Plus d’une soixantaine de personnes s’étaient réunies dans une salle pleine pour soutenir les 3 inculpés Bretons lors de leur procès au tribunal de Saint-Nazaire.

Il leur était reproché des « dégradations » faites au mois d’avril dernier sur des symboles représentant la région « Pays de la Loire » à La Baule et à Assérac, notamment une statue à la mémoire d’Olivier Guichard, son premier président (non élu).

Pour témoigner en leur faveur et revendiquer le côté politique de cette action étaient présents : Naig Le Gars, présidente du groupe Union démocratique bretonne (UDB)/gauche alternative, Émile Granville, ancien président de Bretagne Réunie (ex-CUAB) et représentant du Parti Breton, Jean Ollivro enseignant-chercheur à Rennes. L’avocat-maître des 3 inculpés était Erwan Le Moign.

En face d’eux ??? Personne. Les maires des communes ne s’étaient pas portées parties civiles, et aucun représentant de la région « Pays de la Loire » n’avait fait le déplacement jusqu’au tribunal… À croire que la région « Pays de la Loire » préfère éviter la confrontation plutôt que de mettre sur la table le débat sur sa légitimité d’exister… Il est bien plus facile de lancer des campagnes de propagande monstrueuses à 1 million d’€ !

Le procureur (Jean-Marie Blin) a bien tenté d’occulter le côté politique de ce procès en les comparant à des « tagueurs impubères » mais rien n’y a fait. Au final, et dans une bonne ambiance (applaudissements, micro de Naig Gars coupé pendant sa prise de parole, rires & menaces d’évacuation, …), les faits ont été re-qualifiés en simple « inscriptions ».

Les 3 inculpés sont donc condamnés à 500 € d’amende avec sursis. Une peine symbolique donc… Cette décision nous encourage donc à continuer la lutte pour la réunification de la Bretagne, et ce par diverses actions de désobéissance civile s’il le faut.

Toutes les personnes voulant participer aux frais juridiques de cette affaire peuvent également faire leur dons à Skoazell-Vreizh http://www.skoazell-vreizh.org/ . La solidarité est un élément important qu’il ne faut pas négliger dans les luttes que nous menons face au déni démocratique de la région « Pays de la Loire ».