Quand le tramway de marseille fait un détour par jérusalem
Catégorie : Global
Thèmes : Racisme
La semaine dernière, à Marseille, était inauguré le tramway tant attendu par les habitants de la ville, car il occasionnait depuis deux ans des travaux pharaoniques qui bouchaient la circulation des grandes avenues et de la fameuse Cannebière. Les Femmes en noir, une association internationale de femmes qui militent pour la paix dans le monde, ont distribué des tracts pour tenter d’informer les Marseillais des « dessous » de leur nouveau tramway construit par Alstom et Veolia-Connex, filiale du groupe.
Pour Les Femmes en noir, comme pour l’association France-Palestine solidarité et pour Amnesty International, ainsi que plusieurs autres associations de défense des droits du peuple palestinien, les deux groupes français ont signé en 2005 des accords pour la construction d’un tramway à Jérusalem qui sont contraires à l’application du droit international, violant ainsi cinq des résolutions de la 4e Convention de Genève. Les associations dénoncent particulièrement le tracé du tramway, car il reliera Jérusalem-Ouest, partie israélienne de la ville, aux colonies de French Hill et de Pisgat Zeev, puis Neve Yaakov, encourageant de facto la reconnaissance de la légitimité des dites colonies. En traversant la partie arabe de la ville, Jérusalem-Est, qui est considérée au regard du droit international comme un « territoire sous occupation étrangère », le futur tramway, qui transportera des milliers de passagers israéliens chaque jour dès 2009, enfreindra l’article 49 de la Convention de Genève qui interdit le transfert de la population de l’occupant en territoire occupé.
Comme la construction du tramway a déjà entraîné des milliers d’expropriations et d’ordres de démolition des habitations palestiniennes dans cette partie de la ville, les associations dénoncent également la violation de la résolution 465 de la Convention de Genève, qui stipule que « toute mesure prise par Israël pour modifier le caractère physique, la composition démographique, la structure institutionnelle ou le statut des territoires palestiniens, y compris Jérusalem, n’ont aucune valeur en droit ».
C’est ainsi qu’en signant des contrats commerciaux avec le gouvernement israélien, les deux groupes français qui ont construit le tramway de Marseille sont accusés, selon Amnesty International, « de porter assistance à la pérennisation d’une situation illégale », celle de l’occupation de la Palestine depuis 1948. Le tramway comme le mur construit par le gouvernement israélien, qui enfermera bientôt les villes et les villages palestiniens sur eux-mêmes, sont considérés par les associations, et par l’ONU, comme des instruments d’annexion des terres palestiniennes par l’Etat d’Israël.
Dans cette affaire, l’Etat français est également mis en cause, car la signature de ce contrat aurait été fortement encouragée par l’ambassade de France à Jérusalem, ainsi que par de multiples contacts entre les édiles de la ville de Marseille, et notamment le maire, Jean-Claude Gaudin, qui a accueilli en mai 2006 le maire de Jérusalem, Uri Lupolianski, pour la signature d’un accord de coopération.
Dans le tract distribué par les Femmes en noir lors de l’inauguration du tramway de Marseille, on peut lire que « les accords entre les sociétés commerciales Alstom et Veolia ont été signés sous l’égide de l’État français, bien qu’illicites au regard du droit français ».
Plusieurs Marseillais venus pour la cérémonie ont pu recevoir le tract, malgré les efforts des policiers et « gardiens » du parcours pour les faire quitter le site en les bousculant un peu. Les Femmes en noir étaient accusées de tracter sans en avoir demandé la permission à la préfecture, comme si elles « manifestaient ». L’association France-Palestine solidarité a engagé une action judiciaire à l’encontre de Veolia-Connex et Alstom pour l’annulation de leur contrat de construction du tramway en Cisjordanie.
A lire : Le dossier de l’association France-Palestine solidarité sur le tramway de Jérusalem.
