Comme tout le monde peut le voir aujourd’hui, le changement climatique commence à devenir de plus en plus un vrai problème pour nos sociétés occidentales. Incendies, pics de chaleur innédits (qui n’en sont qu’au tout début), problèmes d’approvisionnement qui pointent leur nez (en eau, mais pas que), etc.

Mais voila, si les plus précaires, celles et ceux qui n’ont aucun droit de parole, sont comme toujours les premier.es à en souffrir et à en mourrir, les braves citoyen.nes ne montent guère au créneau! On en parle chaque jour dans les média, mais sans se vouloir plus alarmiste que ça… Au nom de la protection des industries poluantes (pléonasme) et des fortuné.es qui s’empifrent sans en avoir jamais assez, mais aussi du confort de vie auquel on est habitué.es et de nos propre peurs, la langue de bois institionnalisée reste de vigueur dans tout le spectre des partis politiques, syndicats, associations citoyennes, les artistes… En grosse  majorité, personne ne tient vraiment à faire face à une réalité tragique et allant croissante. Même les représentant.es de l’écologie institutionnelle passent plus de temps à se tirer dans les pattes et à se pousser de vant micros et caméras qu’à faire avancer les choses. Ils et elles ménagent leur public, c’est à dire l’encourage à faire des « petits gestes du quotidien pour préserver la planète ». Nous n’en sommes hélas plus là et ce pauvre et triste discours hypocrite face à la situation devrait ne plus avoir cour depuis bien longtemps!

Mais voila, à commencer par les piètres représentant.es écologistes des partis innérants qui se laissent si facilement traiter ici où là d’éco-terroristes à peine montrent-ils le bout du nez, on est loin du compte (idem plour l’islamo-gauchisme, le wokisme…)! La centralisation des média peut permettre toutes les lâchetés, mais c’est aussi d’abord grace à l’accord plus ou moins tacite des consommateurices! Il faut dire que la répression est elle aussi féroce. Si elle l’a toujours été – on en serait pas là sinon – elle suis la courbe de l’accélération du déclin de la vie. Les cognes sont de plus en plus excité.es et de plus en plus libres de leur violence et leur justice, malgré quelques sursauts d’indépendance, reste inféodée au pouvoir.

Face à tout ça, soit on se laisse tomber dans l’égoïsme ambiant, soit on s’accroche à l’espoir comme on peut. On peut se dire que les autres (?…) sont plus fort.es et mieux armé.es que nous pour ralentir un tant soit peu la chute et pour faire en sorte qu’une solidarité émerge afin de s’aider les un.es les autres depuis la base de la société, mais alors, la convergeance des luttes est notre seule option.

Nous devons coûte que coûte dépasser nos divergeances, accepter les défaut des autres groupes ou collectifs ou même individu.es afin qu’une certaine cohérence voit le jour et que notre cri dépasse les barrières qui nous sont imposées. Les intérêts particuliers des groupes se doivent d’être mis en sourdine. Par exemple, la répression de Ste Soline doit servir à apporter une vraie réflexion sur une stratégie (principalement celle des SDLT, qui à mon avis ne devrait pas chercher à tout prix d’imposer ainsi sa stratégie…) d’une centralisation des luttes. Ce n’est pas parce que les luttes ne sont pas centralisées qu’elles ne sont pas fortes! Si notre but est d’amortir la chutte libre du monde, ce n’est pas pour instaurer une nouvelle dictature où tous les coups sont permis au nom de ce but. Nous savons d’où viennent les SDLT (si nous ne le savons pas, cela vaut le coup de fouiller autour de la décomposition de la zad NDDL, le cmdo et les Appelistes…), et si nous devons nous battre à leur côté, il ne faut pas négliger qu’ils peuvent être elles et eux des manipulateur.ices et que leur force peut aussi se retourner contre nous. La convergeance des luttes est (à mon avis…) indispensable, mais l’aveuglement plus où moins volontaire face à l’autoritarisme serait une grave erreur et nous ferait à coup sûr plonger plus bas que nous ne plongeons déjà…!

Vive la convergeance des luttes et vive la clairvoyance (et la curiosité saine) de chacun.es. Luttons ensemble et soyons solidaires pour que nos cris et nos combats soient les plus forts, mais les yeux ouverts!

ps, les trirons, les outardes et autres, sont de jolis personnages… de contes pour les enfants!