Syndicalisme et Gilets jaunes
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Syndicalisme et Gilets jaunes – http://www.zones-subversives.com/2023/12/syndicalisme-et-gilets-jaunes.html
La révolte spontanée des Gilets jaunes a suscité le mépris et l’hostilité des directions syndicales. De leur côté, les Gilets jaunes considèrent les syndicats comme une composante du système à abattre. Néanmoins, des syndicalistes de lutte participent à ce mouvement et s’appuient sur les pratiques d’action directe.
Une abondante littérature scientifique et militante s’est déjà penchée sur le mouvement des Gilets jaunes. Cependant, les rapports avec les syndicats restent peu évoqués. Les Gilets jaunes s’expriment sur leurs expériences dans le monde du travail. Ils critiquent fortement les syndicats, l’inefficacité de leur action et leur éloignement des travailleurs précaires. Ces critiques circulent au sein des organisations syndicales. Certains militants s’engagent dans le mouvement des Gilets jaunes à l’échelle locale, souvent à titre individuel.
Les mouvements sociaux contre les réformes des retraites, la lutte contre la loi Travail de 2016 ont suscité peu de travaux universitaires, en dehors du phénomène Nuit debout. Les luttes sociales issues de la sphère du travail semblent peu intéresser les universitaires. Au contraire, le mouvement des GJ est rapidement devenu un objet de luttes d’interprétations intellectuelles.
Le mouvement des Gilets jaunes n’est pas homogène. Il se déploie à une échelle locale, avec des disparités d’un site d’occupation à un autre. Par exemple, certains mettent en place des assemblées délibératives tandis que d’autres n’en voient pas la nécessité. Ensuite, la composition et les formes d’action du mouvement évoluent au fil des semaines. L’évacuation des lieux d’occupation par la police marque un tournant avec l’accentuation de la répression.
A
L’historien Gérard Noiriel inscrit les Gilets jaunes dans la filiation des révoltes sociales en France. D’autres interprétations insistent sur la dénonciation d’une taxe qui rapproche le mouvement du poujadisme et de l’extrême droite. La majorité des syndicats adoptent cette lecture. Même si le mouvement dépasse la simple revendication de la taxe carbone pour dénoncer la vie chère et les faibles revenus.
Les occupations des ronds-points ont été rapprochées des mouvements Occupy et même de Nuit debout. Le rejet des élites politiques et l’aspiration à plus de démocratie rapprochent ces mouvements. Ces occupations proviennent de personnes peu politisées qui s’organisent en dehors des médiations comme les partis et les syndicats. Cependant, Nuit debout attire une population jeune, urbaine et diplômée tandis que les Gilets jaunes semblent davantage ruraux et issus des classes populaires.
Ce sont certaines fractions du monde du travail qui participent au mouvement. Ce sont les employés des petites entreprises où la relation avec le patron se joue sur un registre personnel, les ouvriers dans les sites de production relégués en zone rurale, les personnes en marge du salariat comme les auto-entrepreneurs ou les intérimaires. Les syndicats ne sont pas implantés dans ces différentes fractions du monde du travail. Ainsi, les Gilets jaunes expriment un rejet des bureaucraties syndicales qui négocient avec le pouvoir. Des universitaires se penchent sur les relations entre ce mouvement et les syndicats dans le livre collectif Sur le terrain avec les Gilets jaunes.
- – Composition sociale
Le sociologue Raphaël Challier se penche sur la composition sociale du mouvement à partir d’observations dans le Grand Est. Les Gilets jaunes sont des membres ou des proches des classes populaires qui connaissent leur premier engagement. Inversement, les militants traditionnels sont absents. Rémi Lefebvre, en bon réformiste, estime que le mouvement a échoué en raison de l’absence de représentation politique et de militants. Inversement, Laurent Jeanpierre estime que le mouvement s’est développé en raison de son attachement aux problèmes concrets plutôt qu’aux abstractions idéologiques. Certains groupes de Gilets jaunes ont été écrasés par la présence de militants qui imposent leurs pratiques comme les assemblées, les cahiers de revendications ou les manifestations déposées en préfecture. L’évolution de groupes de GJ s’explique par les différences sociales et politiques internes.
