Georges ibrahim abdallah bientôt libre
Catégorie : Global
Thèmes : Prisons / Centres de rétentionResistances
Malgré cette détention exceptionnellement longue, et dont la longueur est à la mesure de la complicité des autorités françaises avec l’état sioniste et l’impérialisme US, Georges Ibrahim Abdallah est resté fidèle à son engagement au service des peuples arabes libanais et palestiniens contre le sionisme, l’impérialisme et la réaction arabe. Georges Ibrahim Abdallah était devenu à la fois un exemple de l’acharnement de la répression impérialiste, et un exemple de résistance et de détermination révolutionnaires.
Le Secours Rouge International est fier d’avoir initié, il y a plus de dix ans, la campagne pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah. Depuis ce coup d’envoi, ce sont des dizaines d’initiatives dans une demi-douzaine de pays qui ont été menées à l’initiative des différentes organisations participant à la construction du Secours Rouge International et, au fil des années, nous avons vu la solidarité avec Georges prendre de l’ampleur, agrégé progressivement de nouvelles forces, et se transformer finalement en un mouvement large dénonçant le maintien en détention de Georges Ibrahim Abdallah.
Le succès, après tant d’années de luttes, de la mobilisation pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah nous invite à redoubler d’effort pour arracher tous les prisonniers révolutionnaires, communistes, antifascistes, anarchistes condamnés par la justice de la classe et tenus en otage dans les prisons de la bourgeoisie impérialiste.
Liberté pour tous les prisonniers révolutionnaires !
Abattre le capitalisme !
Construire la solidarité internationale de classe !
La Commission pour un Secours Rouge International (Bruxelles-Zurich)
Le Secours Rouge Arabe (Paris)
10 janvier 2013.
« Engagé auprès du mouvement palestinien radical FPLP (Front populaire de libération de la Palestine), Abdallah avait été arrêté le 24 octobre 1984 et condamné à perpétuité en 1987 pour complicité dans les assassinats en 1982 à Paris de deux diplomates, l’Américain Charles Robert Ray et l’Israélien Yacov Barsimantov »
« Les Etats-Unis s’étaient émus de la décision positive de première instance: « Chef d’un groupe terroriste libanais », Abdallah « n’a jamais exprimé le moindre remords », avait déploré leur ambassadeur à Paris, Charles Rivkin.
« Les mêmes réserves avaient été émises par le parquet opposé à la remise en liberté du Libanais: « le projet incertain que présente M. Abdallah ne permet de garantir tout risque de récidive » et de reprise d’un combat révolutionnaire au Liban, avait-il estimé soulignant qu’il n’a jamais commencé à indemniser les parties civiles et continue de revendiquer ses actes. »
« Il refuse de verser un euro à la famille d’un agent américain et il a raison! », a martelé Me Vergès. Pour son avocat, Georges Ibrahim Abdallah, « en bonne santé morale et physique » souhaite rentrer au Liban où « sa famille dirige une école où il pourra travailler ».
Source AFP
« Georges Ibrahim Abdallah : 28 ans de prison, 28 ans de résistance. »
A la veille d’une décision judiciaire concernant la libération de Georges Abdallah, nous publions ici la plaidoirie qu’une avocate avait présentée, en novembre 2012, pour le 24e Concours International de Plaidoiries pour les Droits de l’Homme du Mémorial de Caen, qui aura lieu en février 2013.
Le thème de la plaidoirie, que cette candidate avait choisi avait pour sujet Georges Ibrahim Abdallah.
La candidature n’a pas été retenue.
Extrait :
Plaidoirie contre l’emprisonnement à vie pour raison politique, pour une liberté effective d’opinion politique.
« Il a des convictions politiques intactes et très solides ».
Cet homme pour qui nous prenons la parole aujourd’hui, quoique libérable depuis 1999, cet homme-là reste en prison parce que « ses convictions sont restées les mêmes ».
Ces convictions, quelles sont-elles ? Elles sont celles d’un homme, jeune, à l’époque, dont le pays était agressé militairement par un autre pays. Elles sont celles d’un résistant communiste, comme tant de celles et ceux qui firent la libération de notre pays contre l’occupant nazi. L’homme en question était, est toujours, un enfant de cet « âge des extrêmes », de ce 20e siècle plein de bruit et de fureur.
29 ans de réclusion. 29 ans derrière les barreaux.
« Ses convictions sont restées les mêmes ». Pourquoi des convictions, quelles qu’elles soient, devraient-elles changer en prison ? Qu’est-ce que cela peut bien faire, que ses convictions, à cet homme–là, soient restées les mêmes ?
Est-ce aux USA que cet homme est gardé, dans ce pays dénoncé presque chaque année à ce même concours ? Non. Ce n’est pas au pays qui a exécuté Troy Davis que cela se déroule, mais en France.
Dans notre enfer carcéral, depuis 29 ans, il y a un homme, un combattant, Libanais, qui, malgré tout ce qui lui est infligé, se tient droit et continue de résister. Un homme que ni la grande démocratie française ni l’empire états-unien n’ont pu parvenir à briser malgré leur acharnement à le faire, un homme qui n’a jamais baissé la tête et qui a toujours refusé de se renier. (…) »
Lire la suite :
http://sd-g1.archive-host.com/membres/up/29b72e7b8387d2…e.pdf
Aujourd’hui, 10 janvier 2013, la cour d’appel de Paris a confirmé le
jugement du tribunal d’application des peines du 21 novembre 2012
concernant Georges Abdallah.
Cette décision positive constitue une étape décisive dans le long combat
judiciaire mené par Georges Abdallah pour obtenir sa libération. Celle-ci
reste encore suspendue à la signature d’un arrêté d’expulsion par le
ministère de l’intérieur avant le 14 janvier. À cette date, Georges
Abdallah comparaîtra – une ultime fois – par visioconférence devant le
tribunal d’application des peines, qui statuera finalement sur sa sortie
de prison et son retour dans son pays, le Liban.
Après plus de 28 ans de prison, Georges Abdallah va enfin pouvoir
rejoindre sa famille, qui n’a pas été autorisée à le voir durant sa
détention dans les prisons françaises.
Ces 28 ans d’emprisonnement ont reposé, rappelons-le, sur une machination
politico-judiciaire reconnue depuis par certaines des plus hautes
personnalités de l’État. Ces années de détention ont été prolongées par
l’acharnement des gouvernements successifs, alors que Georges Abdallah
était libérable depuis 1999.
Mais ces 28 ans de détention ne sont pas parvenus à briser la résistance
de notre camarade, qui n’a jamais renié son engagement politique
communiste durant ces longues années et qui n’a jamais failli dans la
solidarité qu’il a toujours exprimée à l’égard des peuples en lutte, avec
le peuple palestinien tout d’abord.
C’est cette force de résistance de Georges Abdallah qui a stimulé le
mouvement de soutien exigeant sa libération, dont les manifestations se
sont multipliées ces derniers temps, non seulement au Liban et partout en
France, mais aussi en Belgique, en Tunisie, en Allemagne…
Nous sommes fiers d’avoir lutté aux côtés d’un camarade aussi digne et
résolu dans son combat contre l’impérialisme et le sionisme, pour la
liberté.
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)
Paris, le 10 janvier 2013
liberonsgeorges@no-log.org
Je croyais qu’il était mort de honte pour ses idées ?