Elle affiche délibérément son mépris pour le vote des deux AG étudiantes nombreuses, qui le mercredi 5 décembre ont décidé à une nette majorité, en Sciences la reprise, et en Lettres, la reconduction de la grève.
Prétendre imposer un retour à la normale, comme si les motifs du blocage n’existaient pas, et sans tenir compte des mobilisations en cours et de l’expression libre des suffrages dans les Assemblée Générales, ressemble à une provocation. De la sorte, cette exigence arbitraire court le risque d’entraîner des tensions et des débordements dans les secteurs concernés de l’Université.
De plus, choisir précisément une journée d’action comme le jeudi 6 décembre, où une partie des enseignants est en grève contre la loi LRU, c’est marquer une position partisane en faveur de la loi, derrière la menace invoquée d’un risque pesant sur la validation du premier semestre.

C’est pourquoi nous dénonçons cette décision et nous exigeons son retrait immédiat.

Sud-Education