La composition des groupes locaux reflètent la sociologie des territoires. Les classes populaires sont surreprésentées dans les petites villes rurales. Une diversité des âges s’observe et les femmes sont la moitié des personnes sur le rond-point. Les enseignants et les petits patrons ne sont pas présents. Les Gilets jaunes urbains composent une autre population. Dans les AG, les personnes qui prennent la parole sont issues des professions culturelles, employés du secteur public, retraités ou étudiants. Ces AG sont politisées à l’extrême gauche. Les mêmes éléments de langage et postures corporelles s’observent.
Un groupe se compose de jeunes actifs du secteur public (éducateurs, enseignants, hospitaliers). Un groupe d’étudiants et de jeunes précaires penche du côté du mouvement autonome et des idées libertaires. Un dernier groupe se compose de GJ ruraux avec des statuts professionnels plus hétérogènes. Ils parlent davantage de leur expérience. Ils sont davantage dans l’action et l’organisation concrète plutôt que dans les discours. Les GJ urbains s’appuient davantage sur des réseaux militants et perdurent plus longtemps.
Les GJ ruraux se montrent indifférents à l’initiative de l’Assemblée des assemblées (ADA). Le mode de discussion est très encadré et le contenu des interventions reste très politisé. De nombreux tracts et journaux sont présents. Des intellectuels gauchistes comme Stathis Kouvélakis déplorent l’absence de débats idéologiques. Cependant, si les préférences partisanes ne sont pas mises en avant, les perspectives du mouvement font l’objet de discussions. « On y parle beaucoup de luttes, jamais de partis. Les sensibilités idéologiques s’expriment de manière détournée, à travers des réponses contradictoires apportées aux défis du mouvement », observe Raphaël Challier.
* * * * * Syndicalisme en Belgique
Anne Dufresnes et Marc Zune se penchent sur les relations entre les Gilets jaunes et les syndicats en Belgique. D’importantes manifestations se dressent contre la politique d’austérité menée par le gouvernement de Charles Michel en 2015. Cependant, face à la rigidité du pouvoir, les syndicats privilégient progressivement une stratégie de négociation et de concertation. Sans pour autant obtenir de réels infléchissements.
Le mouvement des Gilets jaunes surgit donc dans ce contexte de critique des stratégies syndicales axées sur la concertation. Au contraire, les Gilets jaunes privilégient l’action directe, délaissée de longue date par les syndicats. Ils lancent un mouvement de blocage des dépôts pétroliers d’une ampleur inégalée. Leurs modes d’actions permettent une perturbation directe de l’activité économique. Ensuite, les syndicats défendent les catégories stabilisées du salariat et délaissent les travailleurs plus précaires.
Les syndicats belges représentent 50% des salariés. Ils sont implantés dans de nombreuses entreprises et peuvent s’appuyer sur des permanents. Surtout, ils gèrent l’assurance chômage et la sécurité sociale. Le syndicalisme belge subit la bureaucratisation et favorise la négociation institutionnalisée. Mais ces organisations tentent rarement d’impulser des mouvements sociaux. Malgré la frilosité de leurs directions, des syndicats locaux et catégoriels appellent à rejoindre les manifestations et les actions de blocage. Les syndicats se reconnaissent dans les revendications sociales des Gilets jaunes et dénoncent la répression policière.
Les Gilets jaunes se démarquent des syndicats par les pratiques de lutte. Ils privilégient les actions de blocage qui perturbent directement l’économie plutôt que des manifestations qui restent symboliques. Ensuite, les critiques des syndicats proviennent également de leur expérience dans le monde du travail. Un ancien délégué syndical observe que le PS et son syndicat ont permis de briser une grève. Des militant-e-s combattifs regrettent également un syndicalisme centré sur l’entreprise et sur les calendriers de négociation avec la direction.
