Greve / manifestation des etudiant-e-s
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Luttes étudiantes/lycéennesAppel de la coordination nationale universitaire, rassemblant 36 délégués mandatés par 21 universités, qui s'est réunie les 27 et 28 Octobre à Toulouse suite à une nouvelle attaque du gouvernement contre le service public de l'enseignement supérieur : la loi Pecresse, dîte "de libertés et responsabilités des universités" (LRU).
C’est pourquoi nous sommes décidés à nous battre :
> Pour le rétablissement des 22 000 emplois de fonctionnaires (dont 11 200 dans l’Education Nationale) liquidés dans le budget 2008 et des 25 000 postes supprimés au cours des cinq années précédentes,
> Contre le démantèlement des services publics.
> Contre la privatisation de la Sécurité sociale et les franchises médicales
> Pour la défense des régimes spéciaux de retraites, les 37.5 annuités pour tous, la retraite à 60 ans à taux plein
> Pour l’abrogation des lois anti-immigrés, CESEDA et Hortefeux ; une carte d’étudiant = une carte de séjour.
> Pour l’amnistie de tous les réprimés des mouvements sociaux.
Nous sommes déterminés à construire la mobilisation dans nos universités et nos lycées, et l’unité d’action avec les salariés. Au rouleau compresseur du gouvernement, nous opposons la convergence de tous les secteurs attaqués, qui seule pourra le faire céder.
Nous appelons les universités à construire la grève avec piquets de grève dès que possible, comme seul moyen pour gagner et à bloquer les CA pour empêcher l’application de la loi.
Nous appelons aux manifestations des 30 Octobre, 8 et 20 Novembre, et à toutes autres initiatives lancées par les salariés.
étudiants occuper vos facs sans demander l’autorisation. Débarrassez vous de l’organisation hiérarchique, celle ci n’a aucune légitimité. Soyez convaincus par votre mouvement. Les facs ne sont pas la propriété d’une gouvernance mafieuse qui ne cherche qu’à garder ses privilèges aux détriments de toute une jeunesse qui bientot n’aura plus accès à l’université. Quant aux étudiants qui veulent continuer les cours qu’ils aillent se faire pendre. Ils ont peur de perdre une année, de ne pas réussir. Mais c’est quoi réussir ? Avoir un gros salaire et devenir l’enculé qui sert de Kapo au patronat et qui fait chier le prolétaire parce qu’il n’est pas assez rentable. Soutiens aux étudiants insurgés. Non à la privatisation. Notre vie nous appartient
… et vives les anarchistes et les gros égoistes (le systeme est pourri gnagnagni et gnagnagna…! pas content)
Si pour toi réussir c’est mettre tous les gens de la fac dans la merde au regard des écoles d’ingé , prépa et autres écoles qui font pas grève, et bien on peut dire qu’il y a 2 ans c’était réussi. et Merci encore pour tout
Dans le cadre de la journée d’action nationale, à quelle heure et où a lieu la manif à Nantes ???
Je souhaite juste rappeler aux visiteurs de ce site, que ceux qui font vivre le pays c’est les entreprises et à leurs têtes les patrons qui au lieu de passer leur temps à réfléchir sur le sens de la réussite, génère chaque jour des richesses qui permettent à tous de vivre plutot décemment. Je rappelle par ailleurs que le système si mauvais soit il respecte la démocratie. Alors, Staline n’a qu’a bien se tenir, je m’opposerai à toute décision arbitraire et illégitime. A bon entendeur…
« Quant aux étudiants qui veulent continuer les cours qu’ils aillent se faire pendre. »
Les étudiants grévistes prennent ils en compte le fait que tous les étudiants ne soient pas d’accord avec eux et ne partagent pas leurs idées?
Ils ont déjà bafoués la démocratie en manifestant contre ce que la majorité des français a voté car la réforme de l’université était connue et la France a dit « oui ». Les étudiants ont tous votés et même s’ils ne sont certainement majoritaires, il y en a.
Ils manquent de respect envers les profs et les autres étudiants en les prenant en otage dans les salles de cours. Ceux qui se lèvent vont juste prendre un café et non pas rejoindre votre mouvement! Ceux qui sont d’accord avec ce mouvement vous ont déjà rejoint car vous avez su communiquer.. mais ca vous dérange tellement qu’on se soit pas d’accord. Comme chaque année, ce sont une minorité d’étudiants (et pas représentatifs, du genre homme de + de 25ans aux multiples carrières universitaires..) qui font peur avec leurs actions et leurs mots violents.
