[st nazaire] marche des solidarités des sans-papiers
, par
Collectif "Uni-e-s Contre une Immigration Jetable" de la région nazairienneThèmes :
Immigration/sans-papierEs/frontieresPrisons / Centres de rétentionesplanade des Droits de l’Homme
Le Collectif « Uni-e-s Contre une Immigration Jetable » de la région nazairienne communique
MARCHE DES SOLIDARITES
samedi 20 juin, 16 h
SAINT-NAZAIRE
esplanade des Droits de l’Homme
comme dans des dizaines d’autres villes
POUR LA RÉGULARISATION DES SANS-PAPIERS
Les Sans-Papiers et migrant·e·s ont été en première ligne pendant la crise, exploité·e·s dans des secteurs qui ont continué à tourner (nettoyage, livraison, bâtiment, service à la personne, restauration…) dans les pires des conditions ou alors perdant leur emploi sans chômage partiel, retenu·e·s dans les CRA, vivant à la rue ou hébergé·e·s dans des hébergements souvent précaires et insalubres.
POUR LA FERMETURE DES CRA
Le refus du pouvoir de régulariser les Sans-Papiers pour leur donner accès aux droits et conditions permettant de lutter contre la propagation du virus, de fermer les Centres de rétention et de réquisitionner bâtiments et logements vides pour loger tous les sans-abris et mal-logés a mis en évidence l’hypocrisie de ses discours « sanitaires ». Avec sa volonté d’ignorer leur contribution au travail qui a permis pendant cette période de crise sanitaire et permet tous les jours à la France de vivre, il laisse volontairement les sans-papiers exploités, sans droits, dans une situation d’inégalité et d’injustice totale.
POUR DES LOGEMENTS POUR TOUT·E·S
La crise a pourtant montré que ces mesures de justice et d’égalité étaient aussi des mesures indispensables pour construire une société plus solidaire et plus sûre.
Le 30 mai à Paris, et dans plus d’une dizaine d’autres villes, des milliers de Sans-Papiers ont été en première ligne de la lutte contre les atteintes aux libertés au nom de « l’urgence sanitaire ».
Aucune réponse n’est venue. Alors si le pouvoir n’entend pas, il faut crier plus fort ! C’est pour cette raison que nous manifesterons le 20 juin dans tout le pays !
Pour la régularisation de tous les Sans-Papiers et Migrants, la fermeture des CRA et le logement pour tous ! Pour l’égalité des droits et la fin des discriminations ! Pour la liberté !
123ème cercle de silence
l’Europe s’enfermeau Pays des Droits Humains
samedi 20 juin 2020 de 15h à 16h
Pour les solidarités, journée mondiale des réfugié.e.s
Quand des milliers de migrant.e.s sont mort.e. chaque année, noyé.e.s, électrocuté.e.s, asphyxié.e.s sur les routes de la migration à cause du système des frontières et des politiques anti-migratoires je n’ai rien dit. Je n’étais pas migrant.e.
Quand les sans-papiers ont été enfermés dans des centres de rétention je n’ai rien dit. Je n’étais pas sans-papiers.
Quand des campements de Rroms ont été expulsés ou attaqués je n’ai rien dit. Je n’étais pas Rrom.
Quand les foyers de travailleurs immigrés ont été détruits, leurs salles collectives fermées, je n’ai rien dit. Je n’étais pas travailleur immigré.
Quand des jeunes des quartiers populaires ont été tués par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas noir ou arabe.
Quand un père de famille chinois a été tué chez lui par la police je n’ai rien dit. Je n’étais pas asiatique.
Quand des jeunes musulmanes ont été agressées dans les rues à cause de leur foulard je n’ai rien dit. Je n’étais pas musulmane.
Quand des mosquées et des synagogues ont été attaquées je n’ai rien dit. Je n’étais ni musulman ni juif.
Quand ils s’en sont pris aux Gilets Jaunes et aux grévistes je ne les ai pas soutenus. Quand la police a mutilé des manifestants, je n’ai rien dit. Je n’étais pas en grève.
Quand la société est devenue invivable et que les fascistes ont pris le pouvoir je n’ai rien pu faire. Il n’y avait plus personne pour résister.
Plus jamais ça !
Liberté de circulation et d’installation !
Régularisation des sans-papiers !
Fermeture des centres de rétention !
Nous en appelons à la conscience de tous.
Les cercles de silence sont composés de citoyens dont certains sont membres du collectif « UniEs Contre l’Immigration Jetable » région nazairienne