEOT Fabrice, Clermont?Ferrand, 63, Secrétaire CGT Valeo Issoire, Secrétaire USTM CGT 63.
FAURE Christine, Clermont?Ferrand, 63, CGT FAPT 63, secrétaire départementale adjointe.
FERNANDEZ Julia, Chatou, 78, CGT Métallurgie Thales, élue DP et CHSCT.
FIORANI Régine, Marseille, 13, CGT FAPT13, membre du BE Télécom13, BN de l’UFC?FAPT.
FLEURET Aurore, Châteauroux, 36, secrétaire syndicat CGT territoriaux?Féd. services publics, membre CE UD?36
FONT Stéphanie, Perpignan, 66, membre du bureau du CPAM?CGT66.
FRITEL Bruno, Nantes, 44, CGT Pénitentiaire
GABRELLE Mireille, Lille, 59, CGT Educ’Action Nord, membre de la CE.
GATTULLI Michel, Perpignan, 66, CGT cheminots, membre CE CGT cheminots et UD 66.
GENDROT Gyslaine, Lyon, 69, CGT?INRA, membre du BN.
GENEIX Christian, Perpignan, 66, UGFS?CGT, membre du BE UD?66, responsable DLAJ?66.
GOUJON Pascal, Nantes, 44, CGT du Conseil Général de Loire?Atlantique, secrétaire général.
GUILLAUMIN Michel, Cahors, 46, Comité National CGT des Privés d’Emploi et Précaires, membre du Bureau et du
Conseil national.
HACENE Otsmane, Marseille, 13, CGT FAPT, Délégué Syndical, membre CE FAPT13 et BE des télécoms.
HARSTER Alain, Strasbourg, 67, secrétaire syndicat CGT?DIRECCTE Alsace.
HOAREAU Charles, Marseille, 13, CGT Entreprises de propreté, membre du BE UD?13.
HUCK Freddy, Montreuil, 93, militant syndical de la FNAF?CGT
IRIARTE ARRIOLA J?Christophe, Amiens, 80, Union Syndicats Personnels Animation et Organisations sociales sportives
et Culturelles , USPAOC?CGT 80.
JACQUES Alain, Bagneux, 92, Métallurgie?CGT Thales, ancien permanent, retraité.
JACQUET Patricia, Lyon, 69, CGT?Juridictions financières.
JACQUOT Clément, Clermont?Ferrand, 63, SAMA?CGT Spectacle, membre de la CE UD?CGT 63.
JAMERON Michel, Nantes, 44, membre de la CE de l’UD?CGT 44.
JOINEAU Pascal, Châteauroux, 36, CGT Cheminots, secrétaire du syndicat des cheminots de l’Indre .
JOUANNEAU Felix, Rennes, 35, SROS?35?CGT, membre du conseil syndical.
JOUANNEAU Maryvonne, Rennes, 35, SROS?35?CGT, trésorière.
KARAS Frédéric, Strasbourg, 67, CGT FAPT67, membre du secrétariat départemental et de la CE.
KAUFMANN Carola, Clermont?Ferrand, 63, Institut d’histoire sociale CGT 63, et CGT Finances publiques.
KONIECZNY François, Le Puy, 43, CGT agroalimentaire, élu Ch. Agriculture 43 collège salariés prod. agricole (3A)
LAMAUD Eric, Villenave d’Ornon, 33, FERC CGT?INRA, membre de la CE.
LAMURE Simon, Clermont?Ferrand, 63, CGT?multipro?chômeurs?précaires
LEBAS Pierrot, Le Havre, 76, membre du bureau de l’UL CGT
LECHAT Noël, Sevran, 93, secrétaire général de la fédération des sociétés d’études CGT.
LECOQ Catherine, Marseille, 13, Fédé Spectacle et Audiovisuel, resp. du collectif mixité CGT, membre CE UD 13
LUCARD Josette, Aubière, 63, retraitée éducation, membre du bureau de l’USR 63.
LUNEL Bethsabée, Annecy, 74, membre CE du syndicat CGT de l’Université de Savoie, et du BN de FERC Sup.
MAGNAUDET Julien, Clermont?Ferrand, 63, CGT?INRA Clermont, trésorier adjoint
MENARD Jean?Pierre, Nantes, 44, CGT retraités.
METRAL?BOFFOD Philippe, Annecy, 74, CGT?Fapt.
MILLET Jacques, Bouville, 76, BN SNTRS?CGT, CFC FERC?CGT, CE UGFF?CGT, CE UD76?CGT, CE UL Rouen CGT.
MOUCHONNIER Pascal, Riom, 63, Union locale CGT de Riom, secrétaire.
MOUSSET Claire, Quetigny, 21, FERC?CGT , membre BN CGT?INRA et CEF FERC et CESER de Bourgogne.
NADAL Sabine, Perpignan, 66, FERC?CGT, membre de la CE.
ORJOL Denis, Lannion, 22, Trésorier de l’UL CGT.
OUADFEL Fatima, Gennevilliers, 92, secrétaire générale UL CGT Gennevilliers?Villeneuve La Garenne.
PAGE Jean?Pierre, ancien responsable Département International de la CGT, ancien membre CE confédérale
PAGES Jean?François, Clermont?Ferrand, 63, CGT FAPT63.
PATILLON Franck, Clermont?Ferrand, 63, CGT Michelin, membre CE UD 63.
PAULIAC Julien, Clermont?Ferrand, 63, secrétaire général UD CGT 63.
PREBET Christiane, Taluyers, 69, Féd. nationale industries chimiques, section de Rhodia centre de recherche St Fons.
PREVOT Gérald, Châteauroux, 36, Fédération santé?sociaux CGT de l’Indre.
RACAPé Simone, Rennes, 35, SROS CGT 35, membre du conseil syndical.
RENOU Daniel, Angers, 49, CGT INRA, retraité.
REYES Eddy, Nîmes, 30, CGT, membre de la CE du syndicat cheminots de Nîmes.
RODRIGUEZ Gilbert, Nanterre, 92, Union locale CGT
ROUSSEAU Jeanne, Perpignan, 66, CGT Santé, Hôpital de Thuir, membre de la CE.
SEREZAT J?Pierre, Lussat, 63, préretraité, CGT Michelin, Fédération de la Chimie.
TRIN Michel, Aurillac, 15, retraité La Post, secrétaire USR CGT Cantal, membre BD UD 15.
VICIANA Stéphane, Clermont?Ferrand, 63, CGT Hôpital Sainte Marie.
Organisations CGT :
Syndicat des Cheminots de Versailles, CGT.
Syndicat CGT?INRA.
Syndicat CGT Educ’Action Nord (59).
Syndicat CGT des retraités des organismes sociaux d’Ille?et –Vilaine (SROS 35).