Des intérimaires déplorent également que les syndicats se contentent de défendre les salarié-e-s. Surtout, les syndicalistes se révèlent souvent résigné-e-s et fatalistes face aux problèmes que rencontrent les travailleurs. Cependant, des convergences parviennent à se tisser. Des Gilets jaunes viennent soutenir des piquets de grève d’entreprises tandis que des syndicats appellent à rejoindre des manifestations de Gilets jaunes.
- Bureaucraties syndicales
Sophie Béroud revient sur les relations entre les Gilets jaunes et les syndicats français. Les Gilets jaunes deviennent un mouvement social d’ampleur, en dehors de toute médiation organisationnelle, et qui implique de larges fractions des classes populaires. Malgré un faible taux de syndicalisation (11%), les syndicats français restent des acteurs centraux de la contestation sociale. Ils parviennent à fédérer des travailleurs de différents secteurs pour s’opposer aux réformes des gouvernements. Les syndicats jouent également un rôle central dans les conflits sociaux qui éclatent dans les entreprises. Cependant, le mouvement des GJ a surpris les syndicats et s’est développé en dehors d’eux. Pourtant, les revendications autour des revenus et de la justice fiscale se rejoignent.
Même si les GJ ne posent pas la question du pouvoir dans les entreprises ni celle de leur propriété. Ce mouvement se compose de travailleurs pauvres mais se développe en dehors des lieux de travail. Les GJ connaissent peu les syndicats, mais les rejettent comme des institutions parmi d’autres. Cependant, des militants syndicaux participent progressivement au mouvement. Ils apportent notamment un soutien logistique. Le syndicalisme subit également l’influence des GJ, comme le révèle le mouvement contre la réforme des retraites de 2019.
Le 29 octobre 2018, la CGT diffuse un long communiqué pour dénoncer un mouvement qui serait manipulé par l’extrême droite et le patronat. La CFDT évoque même un danger pour la démocratie. La dénonciation des actions le samedi est révélatrice d’un syndicalisme de fonctionnaire qui ignore que beaucoup de personnes travaillent le week-end. Mais les syndicats refusent de lancer des grèves le samedi.
Solidaires, préoccupé par les enjeux écologiques, est choqué par la dénonciation de la taxe carbone. Ensuite, Solidaires Finances publiques dénonce un mouvement anti-fiscal. Même lorsque le bureau national de Solidaires appelle à rejoindre le mouvement, les fonctionnaires des impôts ne cessent de le dénigrer. Surtout, les militants syndicaux méprisent une population qui ne s’est jamais mobilisée auparavant. Ils cultivent la rancœur des défaites passées qui seraient liées aux travailleurs qui ne les ont pas rejoint.
Néanmoins, les secteurs les plus ouvriers du syndicalisme ont facilement rejoint les GJ, à l’image des chauffeurs routiers à FO ou de SUD Industrie. Les syndicalistes du secteur privé reconnaissent plus facilement leurs collègues parmi les GJ que les cadres de la fonction publique. Les unions locales des syndicats qui animent des permanences sont également plus en phase avec la réalité vécue par les classes populaires. Ce syndicalisme de terrain vise à dépasser les situations individuelles et à discuter avec les salariés qui viennent les solliciter. Néanmoins, le communiqué intersyndical du 6 décembre 2018 se dissocie du mouvement des GJ. Seul Solidaires refuse de signer ce texte. Ensuite, ce communiqué est contesté par plusieurs fédérations de la CGT.
- * * * * * Syndicalisme de base
Sophie Béroud observe également que des syndicalistes participent au mouvement à l’échelle locale. Ce sont souvent des militants de terrain qui animent des permanences. Ils souhaitent également rencontrer de nouvelles personnes pour sortir d’un entre-soi militant. Des syndicats locaux de la CGT et de Solidaires fournissent un soutien logistique et juridique. En revanche, les structures syndicales sont rejetées quand elles tentent d’encadrer les manifestations et de déposer des parcours en préfecture. Au contraire, des syndicalistes prennent goût à ces manifestations plus insurrectionnelles et ne supportent plus les cortèges pacifistes encadrés par des services d’ordre. Même si la plupart des syndicalistes trouvent davantage leur place dans les actions de blocages d’entrepôts, de grands magasins et les péages gratuits.
