communique antisioniste n°5
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COMMUNIQUE ANTISIONISTE N°5
A l’occasion de l’organisation à Nanterre ParisX du forum des associations (patronné par Réso-u) l’AGEN et la CNT ont expliqué publiquement pourquoi elles boycottaient et condamnaient ce genre de manifestations corporatistes.
Dans un tract commun diffusé le mardi 4 novembre 2003 l’accent était mis sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler « l’affaire Bresc » et ses relents racistes. Le silence de la direction de parisX sur la gravité des propos tenus par le professeur Bresc est également dénoncé.
En effet, ce forum alibi tombe à point nommé puisque toutes les associations et organisations participantes ont emboîté le pas à la direction en gardant un silence complice sur ce nouveau fait de racisme caractérisé.
No Pasaran, Non à l’impunité, tel fut le titre de notre tract, réaffirmant notre volonté de s’opposer à la banalisation du racisme institutionnel et de barrer la route en paroles et en actes à l’apartheid universitaire rampant.
Une organisation participante à ce forum -c’est-à-dire l’UEJF de Nanterre- fut citée en ces termes :
« l’UEJF est aussi de la fête. Elle défend le sionisme c’est-à-dire la colonisation de la Palestine et l’apartheid. Elle est rattachée d’une part à des mouvements d’extrême droite israéliens (nous n’avons pas oublié la ratonnade toujours impunie de l’an passé de BRAHIM.B, administratif de la fac, qui avait le malheur d’être originaire du Maghreb) et est d’autre part une organisation confessionnelle qui n’a pas sa place dans une université laïque, tout comme l’aumônerie. »
Comme à l’accoutumée l’UEJF va faire preuve d’efficacité en mobilisant ses réseaux médiatiques et droitsl’hommistes. A peine quelques heures après la diffusion de notre tract, une dépêche de l’AFP nous apprend que cette organisation a l’intention de nous poursuivre pour diffamation. La même dépêche nous apprend aussi que la LICRA et le MRAP ont apporté leur soutien à l’UEJF contre « les organisations étudiantes activistes de Nanterre qui devraient revoir leur cours d’histoire et de lutte contre le racisme ».
C’est donc sans grande surprise que nos sionistes de Nanterre tentent de nouveau de crier au scandale en nous rejouant la petite symphonie des amalgames afin de redorer une image ternie par l’affaire Brahim.B de l’année précédente.
Selon un shéma bien éprouvé nos contradicteurs ont recours aux mêmes techniques de l’intox et de la manipulation dispensées dans toutes les bonnes écoles de la pensée dominante.
1-D’abord on fait dire au texte incriminé ce qui nous arrange.
2-Ensuite on crée une fausse polémique autour de ce « qu’aurait dit » l’adversaire et de ce que doit devenir le seul objet d’un scandale livré clefs en mains.
3- On convoque des témoins dépositaires de prestigieux labels humanitaristes afin d’empêcher toute investigation ou recherche de la vérité.
4-Enfin, on tente par tous les moyens (y compris les menaces) d’empêcher l’ennemi déclaré de présenter ses arguments ou ses revendications réelles.
Or, de telles procédés ne relèvent pas de la science exacte et à trop vouloir diaboliser l’ennemi on produit parfois l’effet inverse. D’autres fois, on crée un non-evenement ou simplement on fait un bide (cf. la récente fausse polémique autour de Tariq Ramadan).
QUE CHERCHE -T -ON A OCCULTER ?
1-A quoi servait ce forum ?
Dans un contexte de rigueur budgétaire la direction de parisX surprend par sa subite générosité financière et par son nouveau goût de la communication et de la transparence « démocratiques ».
Car va -t-on enfin parler des préoccupations des masses étudiantes ?
– Des plans de privatisation généralisée et de démantèlement des acquis.
– Le scandale des non-inscrits encore rejetés cette année comme les précédente.
– La pacification des universités par le recours quasi-systématique à la répression des luttes.
– Mais encore, va-t-on enfin s’exprimer sur l’apartheid universitaire ? sur le contenu des programmes d’histoire et surtout sur les conséquences fâcheuses de l’occultation de la mémoire des peuples colonisés par la France dans les siècles derniers ? Sur les discriminations actuelles qui touchent leurs descendants devenus Français de droit ? Va-t-on débattre des enjeux de la laïcité ?
Rien donc de tout cela ne fut évoqué dans ce forum alibi. Dans ces conditions nous étions en droit de soupçonner la direction de parisX de vouloir se laver des éclaboussures de l’affaire BRESC et en sus aux frais de l’étudiant.
Pour nous, toutes ces associations bidons ne sont présentes que pour servir à recycler les vieilles recettes de la collaboration à travers le dispositif du corporatisme politique. Dans ce schéma, les syndicats institutionnels ne sont pas en reste puisqu’ils jouent un rôle central dans la dépolitisation des débats, ce qui cache en réalité des choix et des options politiques réactionnaires. Voilà pourquoi l’AGEN se revendique du syndicalisme de combat qui représente de plus en plus un courant politique alternatif et radical sur les campus de France.
