Paraphysique de la subversion
Catégorie : Global
Thèmes : Contrôle social
Le 16 septembre 1943
Les bombardiers américains
Ô paradoxe, de la France alliée
Lâchèrent sur Nantes, les vilains
Des bombes qui firent 963 victimes
Les bombardiers avec ténacité
Revinrent le 23 septembre, ô faquins
Terminer la besogne, qui fit cette fois, 500 victimes
Dans cette guerre, les alliés
Avec leurs avions meurtriers
Envoyèrent au cimetière
60.000 à 75.000 françaises et français
Mais la mémoire collective, le tait
L’inconscient collectif est dérangé, par ces faits
Ainsi, tous les faits de guerre
Peuvent toujours s’interpréter, d’une certaine manière!
Si l’on reçoit une bombe alliée
Sur sa gueule terrorisée
Cela n’est jamais bien acceptée
Sauf d’être niais ou endoctriné
Une bombe c’est toujours une bombe
Peu importe qui l’envoie, et où cela tombe!
La poésie doit raconter la vie
Celle d’hier, du passé, d’aujourd’hui
Des faits d’histoire
Ce qui remplit nos mémoires
La poésie, ce n’est pas, faire son petit pipi
De jolis mots, de belles insouciances
De belles phrases, de la délicieuse romance
La poésie doit raconter la vie
C’est une poésie proscrite
C’est une poésie interdite
Il n’y a pas de lieu pour cela
C’est une uchronie de l’au-delà
C’est le fusil tragique de feu (1896 – 1936) Durruti, accident ou plutôt tuerie
C’est la tortue de feu (526-456 avant J.C) Eschyle, et sa moquerie
Et ainsi, et à tout instant
Absolument tout, aurait pu être différent
Le terme souvent utilisé de néo
Est ainsi employé absurdement
Il n’y a pas de néo-nazis
Mais tout simplement des nazis
Le nazisme n’est jamais mort
Il n’y a pas de néo-fascistes
Mais tout bonnement des fascistes
Le fascisme n’est jamais mort
Rien n’est jamais vraiment nouveau
Tout est terriblement vraiment ancien
L’idéologie droitière et réactionnaire
Est parfois bien grimée
Comme dans l’humour télévisé
Façon Groland ou Canal plus, version des guignols
Où des ratés, l’on se fiche de la fiole
Et c’est toujours l’idéologie
De la réussite de l’intégration
Qui n’est que l’intégration de la réussite
Scotomisée par l’humour noir, qui dynamite
Mais celui qui ne réussit pas
Est finalement un crétin
Et pour conclusion, celui qui réussit
Est un type bien, à la limite
Mais c’est de l’humour
Et même sans doute, de l’amour
C’est toujours sous forme d’humour
Que l’on déverse ses mauvais tours
Une façon de dire
Ce que l’on pense vraiment
Tout en feignant
De ne pas le penser
L’humour qui cherche des accessits
Est de la fausse dynamite
C’est l’humour qui est de droite
C’est l’humour qui est de gauche
C’est l’humour hiérarchique
Où finalement, l’on encense le fric!
C’est un humour
Jamais vraiment pamphlétaire
C’est un humour
Qui à la gauche, à la droite, toujours sert
Car il est bien évident
Que le véritable pamphlétaire
Comme feu (1772-1825) Paul-Louis Courier
Qui eut une funeste destinée
Lui seul, peut vraiment écrire
Ce qu’il lui plaît, sans craindre aucune ire
Car personne ne pouvant
S’en réclamer aucunement
Il est de toutes façons
Détesté, de tous les camps
Et de toutes les générations
En évidence, la vérité
On le sait, n’est jamais aimée!
Comme le commerçant français
Qui ne sait pas commercer
Souvent peu aimable, l’air mauvais
Et l’impression , souvent, de les embêter
Contrairement au commerçant musulman
Qui sait lui commercer
Avenant, la plupart du temps, souriant
C’est encore une affaire de culture
Qui n’a rien à voir avec la nature
Ainsi, l’islamisme radical
Sans religion, cela ferait mal!
Ses fanatiques qui sont jusqu’au-boutistes
Si par magie, ils devenaient anarchistes
Pour infiltrer les banlieues
Quelle panique, dans les pouvoirs, parbleu!
Comme les ch’tis d’Allah
Feu (1969-1996) Christophe Caze, qui n’est plus là
Et Lionel Dumont, et d’autres kamikazes
La presse dit qu’il leur manque une case
Mais de leurs vies, ils ont fait le sacrifice
A tort ou à raison, mais au moins, cela n’est pas de l’artifice!
C’est la guerre de Bosnie-Herzégovine
Qui forma tous ces gens, aux tristes mines
Via la C.I.A et Al-Qaïda, aux mêmes intérêts
Et puis, un jour, contraire sont les effets
Et alors, on continue son chemin
Jusqu’au bout, chacun dans son coin
Je me voue à la détestation générale
En dénonçant, toutes les faussetés, banales
Il fallait bien que quelqu’un le fasse
Et j’en assume les grimaces!
Et oui, s’il y avait un intégrisme
Anarchiste, par exemple, mais pas islamiste
Et bien, les bourgeoisies, pour une fois
Pourraient vraiment avoir peur
Que la révolution sonne son heure!
En effet, qui n’a rien à perdre
En effet, qui a beaucoup d’audace
De l’imagination, frappe les masses
Même si cela n’est jamais gratuit
Puisque après la mort, on croit à la vie
Mais cela n’est pas le terrorisme
Qu’il soit étatique ou privé
Qui changera le monde, où chaque individualité
Mais seulement la connaissance du mécanisme
De la recherche de dominance
Ainsi que de la recherche de soumission
Pour qu’enfin, soit enfantée, la vraie révolution
Patrice Faubert (2012) pouète, peuète, puète, paraphysicien, Pat dit l’invité sur » hiway.fr »
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