Des syndicalistes sont percutés par le mouvement GJ. Ils observent que les employés et les ouvriers peuvent mener des luttes offensives. Ils constatent que le syndicalisme reste surtout implanté dans la fonction publique et les grandes entreprises. Les syndicats se contentent de défendre les salariés à statut et délaissent les travailleurs plus précaires. Les GJ ont obtenu rapidement beaucoup plus que les manifestations syndicales depuis 2006. Beaucoup en tirent la conclusion qu’un nouvel épisode de contestation sociale capable de déstabiliser le pouvoir ne viendra pas du mouvement syndical.
Pierre Odin se penche sur les militants de l’Union syndicale Solidaires qui participent au mouvement des Gilets jaunes dans la Vienne. Ils sont présents dans les manifestations de rue, les actions de blocage et les assemblées générales (AG). Certains militants interviennent dans le mouvement à travers des discours « antifascistes » avec des postures paternalistes et moralisatrices. Au contraire, c’est d’abord l’implication concrète des militants de Solidaires qui est appréciée par les GJ. Leur présence sur les ronds-points et dans les actions est appréciée, au-delà de toute considération idéologique. C’est avant toute dans la pratique et dans les actions qu’une convergence se tisse entre GJ et syndicalistes. Le respect du cadre de discussion horizontal renforce ce rapprochement. L’auto-organisation, la critique des partis et des directions syndicales sont également partagées.
Le mouvement des Gilets jaunes contribue également à influencer les syndicalistes. L’action directe et le blocage démontrent leur efficacité pour faire trembler le pouvoir et la bourgeoisie. Les syndicalistes s’éloignent du cadre pacifié des négociations sociales et des manifestations traditionnelles pour se tourner vers des pratiques de lutte plus offensives. Ces militants aspirent à une « gilet-jaunisation » du syndicalisme. La grève contre la réforme des retraites de l’hiver 2019 permet cette coordination entre GJ et syndicalistes de lutte.
- Faillite du syndicalisme
Ce livre collectif permet d’observer le mouvement des Gilets jaunes sous un angle nouveau. Des contributions sont également consacrées au dispositif du Grand Débat et aux violences policières. Mais les relations entre les Gilets jaunes et le syndicalisme apparaissent comme un sujet central. Les sociologues ne se sont pas contentés d’observer les discours et les reportages télévisés. Ils ont mené de véritables enquêtes de terrain pour mieux comprendre la diversité du mouvement. Ils peuvent observer la participation de syndicalistes au sein de ce soulèvement sauvage et spontané.
Mais le mouvement des Gilets jaunes contribue surtout à mettre en exergue les limites du syndicalisme français. Sa composition sociale, à la fois ouvrière et rurale tranche avec un syndicalisme dont les maigres effectifs regroupent notamment des cadres de la fonction publique implantés dans les grandes villes. C’est sans doute ce décalage socio-culturel qui explique la méfiance réciproque. Les Gilets jaunes perçoivent les syndicats comme lointains et inefficaces. Les Gilets jaunes qui ont fréquenté des syndicats dans leur profession les perçoivent davantage comme un moyen de promotion individuelle plutôt que de lutte collective. La bureaucratie syndicale et les dirigeants nationaux de la CGT sont particulièrement critiqués. En revanche, les Gilets jaunes se rapprochent des syndicalistes de base et soutiennent les piquets de grève.
Le syndicalisme de lutte semble également percuté par le mouvement des Gilets jaunes. Les syndicalistes de la fonction publique privilégient une posture idéologique et valorisent les discours. Ce qui contribue à les éloigner d’un mouvement qui repose avant tout sur la pratique et l’action directe. Les syndicalistes de lutte du secteur privé se rapprochent rapidement du mouvement puisque ce sont avant tout leurs collègues qui s’y intéressent. En revanche, ces syndicalistes restent trop focaliser sur le terrain de l’entreprise et sur les permanences juridiques. Ce qui ne leur permet pas d’envisager un soulèvement d’ampleur comme les Gilets jaunes.