Après 4années de travail, à me lever chaque matin et à payer de multiples impôts, je reprends les études à mes frais. J’ai payé pendant 4ans pour ces étudiants qui ne vont pas en cours, qui redoublent et qui sont financés par le contribuable. Les mêmes qui aujourd’hui me disent « d’aller me faire pendre ». Je suis d’accord avec l’autonomie des universités et eux non car les universités vont augmenter les droits d’inscription donc les dissuader de « faire carrière » à la fac, elles supprimeront peut être les redoublements donc exit les non motivés et il y aura peut être même une selection pour éviter au contribuable de payer pour rien..
Vous avez le droit de manifester mais accepter qu’on ne partage pas votre opinion, ce serait montrer de la tolérance.
Je demande un vrai vote à bulletin secret au sein de l’université et non pas un vote au sein d’une AG où seuls ceux qui sont d’accord sont présents. Je demande la démocratie !
La fonction commentaire n’a pas pour but de transformer le site en forum.
Elle sert à compléter ou rectifier une info, ou à pousser une analyse plus loin.
Les commentaires sans rapport avec l’article ou utilisant des formules insultantes ou diffamatoires seront retirés.
Soyez conscient-e-s que l’humour, les généralisations, les approximations passent difficilement et provoquent souvent des polémiques inutiles…
Soyez conscient-e-s que vous êtes sur un site dont le but est de visibiliser les luttes et permettre aux personnes en lutte de donner leur propre information.
Si vous n’êtes pas d’accord avec le droit de greve, il y a plein de blogs et d’autres sites où vous pouvez en parler, mais ici, cela n’a aucun interret s’il s’agit juste d’insulter les grevistes. Votre commentaire sera retiré immédiatement.
Ce ne sont pas les patrons qui génére les richesses
Ce sont les salariés.
Les patrons (des grandes entreprises) se contente de prendre des décisions arbitraire et parfois, quand ca tourne mal, de se barrer avec la caisse.
D’ou vient la légitimité du pouvoir des patrons, à part de leur fric et de leur faculté à lecher des cul pour arriver la ou il sont.
Ensuite produire des richesses c’est pas un but dans la vie.
Produire des richesses rime parfois avec :
Produire des armes
Produire des navions ou des voitures (qui n’auront bientot plus de petrole)
Polluer
Exploiter
Produire des gadgets inutiles, précaires et polluant
…
Les entreprises ne font pas « vivre le Pays », ils soumettent l’ensemble de la population au Service du Travail Obligatoire pour pouvoir survivre.
Travaillier plus pour réflechir moins.
Surtout ne pas se poser de questions ca fait mal à la tête après 8h de boulot, Télé, Dodo et demain on recommence…
Premièrement c’est vrai qu des tracts en pagaille ça ne pollue pas….
Deuxièment, c’est vrai que les patrons n’ont aucun esprit d’innovation de réflexion et ne font aucunement avancer le pays…
Troisièment, la réflexion pour moi est un travail de tous les jours
Quatrièmement, les richesses ne servent à rien, c’est tellement vrai que l’on vivrait tous mieux que si rien de tout ça n’existait.
Imposer sa loi par l’utopisme ça n’a pas de prix, c’est pour cela qu’existent tous les mouvements anarchistes: être plus démago, pour avoir le pouvoir…
Belle mentalité, comme quoi capitalisme et libéralisme n’ont rien inventé. Dédicace a Staline!
j’espère ne pas transformer ici les contributions en forum, mais la controverse est intéressante pour pousser l’analyse !
il semble que si l’on réfléchit un peu sur la démocratie telle qu’elle existe aujourd’hui dans notre pays et dans bien d’autre, le pouvoir de décision ne se situe certainement juste au niveau de la représentation. D’ailleurs se sont bien plus les « représentants » qui imposent leurs idées que l’inverse.
Par ailleurs si l’on réfléchit un peu à cette notion d’opinion, on arrive également à un problème pour la définir puisque les opinions sont fluctuantes et dépendantes beaucoup de ce que mettent en place des petites minorités très agissantes pour faire valoir les leurs.
À ce titre le patronat (sous entendu les grands patrons ce qui s’unissent derrière leur syndicat préféré le MEDEF) s’agite constamment pour faire valoir ses idées (le libéralisme : laissez nous faire ce qui nous plait) et se dotent de moyens considérables sur ce point, puisque les grands capitalistes de notre pays possèdent aujourd’hui la plupart des grands médias.
