Communiqué de sud-educ /université de nantes
Catégorie : Local
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennes
Elle affiche délibérément son mépris pour le vote des deux AG étudiantes nombreuses, qui le mercredi 5 décembre ont décidé à une nette majorité, en Sciences la reprise, et en Lettres, la reconduction de la grève.
Prétendre imposer un retour à la normale, comme si les motifs du blocage n’existaient pas, et sans tenir compte des mobilisations en cours et de l’expression libre des suffrages dans les Assemblée Générales, ressemble à une provocation. De la sorte, cette exigence arbitraire court le risque d’entraîner des tensions et des débordements dans les secteurs concernés de l’Université.
De plus, choisir précisément une journée d’action comme le jeudi 6 décembre, où une partie des enseignants est en grève contre la loi LRU, c’est marquer une position partisane en faveur de la loi, derrière la menace invoquée d’un risque pesant sur la validation du premier semestre.
C’est pourquoi nous dénonçons cette décision et nous exigeons son retrait immédiat.
Sud-Education
Tout à fait d’accord avec cette dénonciation ms hier et ce matin, beaucoup trop peu de personnes étaient présentes pour appliquer leur vote : càd bloquer les entrées, vider les salles ouvertes…. = faire le blocus!Nous étions si peu que nous étions totalement discrédités!Depuis le début beaucoup votent le blocus, ms de moins en moins assument leur votent, et voilà qu’aujourd’hui beaucoup de cours ont eu lieu. Vraiment dommage, il semble que les gens tombent dans le panneau de la présidence en dédant à la peur par rapport aux exams…Sa peut continuer il suffit d’être décidés, présents et actifs!!!Faut il rappeler que la loi n’est toujours pas abrogée!
Depuis le début du mouvement contre la LRU, l’Université Paul Valéry Montpellier 3 est également très mobilisée. Le président de cette université a tout fait et continue de tout faire pour diviser les étudiants entres eux. Après avoir fait appel aux CRS pour faire évacuer la fac le 16 novembre au petit matin, après avoir décidé la fermeture administrative de cette meme fac pendant plus de dix jours, intervention des flics et fermeture administrative motivées, selon les mots du président, par « l’insécurité des biens et des personnes », le président de Montpellier 3 se fout toujours aujourd’hui royalement des décisions et votes des AG. Ce jeudi 6 décembre, le blocage de la fac a ainsi été une nouvelle fois voté dans une AG de plus de 1500 personnes, Mossieur Miossec (c’est son nom) s’en branle ! Il annonce tous les jours à grands coups de communiqués que « les cours reprennent dès demain ».
Lundi 10 décembre, tout est fait pour qu’il y ait une grosse baston devant la fac entre pro-blocage et anti-blocage.
Les pandores s’en frottent déjà les mains et affutent leurs matraques !