2- Bas les masques !
L’UEJF de Nanterre qui se réclame antiraciste refuse à ce jour de se prononcer sur le scandale Bresc. Pourtant, depuis plusieurs semaines une mobilisation très dynamique initiée par l’AGEN prend de plus en plus un caractère de masse et pousse les étudiants et les organisations à se positionner dans un camp ou dans un autre (en 5 jours, notre pétition a recueilli plus de 500 signatures). Cette mobilisation doit prendre de la vigueur car les enjeux de cette affaire dépassent le simple amphi dans lequel Bresc professait ou le campus de Nanterre. Les colonialistes n’ont pas leur place dans nos universités.
3-L’autre vrai débat
Lorsque nous critiquions l’UEJF de Nanterre nous critiquions sans détours, en plus de sa participation à ce forum-alibi et de son silence complice, son sionisme politique. Ceci n’est pas nouveau puisque l’AGEN a toujours déclaré haut et fort combattre ouvertement le sionisme qui est une forme de racisme et de colonialisme. La décision de l’Assemblée Générale des Nations Unies datant de 1975 ne déclarait pas autre chose en assimilant le sionisme au racisme. Malgré sa remise en cause en 1988 par les puissances impérialistes, la plate-forme des 3000 ONG au forum de Durban en 2001 a remis à l’honneur la nécessité de lutter contre cet autre apartheid qu’est le sionisme. Les défenseurs de cette idéologie ultra-réactionnaire qui divise et tue sont nos ennemis politiques. Nous avons choisi consciemment notre camp, celui des peuples opprimés et des masses populaires qui luttent.
4.L’actualité de la ratonnade du 13 novembre 2002
Un an après les évènements de novembre dernier les auteurs et les complices de » cette violence fasciste continuent à rouler des jours paisibles et certains siègent même dans les conseils de notre université. Pourtant, il est de notoriété publique que l’UEJF de Nanterre n’a jamais eu les mains propres ni la conscience tranquille dans ces violences exercées par ce qu’elle nommait l’année dernière « des extrémistes juifs » ( Cf voir notre dossier de presse).
Dans ce contexte nos humanistes de la LICRA et du MRAP sont mal placés pour nous donner des leçons sur l’histoire du racisme ou sur la façon de le combattre. Libres à eux aussi d’estimer que l’UEJF « fait un travail de fond » contre les ligues fascistes juives telles la LDJ (quant en fait elle ne fait que reprendre un dossier de presse connu pour se refaire une virginité à peu de frais). Quant à nous nous savons exactement qui menace les défenseurs des Palestiniens, qui sème la haine et qui ratonne sur notre campus.
Notre but reste le même que celui inscrit dans le tract incriminé : nous affirmons que notre place est et restera dans les luttes où nous opposerons toujours notre détermination au racisme et au processus de fascisation.
De Nanterre à Birzeit non à l’apartheid et au racisme !
Vive le syndicalisme de combat allié indéfectible des masses populaires et des peuples en lutte !
AGEN Pour un syndicalisme de combat !
Université de Nanterre. Local F307.
01 40 97 76 72 agenparis10@hotmail.com
CNT C36 vous vous etes fait explosé par la cnt national pour la raison suivante .
“EJF défend le sionisme c’est-à-dire la colonisation de la Palestine et l’apartheid. Elle est rattachée d’une part à des mouvements d’extrême droite israéliens ”
si aujourd’huis Arafat est vivant ses par ce que les sionistes de gauche lui servent de bouclier humain …mettre sionisme d’extreme droite et de gauche dans le meme sac est une sorte de judéophobie .
POUR VOTRE CULTURE :
Les Sionistes de gauche attack Sharon
Lemonde 6-11-03 Une seule question courait, samedi soir, la place Rabin à Tel-Aviv et les rues avoisinantes : « Combien sommes-nous ? » Comme pour se rassurer, en ce huitième anniversaire de l’assassinat d’Yitzhak Rabin, tombé ici même, le 4 novembre 1995. Ils étaient 100 000. « C’est la plus importante réunion depuis celle du lendemain de l’assassinat de Rabin », (…). Aujourd’hui, le climat est différent. Il y a les initiatives de paix de l’Israélien Ami Ayalon et du Palestinien Sari Nusseibeh (Libération du 8 septembre), celle de Genève (Libération du 25 octobre) ; (…)Un besoin de nouvelle cohésion renforcé par la profanation, la veille, du mémorial Rabin, souillé par des croix gammées et des graffitis « Kahana avait raison ! » (1).
