Ces 25 et 26 avril 2024, deux événements dans le 44 (ci-dessous), puis une proposition d’action photo contre la mise en service de l’EPR de Flamanville et contre la relance du nucléaire ; plus bas, le communiqué de la Coordination Nationale Antinucléaire et toutes les actions annoncées en France.

  •  à La Bernerie-en-Retz : jeudi 25 avril à 20 h 30
    au cinéma Jeanne d’Arc 15 rue de la Mer
    Projection de « Tchernobyl, le monde d’après », un film de Marc Petitjean et Yves Lenoir, suivi d’un débat avec Yves Lenoir    ———————
  • à Nantesvendredi 26 avril – Place du Commerce
    Exposition de photos des « liquidateurs » de Tchernobyl et distribution d’un tract.
    Mise en place de l’expo à partir de 11 h, puis présence et distribution de tracts jusqu’à 18 h. Vous pouvez nous aider par une présence sur des tranches de deux heures, merci de nous répondre à sortirdunucleairepaysnantais@laposte.net afin que nous puissions former des équipes. Merci à vous.

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Proposition d’action photo antinucléaire de la coordination Nord-Ouest
Le 26 avril prochain, la catastrophe nucléaire de TCHERNOBYL entrera dans sa 39e année. Depuis 1986, la terre est irrémédiablement polluée, les « liquidateurs » ont succombé, mais pas les infirmes et des bébés contaminés même « in utero ».

De plus, la guerre contre l’Ukraine ravive les menaces que le nucléaire civil ajoute à celles d’une guerre atomique.

Pour montrer que les antinucléaires n’oublient pas et qu’ils refusent la relance du nucléaire en France et ailleurs, voilà une action simple, tranquillement engagée, initiée par « Le nucléaire en questions ».

Pour participer à cette action, c’est simple : vous pouvez demander le 26 avril que votre photo soit prise lors de l’action de Nantes, Place du Commerce (nous aurons les panneaux imprimés), soit vous suivez cette procédure simple chez vous:

1/ Téléchargez le visuel en PDF sur ce lien :

https://www.sortirdunucleaire.org/Action-photo-contre-l-EPR-de-Flamanville?var_mode=calcul

2/ Imprimez ce visuel en format A4 « paysage » et en couleurs

3/ Prenez-vous en photo avec ce visuel. Devant un paysage typique de votre région ou lieu symbolique si possible.

4/ Postez la photo sur les réseaux sociaux et envoyez une copie à l’adresse nucleaireenquestions@gmail.com

ou eprstopcaen2024@mailo.com

ou contact@stopeprpenly.org

Ceci quelques jours avant le 26 avril afin que le groupe NUCLÉAIRE EN QUESTIONS puisse combiner toutes les photos dans un grand visuel.

 

Finalité ?

A) Montrer la présence des antinucléaires sur les réseaux sociaux…

B) La création d’une grande affiche avec tout plein de selfies pour montrer la multitude antinucléaire…

À vous de jouer !

Merci à vous.

NUCLÉAIRE EN QUESTIONS
http://lagrandemarche.org/

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Collectif  STOP-EPR NI À PENLY, NI AILLEURS , La Base_24 Boulevard de la Marne 76 000 ROUEN  06 70 90 37 88 / contact@stopeprpenly.orghttp://stopeprpenly.org

Manifestations régionales contre l’industrie nucléaire, sa relance et ses accidents le week-end du 26 avril 2024 – date de l’accident de Tchernobyl il y a 38 ans / Communiqué de presse de la Coordination Antinucléaire. La France en route vers une nouvelle catastrophe nucléaire ?

Ce 26 avril 2024, près de 4 décennies après la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, des actions antinucléaires régionales alertent sur les risques que continuent de représenter les centrales nucléaires en fonctionnement, mais aussi sur le danger d’envisager d’en construire de nouvelles.

