Retour sur le blocus du 18/01, lycée Livet à Nantes – Non à la loi Darmanin !
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Category: Local
Themes: loi DarmaninLuttes étudiantes/lycéennes
Places: Nantes
BLOCUS 18/01 du lycée Livet à Nantes.
Jeudi matin, dès 6h30, c’est une vingtaine de militant-e-s qui se sont données rendez-vous à proximité du lycée Livet pour le bloquer en protestation contre la loi immigration de Gérald Darmanin.
Sur les coups de 7 heures, le lycée était bloqué, les forces de l’ordre, déjà sur place à la mise en place du blocus essaient alors de retirer les poubelles et autres barricades placées aux entrées par nos militantes. Alors que les forces de l’ordre essaient de retirer les poubelles, nos militantes s’interposent pacifiquement pour garder leurs barricades.
C’est alors qu’un agent a brutalisé d’une clef de bras et d’un étranglement un militant qui était pacifique. Au total il y aura 4 victimes et 5 étranglements subis par nos militant-e:s et tous ayant été l’œuvre du même agent de police, d’autre violences plus légères ont été perpétrées par les agents de police contre les militant-e-s (bousculades et coups notamment sur les mains lorsque les militant-e-s avaient les poubelles en main).
Peu de temps après, vers 7h10, les forces de l’ordre ainsi que la direction du lycée ont décidé de retirer les poubelles bouchant l’entrée, c’est alors que nos militant-e:s sont allé-e-s concentrer leurs forces pour bloquer les 2 autres entrées que comporte le lycée, à leur retour, c’est avec stupéfaction qu’iels découvrent leurs barricades, qui n’étaient plus là. Les barricades ne défendant plus l’entrée, décision est alors prise au sein de l’équipe de bloqueurs-euses de faire face aux forces de l’ordre en organisant une chaîne humaine devant le portail.
Les forces de l’ordre ont alors réagi en essayant d’intimider les militant-e-s en les menaçant de leur foncer dessus a l’aide de leurs véhicules, tentative d’intimidation finalement inutile étant donné que sans même bouger, nos militantes ont resigné les forces de l’ordre à faire marche arrière. Certain-e-s lycéen-ne-s ont tenté de forcer le barrage en escaladant les barricades et même pour certains directement la façade du lycée.
Les violences n’ont d’ailleurs pas seulement été la coutume des forces de l’ordre en ce jour puisque certain-e-s de nos militant-e-s ont été brutalisé-es par quelques individualites créant du côté militant des echymoses.
Notre blocus, ayant pour but de faire connaître notre combat et notre lutte fut une réussite, les cours ne se sont pas déroulé et les lycéen-ne-s ont pu parler avec nos militant-e-s présents sur place pour se renseigner sur nos combats.
On tenait a féliciter les militant-e-s mobilisé-e:s sur place pour leur courage et leur abnégation face notamment à la violence. On oublie pas notre camarade ayan tété embarquée par les forces de l’ordre et toujours a l’heure actuelle placée en garde à vue, on lui apporte tout notre soutien et notre force dans cette étape difficile.
Le combat ne fait que commencer!
On oublie pas l’AG de samedi à 16h. Vraiment venez tou-te-s les prochains jours vont être cruciaux !
Rédaction de la branche media du clan.
Petite précision, notre militante est bien sortie de garde a vue et elle va bien
Vendredi 19 Janvier 2023, 6h30. Il fait -6 degrés, mais déjà, une vingtaine de lycéens déter se rassemblent progressivement.
À 6h45, le 3e blocus de la semaine, témoin du renouveau de l’action lycéenne, est mis en place : un impressionnant empilement de poubelles s’érige désormais devant la porte principale du lycée, au cœur des quartiers
bourgeois du pied de la tour Bretagne.
À 7h, des représentants syndicaux viennent nous appuyer, et nous sommes désormais une trentaine à accrocher pancartes, banderoles et flyers pour expliquer notre
action. Des cookies et du café sont distribués, le tout dans une ambiance chaleureuse. Quelques discussions sont
engagées par nos militants afin d’informer.
À 8h, le blocus est installé et apprécié par les premiers élèves à arriver, les collégiens sont autorisés à rentrer ( afin de ne pas laisser des élèves de 10-11 ans dans la rue). Une prise de parole au mégaphone est réalisée.
Pour lutter contre le froid, un brasier s’allume dans des poubelles métalliques. Le reste de la matinée se passe doucement, du fait d’une police distante (systématiquement responsable des incidents lors des blocus précédents). Le reste de la matinée se passe bien, les lycéens mobilisés tiennent le blocus, autour du feu et de discussions militantes. Le barrage filtrant est tenu et les collegiens invités à aller en cours. La police effectue
alors de simples passages en voiture afin de contrôler l’action, mais tout se fait de manière calme sans aucune provocation.
À 13h30, le blocus est levé en accord avec l’administration, les bloceurs s’engagent à redistibuer les poubelles aux habitants du quartier, le parvis est complètement dégagé, les feux sont éteints. Cette entente avec la direction à permis au blocus de se dérouler de manière sécurisée et détendue.
Merci aux personnes mobilisés, ainsi qu’à l’administration qui a su faire preuve d’intelligence. Nous tenons à rappeler que nos actions ont pour but d’informer et de sensibiliser sur nos causes, pas de sécher.