La fievre remonte en gréce
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
Le jeudi 12 mars un rassemblement s’est déroulé devant la préfecture pour réclamer que l’instruction avance plus vite dans l’affaire « hangout », cette attaque à la grenade contre le local des objecteurs qui abritait une réunion de travailleurs immigrés (voir notre brève du 10 mars)
Vendredi 13 mars , dans quartier chic de Kolonaki, au centre d’Athènes, un groupe d’une cinquantaine de personnes a attaqué en plein midi les vitrines de banques et des magasins de luxe. Des tracts ont été laissés sur les lieux demandant la libération de Yorgos Voutsis-Votzatzis, un prisonnier anarchiste sur le point d’être jugé pour le braquage d’une banque.
Le groupe s’est ensuite retiré dans le quartier d’Exarchia. Lorsque les forces de police sont arrivées, dix minutes plus tard, il n’y avait plus personne. La polémique fait rage, à ce propos, dans la presse grecque : la police est mise en accusation… a-t-elle plus ou moins laissé faire ? Dans ce cas, pourquoi ? Pour contruire le sentiment d’insécurité ? Ou bien les militants étaient-ils tout simplement bien organisés et rapides… bref toutes les interprétations sont possibles et derrière chacune d’elle on voit bien quels sont les intérêts.
Des « incidents » de moindre ampleur ont eu lieu un peu plus tôt à Thessalonique où des jeunes se sont pris aux vitrines des succursales de deux banques.
Un peu plus tard, dans la soirée :
Six stations de métro ont été occupée en même temps à Athènes (Egaleo, Ayios Antonios, les daphnies, Nea Ionia, Tavros, Monastiraki), une action à laquelle plus de 200 personnes ont participé. Les manifestants ont pris les micros de la station et ouvert toute toutes les portes, établissant ainsi la gratuité du métro. Plus de 10 000 tracts ont été distribués dans ces stations pendant les deux heures que les occupations ont duré. A l’initiative de cette action les assemblées populaires de la banlieue d’Athènes, de Philadelphie, Petralona, Peristeri et Brajámi, et l’assemblée de solidarité K. Kuneva. ¡Konstantina tu n’es pas seule !
Les actions du mouvement sont de tous ordres… Ci-dessous une affiche réclamant une lutte commune « grecs et immigrants » pour la légalisation de ces derniers, pour l’asile et l’égalité des droits
Plus de photos et d’infos dont communiqué du groupe « lutte révolutionnaire » sur
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