38 ans plus tard, une catastrophe toujours en cours

Cela fait 38 ans que la catastrophe nucléaire de Tchernobyl a eu lieu et elle est toujours en cours. Le cœur explosé du réacteur forme un magma radioactif qui, même recouvert d’une arche étanche, reste très dangereux. En Ukraine et en Biélorussie sur des milliers de km², l’eau et la terre sont contaminées pour des dizaines de milliers d’années. Les populations continuent et continueront à consommer des aliments (légumes, fruits, viande, lait…) contaminés impactant leur santé, et aujourd’hui 80 % des enfants souffrent de maladies. C’est une caractéristique des accidents nucléaires : ils durent un temps indéterminé. À Fukushima aussi, la radioactivité continue de se dégager… Le nombre de morts dus à la catastrophe n’est toujours pas connu : on continue de mourir à cause de Tchernobyl. D’après les données du ministère de la Santé publique ukrainien, 179 046 liquidateurs sont décédés entre 1997 et 2006. Combien avant et combien depuis ? À l’époque, les autorités de protection nucléaire françaises avaient osé prétendre que le nuage radioactif s’était arrêté à nos frontières. Depuis, on a réformé l’organisation de la protection nucléaire en France. Mais le dernier projet de loi sur la fusion entre l’Autorité de Sûreté Nucléaire et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire permet de revenir à la situation au moment de Tchernobyl : un bond en arrière de près de 40 ans du point de vue de l’information.

En France, prolongation des centrales, relance de projets de réacteurs et réforme de l’ASN et de l’IRSN nous mettent en danger

Cette année, ce jour de commémoration de la catastrophe de Tchernobyl revêt une signification particulièrement amère. Le Président a en effet annoncé une relance rapide du programme nucléaire, civil et militaire. Et pour aller plus vite, il a décidé de s’affranchir d’un certain nombre de précautions légales. Nous avons pourtant déjà frôlé plusieurs fois la catastrophe en France (fusion partielle du cœur à Saint Laurent des Eaux en 1969 et 1980 par exemple). Le gouvernement ose annoncer la construction de 6 EPR2 d’une puissance unitaire de 1 650 MW, un projet encore jamais réalisé en France. Et cela, alors qu’EDF n’a toujours pas réussi à terminer le chantier de l’EPR de Flamanville, un chantier qui dure maintenant depuis 17 ans. Mais les aciers du couvercle et du fond de cuve ne sont pas conformes, et il y a des soupçons de falsifications sur d’autres pièces. La facture a été multipliée par six d’après la Cour des comptes. Le Président Macron prétend aussi lancer une filière de SMR (Small Modular Reactor). Pour le moment, les SMR n’existent en France qu’à l’état de vague projet. Enfin, il compte encore prolonger la durée de vie des centrales existantes : non seulement cela va coûter cher en révisions (une centaine de milliards d’euros d’après la Cour des comptes), mais c’est particulièrement dangereux, tant en termes de fonctionnement quotidien (corrosions et fuites) que de risques d’accidents. Dans le même temps, à Bure se resserre l’étau de CIGEO, ce projet hallucinant d’enterrer des déchets dangereux de façon irréversible pour des centaines de milliers d’années à 500 mètres de profondeur. La relance est aussi militaire. L’armée envisage d’utiliser la centrale de Civaux pour fabriquer du tritium à usage militaire en irradiant du lithium (en plus du tritium déjà rejeté dans l’eau de manière légale). Pour quel risque supplémentaire de catastrophe ?

Des actions régionales contre la relance et la prolongation du nucléaire civil et militaire

À l’appel de la Coordination antinucléaire, nous rappellerons donc cette catastrophe. Cette année encore, nous manifesterons notre opposition radicale au nucléaire civil et militaire et à la relance de cette industrie mortifère par des événements à travers toute la France du 25 au 28 avril :

Courant 2023, une Coordination antinucléaire s’est constituée et a rédigé ses Raisons d’Être. Le 12 mars 2024, lendemain du jour anniversaire du début de la catastrophe de Fukushima, une chaîne humaine européenne a eu lieu à Strasbourg. Puis, le 23 mars, il y a eu une importante manifestation à Caen pour dire non au démarrage de l’EPR de Flamanville. C’est à de multiples voix que nous appelons aux manifestations régionales du 25 au 28 avril et à un événement national le 12 octobre prochain.