Enfin la gouvernance de notre pays se fait également par les différentes pressions que certaines catégories d’acteurs mettent en oeuvre sur nos gouvernants. à ce titre encore une fois les syndicats patronaux sont bien plus performants que les syndicats de salariés. ils ont une conscience de classe hautement poussée (qui peut par exemple se lire dans les résultats des élections, le MEDEF étant le seul syndicat qui est concentré ses votes (à 98%) sur le parti qui défend le mieux ses intérêts c’est à dire l’UMP).
par ailleurs la défense des ces intérêts de classe qu’ils mettent en oeuvre dans leurs votent, qu’ils défendent en se dotant des moyens de communication les plus important du pays, s’effectuent également par les menaces et pressions constantes (délocalisation, fuite des capitaux, licenciement…) qu’ils exercent sur nos « représentants » pour augmenter et préserver leurs intérêts privés.
Ainsi si certains se contentent de voter pour participer aux choix politiques de ce pays, d’autres trouvent des moyens d’actions qui sont bien plus efficaces pour orienter la gouvernance de notre pays (agir et tenter de transformer les opinions , pressions sur les gouvernants, …).
Avec le système de financement privé qui se met en place avec la LRU le patronat peut se doter d’un nouveau moyen de pression pour orienter les recherches et les formations à l’intérieur de l’université. Et ainsi étendre encore un peu plus son pouvoir.
Face à ça, encore conscient des rapports de force entre les différentes catégories d’acteurs qui existent dans notre société, des étudiants, syndiqués ou non, s’unissent pour tenter de transformer les rapports de force et maintenir des universités un tant soit peu indépendantes des grands détenteurs de capitaux (dont la philosophie reste le cumul le plus important possible de capitaux pour eux-mêmes). Pour préserver un niveau de financement publique des formations universitaires déjà très bas. Pour maintenir un peu d’égalité entre les différentes universités de France (pour éviter la mise en place d’un système universitaire à deux vitesses).
Pour limiter les frais d’inscription à la fac, pour éviter qu’une sélection par l’argent s’effectue à l’entrée comme c’est déjà le cas dans nombre d’écoles privés (commerce, management, …). voila pour ce qui concerne la seule LRU.
Conscients que les transformations qui ont court à l’université procèdent de la même dynamique que celles dans les services publiques, celles des conditions de vie et de travail des salariés en général, mais aussi des immigrés. que face à une catégorie d’acteurs très puissante l’unité vaut mieux que des combats catégoriels chacun dans son petit coin avec son maigre pouvoir. les étudiants se dotent de revendications qui ne concernent pas seulement leur situation actuelle et catégorielle.
Conscients que face à ces rapports de force individuellement on est rien, utiliser comme moyen de se mobiliser collectivement un blocus permet à tous de participer aux différentes activités pour faire vivre le mouvement de contestation. (rappelons que le blocus est voté dans des assemblées générales où chacun peut se rendre, dont les horaires et lieux sont affichés à la vue de tous plusieurs jours à l’avance.)
Certes monsieur le Leader patronale vous appartenez à une catégorie qui a une conscience de classe bien plus poussée que la notre, des moyens de mobilisations et des formes de mobilisation bien plus importants que les notres pour faire pression sur nos gouvernants. Et si nous nous résolvons au silence et à l’inaction ces rapports de force irons bien sûr toujours dans le même sens. d’où votre intérêt de nous faire passer pour des stalinistes afin de tenter de nous museler.
Enfin petite parenthèse pour participer au débat : salariés versus patrons qui crée les richesses? Nous savons fort bien qu’en règle générale (mise à part les patrons TPE qui subissent de plein fouet les mêmes pressions que les salariés des grands patrons sur leurs revenus) un patron n’embauche pas un salarié qui ne lui rapporte pas au moins trois fois ce qu’il lui coûte (salaires et charges compris bien sûr). Par ailleurs il existe des entreprises qui fonctionnent très bien sans patron (par exemple les SCOPs).
Pour ce qui est de l’esprit créatif et d’innovation, il ne suffit certes pas de débattre sur la répartition des revenus créer par le travail (capital versus travail), il conviendrait également de s’interroger, comme monsieur le leader patronal vous nous y invitez, sur la répartition des tâches dans la production. L’organisation actuelle du travail prive une grande partie des salariés de pouvoir de création, les maintient dans des tâches répétitives difficiles et souvent avec dommages sur leur santé (voir par exemple la multiplication des Troubles Musculo-Squeletiques, les différences d’espérance de vie entre catégories socio-professionnelles, etc).
merci pour finir de venir nous aidez à pousser la réflexion un peu plus loin. Si certains s’accordent à dire que les débats à la fac sont trop politisés, je vois que vous vous nous invitez plutot à débattre sur des thèmes beaucoup plus larges comme la création et la répartition des richesses, de l’organisation du travail et de la production, de la liberté et de la démocratie!