Parce que la situation en Tunisie ne se résume pas aux atermoiements de
l’assemblée constituante en attendant les élections présidentielles, ou à
la montée du « danger salafiste » qui émaille régulièrement la presse,
nous vous invitons à une discussion jeudi 13 juin à la Maison de la Grève,
à 18h30.
Très vite le dispositif démocratique, incarné en Tunisie par le
débat sur la future constitution, est venu polariser la pensée du
politique autour de faux débats. La venue d’un membre du groupe «
Désobéissance » de Tunis, et rédacteur de la revue « Le Commun » (« Al
Mochtarak »), est l’occasion pour nous de mieux saisir les forces, à Tunis
et ailleurs, qui s’organisent en dehors de l’échiquier politique
classique, et qui tentent aujourd’hui de se saisir de la situation
actuelle.
Parce que les questions que nous nous posons ici font
curieusement écho à celles qui s’imposent là bas, et que se les poser
ensemble, c’est se doter des moyens nécessaires à la constitution d’un
processus révolutionnaire.