Hitler a gagné.

Les racines du nazisme sont partout, dans le nez et nous ne pouvons pas le sentir, plein la vue de tous mais nous ne le reconnaissons pas, dans les dents mais plus rien n’a de goût, dans l’oreille droite pour ressortir illico à gauche après caviardage, sous nos digits ludiques et internautiques mais les bits disent Heil 0=1.

Il est question ici des tares idéologico-éconologiques qui ont rendu possible l’adhésion de populations entières à ce projet politique de monde parfait ciselé par les armes et la police de penser, sous contension de la peur de l’autre et de la douane des différences.

A l’époque, l’ennemi était l’idéologue égalitariste qui nivelait par le bas et accusait les élites, il était la race impure, la contestation, la déviation, l’idée différente au sein du monolithe hitlérien modèle, l’ouverture et le dialogue.

Le modèle était le fort, le beau, l’intelligent, le riche, le discipliné docile et ferme, le Blanc Aryen race pure.

Le danger était le faible, le moche, l’intello, le pauvre, l’insoumis, le Non Aryen race impure.

L’ennemi désigné était le communiste idéaliste, le juif errant apatride, le tzigane bohème sans domicile fixe, le nègre animal docile mais déteignant, le sémite bâtard fourbe, l’homo déviant sexuel a-naturel, l’improductif chronique handicapé, trop vieux et mal-ligné, trop jeune et mal-né, l’anti-furher.

L’ennemi était l’anglophone et ses armées, et les anti-corps résistants dans l’organe totalitaire.

La figure du juif a été choisie comme principal bouc-émissaire expiatoire de tout ce qui n’allait pas dans le bon sens. C’était le Blanc pas Aryen, le faux-Blanc par lequel tout l’immaculé se faisait salir dans la race et l’esprit purs et supérieurs, l’espion mal reconnaissable qui diluait mine de rien le peuple nazi qui devait émerger de la mauvaise diversité, et régner un jour sur une planète nettoyée et unie. « Le Juif » a été l’outil d’intoxication massive pour tenter d’assoir un pouvoir mystico-politique sectaire à l’échelle du monde, un système pyramidal hiérarchique de la valeur humaine fondé sur le contrat de subordination, verbale et mafieuse, hyperconcentré et à la mécanique marionnettiste.

Tout humain se prétendant peuple élu, inacceptable concurrent de la race pure, se voyait dénoncé par grand guignol qui invitait le public à donner du bâton, organisant simultanément la fuite ou le nettoyage des intrus.

*

Le Jour J est arrivé. Et maintenant ?

30 « glorieuses » économistes, 30 « honteuses » humanistes.

C’est tout l’occident post-guerrier qui est devenu un modèle de perversité se glorifiant de progrès technique et de lumières droits-de-l’hommistes, tout en passant à tout le monde la camisole productiviste nous transformant tous en « produits » abrutis de consommation, perdant notre vie à la gagner, salissant le monde en nous lavant de déodorants masquants, méprisant la pauvreté et le sous-développement tout en show-buzinant la charité religieuse.

Des patrons qui font venir au noir de pauvres déracinés corvéables et cassent ainsi toute évolution possible d’une subsistance prolétarienne digne, et ceci avec la bénédiction des élus du peuple français.

Les mêmes les entasseront par ethnies dans des taudis cubiques, sans le niveau de vie pour les entretenir correctement, puis les accuseront de communautarisme et de mauvaise éducation.

Les ghettos d’aujourd’hui, hypocritement appelés banlieues, sont la version contemporaine de la ségrégation nazi entre la race pure et les autres.

Certains voient abusivement des nazis partout, alors qu’il y a en fait du nazisme un peu partout.

Les racines du nazisme, celles qui ont fait de tout un peuple les complices d’une machinerie à purifier un Etat, sont aujourd’hui partout en occident. La pourriture avance bien dans TOUS les esprits.