« Huit années ont passé, nous n’oublions pas, nous ne pardonnons pas », « L’initiative de Genève, un nouvel espoir », « Evacuer les territoires pour le bien d’Israël », « Le refus de l’occupation, c’est le sionisme ! » et un pugnace « Sharon, à la maison ! » flottent sur les banderoles. Chants pacifistes israéliens et américains des sixties sont repris par la foule. « Pourquoi nos enfants sont-ils tués ? », s’interroge une pancarte solitaire. Shimon Pérès, ovationné, martèle : « Yitzhak avait raison, sa voie était juste. La démographie fera ce que la politique n’a pas osé faire ! » Et de dénoncer le « bégaiement affligeant » de la droite, son « retard insupportable » à mener à bonne fin une politique qu’elle sait inévitable. « Abou Ala [nom de guerre d’Ahmed Qoreï, Premier ministre palestinien] est un patriote palestinien, pragmatique, un homme de dialogue, contre le terrorisme, pour le compromis… Oui, il y a quelqu’un à qui parler et il y a de quoi parler… » Dalia Rabin-Philosof, fille d’Yitzhak Rabin, n’est pas en reste : « Arrêtons d’avoir peur de parler. Oui, sous le feu, tout en luttant contre le terrorisme, il faut parler de paix. »
De manière plus feutrée, hier à Ramallah, Sari Nusseibeh rencontrait les membres du comité qui l’aide à recueillir les signatures pour son initiative de paix avec Ami Ayalon. A ce jour, 60 000 Palestiniens ont signé et 100 000 Israéliens. Son objectif est fixé à 100 000 ; à Gaza, entre 7 000 et 10 000 personnes ont signé, le vivier le plus important est à Ramallah-El Bireh. Le président de l’université Al-Qods d’Abou Dis ne craint pas la « concurrence » des accords de Genève : « Nous sommes complémentaires. Tant que les dirigeants des deux peuples ne sont pas d’accord entre eux, il est important que nous continuions. Car c’est la première fois qu’une telle initiative de paix vient du fond des deux peuples. Nous avons des dirigeants qui ne dirigent pas, donc nous les aidons un peu… »
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Le pacte de Genève vient bousculer le débat politique en Israël lemonde.fr | 24.10.03 |
Ce projet d’accord de paix, négocié par des responsables palestiniens et israéliens, est violemment dénoncé par Ariel Sharon. Le premier ministre est déstabilisé par ce qui se présente comme une alternative à sa politique. Le texte suscite également de vives discussions chez les travaillistes.
Jérusalem de notre correspondant
« L’intérêt pour le Pacte de Genève ne se dément pas en Israël. Après le journal Maarivla semaine dernière, le quotidien Haaretz publie, vendredi 24 octobre, l’intégralité de ce projet d’accord de paix, d’une lecture pourtant particulièrement aride. Produit des négociations ininterrompues conduites par Yossi Beilin, côté israélien, et par Yasser Abed Rabbo, côté palestinien, depuis l’échec des discussions de Taba en janvier 2001, ce nouveau plan bénéficie de la publicité que lui assure, à son corps défendant, le premier ministre, Ariel Sharon (…..)
Après avoir accusé ses promoteurs israéliens de traîtrise, M. Sharon ne cesse de mettre en garde l’opinion israélienne contre ses dangers supposés. A l’en croire, ce pacte serait même “plus dangereux” que les accords d’Oslo qui avaient conduit à la création de l’Autorité palestinienne, en septembre 1993 (….)
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le secrétaire général du Parti travailliste, Ophir Pines-Paz, rappelait récemment à Ariel Sharon, dans le quotidien Maariv, qu'”aucune de -ses- promesses n’avaient été tenues. Il n’y a ni sécurité, ni résultats économiques, ni prospérité et il n’y a même rien qui ressemble à un processus de paix”. Il réagissait aux propos de M. Sharon, qui avait accusé les travaillistes engagés dans des discussions de paix avec les Palestiniens, dans le cadre du Pacte de Genève, d'”entretenir des relations secrètes et illégitimes avec l’ennemi” (….)
Selon un sondage, paru le 10 octobre dans le quotidien Maariv, seules 36 % des personnes interrogées estiment son bilan positif, contre 54 % qui expriment un avis négatif sur son action. Après presque trois ans de confiance absolue, une large majorité (55 %) est aujourd’hui convaincue que “M. Sharon ne sait pas comment combattre le terrorisme”. La sécurité demeure la principale préoccupation de la population alors que le chef de la droite s’était fait élire sur la promesse de ramener “la paix et la sécurité”. (….)
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Pourquoi soutenir la gauche Israelienne : parce que l’extreme droite dit ceci :
“Moché Katsav, que par les ministres. Shaul Yahalom, député influent du Parti national religieux, a été jusqu’à invoquer les foudres de la loi, sous le chef de « trahison en temps de guerre », et à suggérer la peine prévue, « la peine de mort »…(contre la gauche et l’extreme gauche) .
Et par ce que voila ce qu’en pensent les Palestiniens :
limane Khoury a été le coordinateur palestinien de ces pourparlers, au nom de la Campagne populaire de paix.
Quels sont vos sentiments, maintenant que ce pacte de Genève est public ?
Je suis heureux qu’après tout ce temps nous puissions offrir au public ce cadre de travail. Pour les deux parties, il est important de savoir qu’il existe un partenaire pour la paix. Car il n’est pas vrai que ni les Israéliens ni les Palestiniens ne veuillent de la paix ; au contraire, tous deux la veulent (…)
libé du 25/10
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L’ortographiste degeneré