Sophie Béroud et Pierre Odin montrent comment les Gilets jaunes ont influencé les syndicalistes de lutte. Ce mouvement redonne le goût de la lutte offensive et de la victoire sociale alors que le syndicalisme de terrain reste englué dans les recours juridiques. Néanmoins, au-delà du mouvement de 2019 contre la réforme des retraites, cette influence semble limitée. Le mouvement de 2023 ne favorise pas les grèves sauvages et les pratiques d’action directe. La manifestation routinière devient à nouveau le cœur du mouvement social.
Surtout, le syndicalisme de lutte n’a pas été capable de donner une impulsion nouvelle au mouvement des Gilets jaunes. Cette lutte est restée peu ancrée dans les entreprises. Peu de grèves et de blocages de site de production se sont développés pendant le mouvement des Gilets jaunes. C’est sans doute sa limite majeure que les syndicalistes de lutte, trop peu nombreux et surtout dépassés, n’ont pas pas su enrayer. Les Gilets jaunes se sont regroupés dans la rue, mais pas dans les entreprises. Ce qui reste pourtant déterminant pour renverser le capitalisme qui repose sur les rapports d’exploitation.
Source : Sophie Béroud, Anne Dufresne, Corinne Gobin et Marc Zune (dir.), Sur le terrain avec les Gilets jaunes. Approche interdisciplinaire du mouvement en France et en Belgique, Presses Universitaires de Lyon, 2022
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Le syndicalisme contestataire de Solidaires
Pour aller plus loin :
Vidéo : Sophie Béroud, Forces et faiblesses du syndicalisme, diffusée par la Fondation Gabriel Péri le 15 octobre 2019
Vidéo : Sophie Béroud, Est-ce la fin du syndicalisme ?, conférence diffusée par Le Vent Se Lève le 16 avril 2018
Vidéo : Sophie Béroud – Louise Boivin – Catherine Vincent, Syndicat / Conflit, conférence diffusée sur Canal U le 17 mars 2017
Vidéo : Dix ans avant les «gilets jaunes», les Antillais contre la vie chère, diffusé sur Mediapart le 6 juin 2019
Vidéo : Interview de Pierre Odin : une grève reconductible de 44 jours, diffusée sur le site Web86 en 2019
Radio : « Gilets jaunes », le dialogue impossible, émission diffusée sur France Culture le 11 janvier 2019
Radio : Sophie Béroud : « Les ‘gilets jaunes’ ont une influence sur le mouvement social qui se joue aujourd’hui », émission diffusée sur France Culture le 23 décembre 2019
Radio : Sociologie d’un mouvement social contre la vie chère (Guadeloupe-Martinique 2008-2009), émission diffusée sur France Culture le 15 juin 2019
David Descamps et Agathe Foudi, Note de lecture publiée sur le site Liens Socio le 10 janvier 2023
Raphaël Challier, Rencontres aux ronds-points La mobilisation des gilets jaunes dans un bourg rural de Lorraine, publié sur le site La Vie des idées le 19 février 2019
Anne Dufresne, Corinne Gobin, Marc Zune, Thierry Müller, Les Gilets jaunes belges : contre l’appauvrissement et l’injustice au nom d’une refondation démocratique, publié dans la revue Politique 113 en septembre 2020
Anne Dufresne, Corinne Gobin, Les gilets jaunes, des « orphelins » de la démocratie, paru dans la revue Alter échos n°508 le 8 février 2023
Louis Blème, Syndicalisme : une résurrection envisageable ? – Entretien avec Sophie Béroud, publié sur le site Le Vent Se Lève le 26 avril 2020
Articles de Sophie Béroud publiés sur le site Contretemps
Anthony Berthelier, Réforme des retraites : entre gilets jaunes et syndicats, un mois de manifs et de rapprochements ?, publié sur le site Le HuffPost le 19 février 2023
Publié dans#Actualité et luttes, #Sociologie critique
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