Par Isabelle Sylvestre (Journaliste et réalisatrice) , publié par Rue 89, 13 juillet 2007
http://rue89.com/2007/07/13/ quand-le-tramway-de-marseille-fait-un-detour-par-jerusalem
– d’une part cet article est un copié-collé du site Rue89 sous copyright
– d’autre part, il est maintenant « à débattre » vu les polémiques des commentaires
voir la rubrique : http://rue89.com/monde?page=1
le lien du texte ne marche pas. Peut être celui-ci : http://rue89.com/2007/07/13/quand-le-tramway-de-marseil…salem
que l’article fasse « débat » (quel niveau !) sur « rue89 », où est le problème ? les sionistes y foutent leur merde avec leurs commentaires vides ? pas une nouveauté
Il est « validé » sur France Palestine, et toujours validé sur Rue89
Rien à redire sur cet article fort à propos
quelques erreurs dans le texte relevées par des commentaires :
– ce n’est pas Alstom et véolia, mais Bombardier qui construit le tram
– les femmes en noir, ce n’est pas une association internationale … mais un « Mouvement de solidarité avec les femmes israéliennes et palestiniennes qui protestent en silence et habillées en Noir, contre l’occupation des territoires »
– ce n’est pas le tram qui contrevient à l’article 49 de la convention de Genève, mais la construction des colonies
– etc
L’article est toujours « à débattre » sur Rue89 et ne figure pas sur l’AFPS
et ses gros sabots : il ne serait pas sur le site de l’AFPS
Et si ! depuis le 14 juillet; encore faut-il savoir (vouloir) lire
http://www.france-palestine.org/article6588.html
cette construction est aussi dénoncée par l’Union Juive Française pour la Paix
P. Bardet
de secte et entretienne la confusion (volontairement) et mise en cause personnelle : je signe mes commentaires et articles soit de mes initiales, soit de mes prénom et nom. Depuis quelques jours, je vois fleurir des attaques qui semblent m’être adressées. J’ai laissé passer, mais…
J’assume mes opinions et mes actes, n’en déplaise ! Je ne m’invente pas un anonymat, ni un pseudo, et je ne menace personne au téléphone (n’est ce pas Freddy ?) à domicile (message conservé sur le répondeur)
Pour mettre les choses au point : j’ai déjà écrit que si le CCI veut organiser un débat avec des salariés de la CRAM, distribuer un tract à la sortie, libre à lui (arrêt Hôtel de Ville). Mais personnellement, je ne lèverai pas le « petit doigt » pour organiser un soit-disant « débat » avec un groupuscule sectaire. S’ils en font un, néanmoins, j’y serai
P. Bardet, militant CGT
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copie du commentaire mis sur Indymedia Paris
respecter le copyright, c’est aussi respecter le droit d’auteur et le droit de l’auteur. Or l’introduction du texte copié sur indy.nantes est une pure invention du copieur sur l’AFPS. Elle ne figure pas dans le texte de Rue89 et comme je l’ai fait remarquer dans un commentaire précédent, il y a erreur sur « les femmes en noir », qui n’est pas une « association internationale de femmes qui militent pour la paix dans le monde », mais un mouvement qui milite uniquement pour le peuple palestinien,. Cette erreur est gênante en introduction.
Cet article, au vu de la polémique qu’il sucite, est mis en débat le temps qu’un consensus se dégage.
Les personnes qui souhaitent participer au débat sont priées de le faire non sans pasion, mais sans agressivité. Merci.
pour suscister la censure « Cet article, au vu de la polémique qu’il sucite, est mis en débat le temps qu’un consensus se dégage. « , il suffit de déclencher une polémique (les sionistes excellent : voir Rue89, mais sur ce site, sans succès)
Un Indy de plus où il ne sera plus possible de publier sur la Palestine ?
Cela pose question !
Il n’y aura jamais de « consensus » sur un tel sujet !
Indy Nantes devait s’en tenir aux chiens écrasés, à ce rythme. Il n’y aura pas de « polémique » (quoique !)
Concilier les racistes et les antiracistes, c’est le nouveau crédo d’Indy Nantes ?
C’est lamentable : il faudra bientôt concilier les fascistes et antifascistes, les capitalistes et anticapitalistes.
Pourquoi pas la « Charte du Travail, tant qu’on y est ?
Hou la la…
On évoque le doute et on obtient des certitudes sur le devenir d’indy nantes ! Bravo !
Bon, si tu veux le fin mot de l’histoire, en gros, en ce moment, il n’y a qu’une ou deux personnes à modérer le site et il est impossible de prendre une decision à si peu. Hé oui, nous aussi avons le droit à des « vacances » !
Et jusqu’à preuve du contraire, l’article n’est pas refusé, il est mis en débat le temps qu’on puisse prendre sérieusement le temps de lire tout ça et qu’on s’informe. Parce que ce n’est pas le genre de commentaires que tu viens de laisser qui, personnellement, m’aideront à modérer.
Non mais !