Nous reprenons donc les termes de l’appel de la coordination de Montpellier :

Partout en France, les mêmes problèmes persistent : difficultés à finir le mois, casse du service public, accès aux soins et logements mis à mal… Ces difficultés au quotidien ne sont que la conséquence de politiques d’austérité volontaires, évitables et coordonnées à l’échelle mondiale. Les universités ne sont pas épargnées et pratiquent également des coupes budgétaires. Le processus de Bologne, les lois LRU puis la loi Fioraso, qui s’inscrit dans la continuité du premier, ont étranglé financièrement les établissements, détruisant petit à petit l’enseignement supérieur et la recherche.
Aujourd’hui, c’est une quinzaine d’universités en France qui sont en déficit et mettent en place progressivement une politique d’austérité passant par : la suppression de filières et d’antennes locales, la sélection des étudiant-e-s notamment par tirage au sort, le gel ou la suppression de postes…
Face à cette situation, des mobilisations ont lieu dans des dizaines d’universités et dans les Instituts de Formation du Travail Social. Dans ce contexte, il est urgent et nécessaire de coordonner nos luttes. C’est pourquoi des délégations de sept universités se sont réunies en table ronde dans le but de s’organiser et d’établir une base commune de revendications, et des perspectives concrètes en vue de la construction d’une université ouverte à tous, proposant un savoir humaniste, et non utilitariste.

Ainsi nous exigeons :

  • L’abrogation du processus de Bologne, ainsi que les lois LRU et FIORASO qui en découlent,
  • Un réengagement financier complet de l’État dans l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR),
  • Un vrai cadrage national des diplômes (pas de concurrence entre les universités),
  • La titularisation de toutes et tous les précaires de l’ESR (enseignants, personnel administratif et technique…),
  • Un retrait immédiat des personnalités extérieures (patronat, MEDEF, collectivités territoriales…) des Conseils Universitaires,
  • Solidarité internationale avec tous et toutes les étudiant-e-s et les universités en lutte,
  • Solidarité avec les travailleurs/euses en lutte
  • Arrêt des poursuites et cessation immédiate de toute forme de répression

La Coordination Nationale appelle :

  • Toutes les universités à s’inscrire dans le mouvement,
  • À la grève étudiante,
  • Les luttes étudiantes à soutenir et à s’impliquer avec celles des travailleurs-euses
  • Les Assemblées Générales à participer à la prochaine Coordination Nationale les 25 et 26 janvier 2014.

À cet appel, nous rajoutons que nous exigeons l’abandon de toutes les charges contre les interpellés des mobilisations.

Nous invitons donc les étudiants, les personnels, les enseignants à se joindre à la mobilisation. À l’impulser partout où elle n’est pas encore présente, à la consolider et à la renforcer partout où elle existe, et à rejoindre la coordination de Lyon les 25 et 26 Janvier.

Les étudiant-e-s en lutte des universités lyonnaises

P.-S.

Le lieu des débats pour la journée du samedi est la Bourse du Travail de Lyon (arrêt métro Place Guichard ligne B, et arrêt de tram T1 tribunal Servient).

Le soir, une soirée de soutien aura lieu pour le mouvement, l’information du lieu sera communiquée prochainement.

Le principe des mandats est « une AG = une voix », peu importe le nombre de mandatés envoyés.
Il est demandé d’avoir des mandats clairs, et faute de mandats, des bilans d’assemblée générale permettant que des décisions soient actées au cours de cette Assemblée Générale.

D’une manière générale, et pour économiser les frais, nous essaierons de communiquer aux villes proches ou sur le trajet les unes des autres les informations des voitures partant pour la coordination pour réduire les frais.

Une partie des frais sera prise en charge par le comité de mobilisation de Lyon.

Pour permettre le répartition des hébergements, l’accueil par les mobilisés des délégations, merci de transmettre au plus vite ces informations à l’adresse suivante : lyonIIenlutte (at) gmail (point) com