Lutte contre le déficit : ah ! ah ! ah !…bêêêêh…bêêêêh…bêêêh…
Catégorie : Global
Thèmes : Economie
Le Plan d’austérité du gouvernement porte atteinte aux personnes les plus fragiles… ???…
Les mesures prises par le Premier Ministre pour « lutter contre les déficits publics » nous apparaissent éloignées de mesures pouvant relancer l’économie, elles ne peuvent que faire « bonne figure » face au pouvoir de plus en plus marqué de la haute finance sur la politique.
Le gel des prestations sociales est une mesure purement honteuse, ce sont les plus faibles revenus qui sont touchés, en effet ce n’est pas en réduisant les moyens financiers des familles, des citoyens et citoyennes, que l’on donne un souffle à l’économie !
IL faut taxer les revenus des jeux non pas de 9, 5 % (les gains liés aux jeux n’étant pas liés au travail mais liés aux loisirs, à la frivolité) dans le cadre de la CSG mais de 50 %, ainsi certains enfants pourront peut être manger autre chose que des pâtes le midi et une soupe le soir…
Il faut supprimer les privilèges liés aux différentes fonctions publiques (voitures de fonction notamment, ce sont des dépenses inutiles…ils ont les possibilités de se déplacer et d’acheter des véhicules tous ces gens là… (1)) .
La CSG (2) est aujourd’hui le moyen de soutirer de l’argent directement sur les salaires en toute légalité ceci entraîne une perte progressive du pouvoir d’achat avec toutes ses conséquences sur les familles, sur les citoyens et citoyennes et par extrapolation sur l’avenir économique du pays.
Ce n’est pas en réduisant les moyens de vivre que l’on peut engager une politique d’avenir, c’est tout le contraire qui va se produire pour longtemps.
Il convient de taxer ceux qui entassent les billets de banques dans des coffres et non ceux qui cherchent le dernier euro dans leur bourse pour s’acheter un pain.
Le pire est qu’il faut emprunter et que ceci creuse le déficit de la France. Mais ceci ne gêne en rien ces gens là ! Ils continuent de vivre à nos dépends se moquant en fait de l’avenir même de notre pays, car il ne faut pas se faire d’illusion ils détruisent plus qu’ils ne construisent. Nous voyons que le coût réel de la politique actuelle casse petit à petit les services publics sous des prétextes injustifiés dont certaines actions favorisent de grands groupes financiers étrangers (si ce n’est pas de la trahison envers notre pays c’est quoi ?).
Le coût des primes diverses données aux consommateurs (primes à la casse etc) qui ne sont que des opérations commerciales sans effet sur du long terme, mais qui créent encore plus de déficits ce qui est là extrêmement préoccupant, elles ne sauraient perdurer ce sont des opérations malsaines qui créent ensuite des fermetures d’entreprises, car la production ne saurait être augmentée de manière artificielle pour un temps sans entraîner des conséquences pour des mois, voire bien plus longtemps !
Les problèmes sont de plus en plus graves et en forme de spirale ce qui démontre que la politique mondiale engagée est un échec cuisant que les citoyens et citoyennes ne sauraient supporter (comprenne qui veut bien le comprendre).
Annulation de toutes les dettes et mise à l’écart des pouvoirs illégitimes dans nos démocraties de la haute finance sont les seuls vaccins pour enrayer la pandémie économique qui sévit et s’étend gravement depuis des années.
A méditer.
OMEGA
1) Trouvez le temps de chercher le coût des interventions militaires (et autres…) dans les pays étrangers ? le coût des différentes subventions ?…le coût des pensions à vie données aux hommes politiques, et, qui se cumulent avec d’autres avantages exorbitants !?
2) La CSG augmente petit à petit : 1,1 % en 1990 (gouvernement de Monsieur Michel Rocard). 2,4 % trois ans après (gouvernement de Monsieur ’Edouard Balladur). 3,4 % (gouvernement de Monsieur Alain Juppé) il est alors ajouté une « taxe provisoire » de 0,5 % appellée Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS)… La CSG a continué d’augmenter et elle est passée sous le gouvernement de Monsieur Lionel Jospin à 7,5 %…et maintenant on parle d’aller encore plus loin ? Cette CSG représente pourtant déjà 1/12 des salaires nets, ce qui coûte quand même un mois entier de salaire en moins sur l’année ! on voit aujourd’hui où l’on en est avec ces hommes politiques .