– On bourre la tête de tous les gamins de Coca/Mac-Do/Nike et d’élitisme égoïste. Casséééééé !!!!! Chacun pour soi, enfant héritier unique. Education impossible, bourrage de crâne en boucle propagandiste.

La télévision est devenue l’outil essentiel de propagande des racines du nazisme.

– Real TV.

La téléréalité nous ressort les jeux du cirque de Jules, pouce en l’air ou en bas, comme chez Ardisson, où un public-formatté s’est transformé en la propre caricature qu’il dénonçait ironiquement au départ. Ils sont devenus des extensions du décor et des mimiques du Roy Noir Catho Pervers. Public bouffon très symbolique de la population française telle qu’on veut nous la caricaturer par des sondages téléguidés par les multinationales politico-marchandes. On vend sa dignité partout en ouvrant des boites à faire pleurer de désespoir ou de suffisance, pour l’audimateur drogué de sous-location de cerveau disponible.

– Dictature de l’apparence, Top Modelisme, soit parfait sinon dégage… Plus mince que moi tu meurs.

– Pensée unique, mépris des minorités, mépris des étrangers, hiérarchie des antiracismes.

– Vive l’élitisme ! Corruption, collusions politico-médiatiques et politico-économique et médiatico-économiques. Evaluez vos performances.

– Respecte l’autorité sans réfléchir, ne t’oppose pas au système, soit fréquentable, tout le monde doit être d’accord, contrôlons tout et tout le monde, pour ne plus avoir peur il faut s’enfermer.

– N’écoute que les experts, les professionnels, ceux qui sont… payés pour… Sinon ferme ta gueule pas le droit de discuter, t’es un nul.

– Obéïs aux mots d’ordre du syndicat que tu payes pour te guider vers les miettes.

Ouvrez plus grands vos yeux, cherchez bien toutes les preuves ! Etoffez le livre noir.

Vous vous levez tôt, vous vous couchez tard, le nez sur le guidon, votre vie c’est votre subordination à un chef et à la machine qui l’entoure.

Voyez-vous vraiment le monde tel qu’il est ?

Voyez-vous vraiment votre vie telle qu’elle est ?

Le mode de vie occidental glorifie l’investissement professionnel, la réussite, la beauté, la perfection.

Et tout cela n’existe pas dans la réalité, dans la réalité des valeurs humaines.

Tout cela n’existe que sur les écrans, dans des mises en scènes faites pour faire peur ou faire honte, faites pour réconforter par la consommation ou tranquiliser par une fausse charité.

La hiérarchie verrouille les esclavages mentaux. Le Cadre Sup, l’encadrement, est le Kapo du Kapo du Kapo. Le symbole résiduel des racines du nazisme est la cravatte. Mais la cravatte c’est réellement la corde au cou, le symbole d’allégence à l’autorité idéologique marchande supérieure, totalement déconnectée de toute notion d’autorité morale et d’impératif humaniste. L’économisme est la seule loi professionnelle qui compte encore: La jungle policée et gominée.

On baigne dans les fondements idéologiques du nazisme. Comme des grenouilles on se fait ébouillanter lentement donc mortellement.

Stop le communautarisme des élites hyper-friquées et manipulatrices ! Ni non plus le communisme à la place, non merci. La démocratie participative effective, la consultation permanente et réelle des peuples, le pouvoir de dire non en cours de route.

Laissons les riches être riches ! Laissons-les crever entre riches. L’argent ne vient pas d’eux, il vient de tout le monde. Imposons leur par contre impérativement le droit, en lieu et place de la charité.

Existe-t-il encore UN SEUL contre-pouvoir réel ?

Aucune idée n’est plus dangeureuse, que l’idée que des idées sont dangeureuses à discuter.

Vers où ce nazisme sournois du quotidien, qui ne dit pas clairement son nom, nous entraine-t-il ?

Voilà l’idée importante à discuter en ce début de révolution française de MARS 06.

Campus ! AG ! MANIF ! CONTRE MONDE DE MERDE !

Construisons la Bourse des valeurs humaines !

SOURCE:

texte recopiable librement