Il faut toutefois comprendre que Notre-Dame-Des-Landes pour nous, c’est comme ailleurs. La ZAD pourrait être un désert lunaire, et on voudrait y construire des HLM ou une école qu’on se battrait contre avec la même rage et la même détermination. Parce qu’au final, la manière selon laquelle ils veulent aménager NDDL, c’est la même que celle qui aménage notre quotidien. C’est le quadrillage de l’espace par le pouvoir, la surveillance constante, l’occupation des rues par des forces armées et l’apartheid économique qui chaque fois que tu descends chercher des clopes te foutent milles claques dans la gueule. Il est là le monde de l’aéroport, dans l’atomisation sociale, dans le salariat, dans l’enferment des plus récalcitrants, dans les « bavures » et les « accidents » du travail.
Et comme on aime bien le goût de la liberté et pas trop la puanteur du contrôle, eh bien on lutte : des refus, des révoltes, quelques fuites et quand c’est opportun on attaque. Le jour comme la nuit, seul ou à plusieurs en scred ou noyés dans la foule ; les cibles sont pléthore il n’y qu’à choisir sans attendre.
Car la servitude est un crime qui justifie tout les autres, il appartient donc à chacun de propager la révolte sans attendre, pour en finir avec cette société hiérarchisée et mortifère.
La ZAD est partout
Pour une société sans maîtres ni esclaves
Des amis de l’anarchie