Non a la repression du mouvement social etudiant !
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennes
Les etudiants du site Pierre Mendes France (PMF) de l universite Paris 1 Panthéon Sorbonne sont en greve depuis le mardi 30 octobre 2007 contre la privatisation des universites et pour l abrogation de la loi Pecresse dite d’autonomie qui en est l expression ainsi que contre la loi Hortefeux.
Vendredi 2 novembre la presidence de l’universite a pris la decision de fermer administrativement et arbitrairement le site de PMF. Cela a pour but d empecher les etudiants de se reunir en Assemblee Generale, car sans ces dernieres ils sont dans l incapacite de construire le mouvement de greve, puisqu ils ne peuvent se concerter pour organiser la mobilisation.
Ainsi la presidence affiche sa volonte de briser la greve par tous les moyens. De plus elle cherche a diviser les etudiants en pretendant qu il ne s agit que d un mouvement minoritaire. Or par deux fois la greve avec piquets a ete votée en Assemblees Generales (AG) le mardi 30 octobre par plus de 800 etudiants et reconduite le 31 octobre par plus de 1000 etudiants. On observe que cette strategie de repression du mouvement social emane du ministere car elle a ete egalement appliquee ailleurs en France (Rouen, Aix-Marseille, Grenoble, Tours…).
Face a cela, dans la matinee du lundi 5 novembre l ensemble des etudiants mobilises ont pris collectivement la decision de rouvrir l universite par leurs propres moyens. Par la suite une delegation de cinq personnes fut envoyee pour engager un dialogue avec monsieur Pierre-Yves Henin, le president de l universite de Paris 1 ; avec le mandat suivant :
reouverture de PMF sans condition et aux heures habituelles
mail d information sur la reouverture a tous les etudiants
possibilite d organiser des debats et des projections avec des intervenants exterieurs
la tenue d AG dans de bonnes conditions, dont une AG interprofessionnelle avec les IATOS et les enseignants
des excuses au personnel du CROUS pour ne pas avoir ete prevenu de la fermeture du site.
Le president n a denie consentir a aucune des revendications, a meprise la délégation, allant meme jusqu a menacer de poursuites judiciaires les acteurs de la reouverture de Tolbiac. Dans ce contexte il nous a ete impossible de tenir l Assemblée Generale initialement prevu ce lundi à 12h. La legitimite de notre mouvement s assoit dans l union de toutes les forces en action. Nous appelons donc a la solidarite de tous les etudiants, personnels des universites et plus largement tous ceux qui sont contre la politique de regression sociale du gouvernement nous rejoindre dans la greve. Notre liberte d’etudier ne pourra se faire dans le cadre de la loi Pecresse.
Paris, le 5 novembre 2007
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