Ceci écrit en passant c’est le même Alain Juppé (toujours au gouvernement) qui a fait valoir ses droits à la retraite depuis…2003, il ne doit pas avoir beaucoup de problèmes de fin de mois ce Monsieur d’autant que chaque mois c’est la somme de 12.000 euros qui lui revient). http://www.politique.net/2009071001… Soit 144.000 euros par an ….bien évidemment ce n’est qu’un exemple il est très loin d’être le seul à bénéficier de l’argent public, l’exemple le plus odieux est bien celui de Monsieur Nicolas Sarkozy qui s’est augmenté de 140 % en tant que président de la République française, les dépenses vont bon train, en effet il n’est pas question de se serrer la ceinture à l’Elysée…c’est bon pour les petits…
La Cour des comptes a pourtant identifié bien des aléas comportementaux ainsi l’achat de l’Airbus présidentiel qui vendu 45 millions d’euros par la société ILFC (entreprise de location) a été acheté 50 millions par l’Etat… ?…où sont passés les 5 millions d’euros ? Mais ce n’est pas tout le rapport de la Cour des comptes fait état que des moteurs neufs ont dû être achetés pour la somme de 23,4 millions d’euros… L’avion a en finalité coûté 259,5 millions d’euros…il apparaît sous les couleurs de la France pour plus de vols….présidentiels Et, on vous parle de déficit, de ce déficit qui est un moyen d’affiner une politique qui va à l’encontre même de notre pays, dit pays qui est de plus en plus déstabilisé pour la cause… de cette cause qui apparaît non seulement politique mais tout autant mafieuse, c’est la raison pour laquelle il faut taxer les jeux de hasard à 50 %….c’est tout autant justifié de demander des comptes sérieux sur les avantages de toutes sortes de ces hommes politiques qui au fur et à mesure que le temps passe ne représentent plus les intérêts de la France mais bien ceux de la haute finance étrangère, cette forme de mondialisation est à rejeter dans les plus brefs délais, elle très éloignée d’un monde humaniste.
Je crains effectivement, comme le dit Frank, que l’auteur du texte ne comprenne pas bien comment fonctionne le système capitaliste. Pour commencer, on peut poser une question : pourquoi nous parler de la France alors que TOUS LES PAYS sont dans la même situation – pays dits « émergents » compris ?
En gros, le discours de ce texte est identique à celui de la Gauche et des syndicats, à savoir : il y a de l’argent, il suffit de l’utiliser à bon escient pour faire repartir l’économie. Les mesures proposées par le texte sont d’ailleurs à l’aune de cette logique « de Gauche » : « Annulation de toutes les dettes et mise à l’écart des pouvoirs illégitimes dans nos démocraties de la haute finance sont les seuls vaccins pour enrayer la pandémie économique qui sévit et s’étend gravement depuis des années. »
D’une part, comme le dit le commentaire précédent, le pouvoir actuel, DU POINT DE VUE DE LA BOURGEOISIE, est totalement légitime. Du point de vue des exploités, il ne l’a jamais été : aucun gouvernement n’a jamais défendu autre chose que les intérêts nationaux, autrement dit ceux de la classe dominante. Qu’il y ait un semblant de démocratie pour masquer la domination de classe de la bourgeoisie ne doit tromper personne.
D’autre part, en quoi l’annulation des dettes pourrait-elle améliorer la situation économique ? Outre qu’une telle mesure ferait s’écrouler le système bancaire dans le monde entier, ça ne changerait rien à la situation puisque ça ne toucherait pas la racine du problème : le système capitaliste PAR NATURE produit plus de marchandises qu’il ne peut en vendre – ce que les marxistes appellent la surproduction. La montagne de dettes actuelle a bien une origine, et ça a été pendant des décennies d’acheter la production en trop par rapport à la demande réelle. On repartirait donc au même point, mais sans le système financier, et donc sans l’ombre d’une possibilité d’acheter la production… Belle perspective, vraiment !
Tous ces discours n’ont d’autre but que de masquer que ce n’est pas le système financier qui pose problème, mais le capitalisme tout entier qui est au bout du rouleau. Il y a un article sur la question : http://nantes.indymedia.org/article/24475