Semaine contre le spécisme, l’aéroport et son monde (30 oct au 5 nov)
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : Actions directesAntispeAntispécisimeArt/cultureEcologieEconomieGuerreResistances
Lieux : Notre-Dame-des-LandesZAD
– lundi 30 octobre de 15h à 18h au Bus Radio et sur les ondes de radio Klaxon émission (fr/en) sur radio klaxon, lectures de textes, musique, critique sur le sujet du spécisme et sa domination qui nous entoure et avec laquelle nous sommes souvent complices indirectement, des enregistrements et interviews. L’espace et les ondes seront ouvertes à toutes avec la possibilité de ramener de quoi pirater l’émission autour du sujet de spécisme . stream : https://radioklaxon.antirep.net & tel : 0753380670 & émail : radio.klaxon@riseup.net
– mardi 31 octobre RV dés 10h aux domaines libérées, atelier subversion visuelle Pour faire des pancartes, banderoles, pochoirs, affiches contre le spécisme, à accrocher ici ou là sur zone et autour pour faire cogiter sur la domination spéciste – amenez vos idées de slogans, petites phrases percutantes, dessins ou images… + AG des occupantes sur le thème de la chasse (à Gourbi ?h)
– mercredi 1 novembre dés 18h / à la Wardine Discussion/débats sur le spécisme dans nos luttes, dans nos mouvements (paysannes, (antispeysan-ne-s?) ou pas) et dans les discours d’autonomie alimentaire. Possibilités d’un à-venir de l’agriculture sans exploitation animale, reconversion des pratiques cruelles, passéiste et traditionnelle/folklorique On travaille encore à la forme pour donner la possibilité d’avoir un débat ouvert sur le fond avec des éleveurs-eusses sur le sujet. + repas végan vers 20h-21h
– jeudi 2 novembre dés 14h à gourbi, Atelier d’expression (écriture/dessin) sur le spécisme dans nos vies et sur zone On essaiera d’écrire des textes à partir d’expériences vécues, d’analyses, ou à partir de petits exercices comme : se demander quel est notre comportement avec les autres animaux ; se placer « dans la peau » des autres animaux (non-humain et humain) L’objectif serait d’en faire un petit truc à diffuser, par ex. sous forme de brochure, dans le zadnews, sur le site de la zad
– vendredi 3 novembre à la Wardine, vers les 20h-20h30 Projection & discussion (avec info-kiosque): « Cowspiracy » est un documentaire concernant l’impact désastreux de l’élevage d’animaux et cses infrastructures sur l’environnement. Kip Andersen, révèle des informations exclusives portant sur les politiques de groupes environnementaux.
– samedi 4 novembre ??? Manif sur zone ou ailleurs ? Action sur zone ou à l’extérieur ? nous en discuterons pendant la semaine contre le spécisme avec les personnes participantes/intéressées par les événements de la semaine.
– dimanche 5 novembre dés 15h jusqu’à ???? (la fin du spécisme et toutes les autres oppressions?!?) (journée international en commémoration de barry horne et tout les victimes du spécisme. Barry horne est un défenseur d’animaux qui à trouvé la mort en prison après plusieurs gréves de faim contre la vivisection pendant qu’ils purgeait 18 ans de prison pour avoir placé des bombes incendiaires dans les magasins de fourrure et cuirs.) émissions sur radio klaxon bilangue (fr/en), open mic, échanges, récits des actions/éventements de la semaine et interactions live & internationales, détails à venir prochainement.
lire aussi l’article d’appel à la semaine : https://nantes.indymedia.org/articles/38789
J’espère que les militant actifs du spécisme de la ZAD prendront des coups dans leur gueule cette semaine (en vrac vacheri, bellevue et autres éleveurs)
On n’oublie pas que vous faites exister des kilomètres de barbelés sur zone.
Je laisse le commentaire précédent mais peut être que plutôt que distribuer des baffes virtuelles y’a d’autres manières de questionner des pratiques qui te vont pas.
Et la semaine semble être un espace justement pour ça avec mercredi notamment: « On travaille encore à la forme pour donner la possibilité d’avoir un débat ouvert sur le fond avec des éleveurs-eusses sur le sujet »
tiens encore un rendez-vous entre gars blancs cis hétéros valides virilistes qui veulent sauver mère nature en jouant les guerriers et en imposant leurs idées à coups de mépris et d’insultes…
au-delà du sarcasme, voici quelques interrogations dans un but pédagogique :
– réfléchissez à vos manières de questionner les éleveureuses : est-ce que vous n’êtes pas en train de reproduire une violence de classe ? est-ce que vous avez conscience du lien affectif que les personnes entretiennent avec leur travail ? est-ce que votre but est d’imposer votre mode de vie en vous attaquant à toutes les personnes qui vous entourent afin de vous créer une bulle confortable ? est-ce que vous voyez d’autres cibles que les petits éleveurs qui sont vos voisins et vos camarades de lutte ? Genre l’industrie agro-alimentaire ? genre les syndicats qui soutiennent l’agriculture productiviste ?
– est-ce que vous aurez un jour une vision intersectionnelle de votre lutte ? comment l’industrie agroalimentaire repose sur l’exploitation d’une main d’oeuvre ouvrière précarisée ? comment l’élevage repose sur une culture patriarcale de la domination ? comment l’animalisation des populations colonisées a contribué à leur domination ? comment la revalorisation du statut d’animal peut contribuer à mettre en échec cette stratégie d’animalisation du racisme ?
– enfin est-ce qu’un jour vous comprendrez le statut particulier de votre lutte : vous luttez pour des animaux qui ne peuvent pas prendre la parole, en gros vous luttez à la place des concernéEs. Parce que bien sûr cela ne peut pas être fait autrement. Mais cela doit impliquer d’être extrêmement vigilantE sur les manières de lutter. Parce que parler au nom des autres, défendre les droits d’un groupe dont on ne fait pas partie, c’est tout simplement ce qu’adorent faire les républicains universalistes, les politicienNEs de tous les partis, les gros gars virils toujours prêts à sauver la princesse dans son donjon. La seule question qui vaudrait le coup c’est qu’est-ce que les humains ont à gagner de la fin de l’exploitation animale ? La seule lutte qui prendrait du sens c’est en quoi l’exploitation animale est liée aux autres rapports de domination ? Sinon vous vous condamnez à être perçuEs comme je vous perçois : des gens qui utilisent la cause animale pour asseoir leur pouvoir, faire entendre leur grande gueule et diffuser leur morale vegan de la petite semaine dans leur entourage, en mode écocitoyen/guerrier.
Je m’excuse d’avance pour toutes les personnes antispécistes qui ne m’ont pas attendu pour avoir une réflexion constructive. Je vous souhaite une semaine pleine de camaraderie ingénieuse. Mon commentaire est surtout une réaction aux kilomètres de conneries du premier commentaire et une réaction à quelques comportements de merde que j’ai pu voir en tant qu’ancien habitant de la ZAD.
http://lherbentrelespaves.fr/index.php?post/2017/08/22/L-Id%C3%A9ologie-animaliste