Samedi 31 janvier
De 9h30 à 17h30
Bolivar Hall, Ambassade du Venezuela
54 Grafton Way,
Londres W1 5AJ

1. Lutte de la base contre le sexisme et le racisme :
une comparaison internationale

Une famille Noire est à la Maison Blanche : quel pouvoir pouvons-nous en
retirer pour notre mouvement ? Que pouvons-nous apprendre de notre propre
lutte en la comparant avec celle des autres ?

INTERVENANT/ES: d’AFRIQUE et d’IRAK sur les familles déchirées par la
guerre, de BOLIVIE sur les communautés indigènes confrontant l’élite blanche
; de GUYANE sur un peuple divisé selon des lignes raciales, de l’INDE sur
les intouchables (dalits) et les femmes tribales; d’HAÏTI sur les
travailleuses et travailleurs ruraux et des ateliers clandestins; de
PALESTINE sur la résistance des femmes à l’occupation; du ROYAUME-UNI sur la
demande d’asile et l’opposition au harcèlement raciste; des ÉTATS-UNIS sur
les droits des immigrant/es et sur la lutte des communautés Noires contre
les multinationales et la peine de mort; du VENEZUELA sur la protection des
acquis de la révolution.

Dimanche 1er février
De 10h30 à 17h30
Bolivar Hall, Ambassade du Venezuela

2. Notre dette envers le peuple haïtien – le premier à avoir aboli
l’esclavage

Indépendants depuis leur révolution en 1804, les Jacobins Noirs d’Haïti ont
montré au monde entier une voie anti-impérialiste et anti-raciste. Ils ont
été punis pour leur audace. Mais malgré un coup d’état américain en 2004 qui
a renversé le premier président élu démocratiquement à Haïti, Jean-Bertrand
Aristide, une armée d’occupation de l’ONU, des meurtres et des viols,
l’emprisonnement et la disparition d’organisateurs tels que Lovinsky
Pierre-Antoine, quatre ouragans et une quasi famine, le peuple haïtien, à
commencer par les femmes, maintient sa résistance révolutionnaire, inspirant
notre solidarité.

INTERVENANT/ES de : HAÏTI, GUYANE, VENEZUELA, EUROPE, CANADA, ÉTATS-UNIS.

Mardi 3 février 18h
House of Commons

3. Viol et Prostitution – une Question de consentement

Tandis que des féministes du gouvernement et des fondamentalistes religieux
amalgament prostitution et viol et prétendent que la plupart des
travailleuses de l’industrie du sexe ont fait l’objet de trafic, les
violeurs continuent à s’en tirer. Le taux de condamnation pour viols révélés
à la police en Angleterre et au Pays de Galles est un scandaleux 6 %.

Mais un croissant mouvement international pour la sécurité des femmes
revendique la décriminalisation du travail sexuel. En Angleterre, il a fait
échouer les tentatives du gouvernement « de réhabiliter » des travailleuses
de l’industrie du sexe et s’oppose aux propositions de raids dans les
bordels et à la criminalisation des clients. À San Francisco on a enregistré
41 % de votes en faveur de la décriminalisation lors des dernières
élections.

INTERVENANT/ES de la Coalition Sécurité d’abord ! (Safety First !), Femmes
contre le Viol, le Collectif international des prostitutées, et de GUYANE,
du PÉROU, et de TRINITÉ-ET-TOBAGO.

Samedi 7 février
De 9h30 à 17h30
Bolivar Hall, Ambassade du Venezuela

4. Investissez dans le bien-être, pas la mort : valorisation du travail de
soins apportés aux gens et à la planète

Tandis qu’on trouve toujours de l’argent pour faire la guerre et renflouer
les banques, les soins dont les gens et la planète ont besoin ne sont jamais
une priorité. Partout, les femmes, qui font les 2/3 du travail dans le
monde, sont les plus pauvres. On ne reconnaît pas la contribution des mères
à l’économie, bien qu’elles produisent tous les travailleuses et
travailleurs du monde. Elles doivent lutter pour gagner chaque sou afin de
nourrir leurs familles pendant la guerre ou la prétendue paix. D’autres sont
séparées de leurs enfants et doivent se battre pour les récupérer. Les
domestiques, qui « fabriquent du temps pour d’autres », sont marginalisées
et exploitées. Les travailleuses et travailleurs ruraux, qui cultivent les
aliments que nous mangeons, sont les plus négligés. Les hommes et les femmes
qui refusent de tuer au service de l’armée sont criminalisés.

INTERVENANT/ES: mères célibataires, femmes handicapées, travailleuses
domestiques et ruraux, travailleurs du sexe, double journée de travail des
femmes, syndicalistes, refuzniks, d’ANGLETERRE, de GUYANE, de l’INDE,
d’IRAK, d’IRLANDE, du PÉROU, d’ESPAGNE, de TURQUIE, de TRINITÈ-ET-TOBAGO,
des ÉTATS-UNIS, du VENEZUELA

Dimanche 8 février
De 13h30 à 17h30
Bolivar Hall, Ambassade du Venezuela

5. Redécouverte de l’Ujamaa de Tanzanie – Hommage au grand Ntimbanjayo
Millinga et à l’Association de développement de la Ruvuma

Dans les années 60, un grand mouvement anti-impérialiste pour l’indépendance
a balayé le monde. Le Président Julius Nyerere a recommandé vivement au
peuple tanzanien de refuser l’exploitation capitaliste et de construire une
société basée sur le communalisme africain.

Ntimbanjayo Millinga, avec quelques autres et presque sans aucun
financement, a mis ces visions en pratique et a construit une société rurale
extraordinaire basée sur l’équité entre femmes et hommes, jeunes et vieux.
Avant 1969, 17 villages Ujamaa avaient formé l’Association de développement
de la Ruvuma (RDA). Mais le parti gouvernant y était si hostile que, contre
la volonté de Nyerere, ils l’ont fermée. Tragiquement, Millinga est mort en
2008. L’héritage de la RDA est une balise dans notre lutte aujourd’hui.

INTERVENANT/ES : Conrada Millinga, Suleman Toroka, Ralph et Noreen Ibbot,
Rosemary Nyerere (fille du Président) et Selma James.

Nous présentons nos excuses du fait que le Bolivar Hall n’est pas accessible
aux fauteuils roulants. Deux hommes forts seront disponibles en haut et en
bas de l’escalier pour aider les personnes en fauteuil roulant.
Il y a des toilettes dans le hall de la conférence.

Le Rassemblement n’est pas financé, les donations sont bienvenues.

Pour plus d’informations, merci de contacter:
Crossroads Women’s Centre, 230A Kentish Town Rd, Londres NW5 2AB
Tél : 44 (0)20 7482 2496 Email : womenstrike8m@server101.com www.globalwomenstrike.net www.allwomencount.net