Les forces d’occupation israéliennes lancent un raid violent sur la mosquée Al-Aqsa
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Dans la nuit du 4 au 5 avril 2023, l’occupation israélienne a lancé un raid violent sur la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem occupée. Celui-ci a débuté aux alentours de 22H quand des policiers ont commencé à chasser des Palestiniens des cours de la mosquée, empêchant des dizaines de musulmans de pratiquer l’Itikaf. Dans le but de les expulser, l’armée israélienne a brisé des vitres de la mosquée Qibli et a tiré des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes.
L’Itikaf est une pratique religieuse qui consiste à rester à l’intérieur des mosquées pendant la nuit (voire plusieurs jours) afin de prier, elle est particulièrement répandue durant le mois sacré du Ramadan. Rappelons que la Mosquée Al Aqsa est le troisième lieux saint de l’Islam. C’est un ensemble d’édifices religieux dont le Dôme du Rocher, l’esplanade et plusieurs mosquées, dont la Mosquée Qibli.
A l’issue cette offensive coloniale, plus de 400 Palestiniens ont été arrêtés et des dizaines ont été blessés. Afin de dénoncer cette nouvelle agression, des manifestations spontanées ont été organisées à Gaza et dans plusieurs villes de Cisjordanie et en Palestine de 48. L’ensemble des factions palestiniennes ont dénoncé cette attaque et plusieurs roquettes ont été tirées depuis Gaza vers des colonies israéliennes, en particulier à Sderot. En réaction, l’aviation israélienne a bombardé plusieurs sites à Gaza dans la matinée du 5 avril. Parallèlement, des fusillades ont éclaté contre l’armée d’occupation dans plusieurs villes, notamment à Bethléem et Jénine.
Comme le souligne Jaldia Abubakra du mouvement Masar Badil : « L’agression sioniste continue contre notre peuple dans la mosquée bénie Al-Aqsa à Jérusalem et à Gaza assiégée. Elle a lieu au milieu du silence international officiel, tandis que notre peuple palestinien poursuit sa lutte et sa détermination, protégeant et défendant sa présence à Jérusalem, au Naqab, à Haïfa et à Naplouse avec la force et la détermination populaires. […] Nous rejetons les tentatives répétées des sionistes de transformer la lutte en une guerre de religion ouverte ».
Le Collectif Palestine Vaincra dénonce cette nouvelle agression coloniale permise grâce à l’indéfectible soutien des puissances impérialistes occidentales à l’occupation israélienne qui joue leur rôle de poste avancé dans la région. Par ailleurs, les condamnations hypocrites de l’Autorité Palestinienne, de la Jordanie ou de l’Égypte ne doivent pas nous faire oublier que ces régimes font partie du problème en normalisant leurs relations, en réprimant la résistance palestinienne et en coopérant avec cette entité criminelle. Plus que jamais, le peuple palestinien doit pouvoir compter sur notre solidarité, notamment à travers la campagne internationale de boycott d’Israël et des entreprises qui sont complices de ces crimes de guerre.
https://palestinevaincra.com/2023/04/les-forces-doccupation-israelienne-lancent-un-raid-violent-sur-la-mosquee-al-aqsa/
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Mercredi soir, les forces de police et l’armée d’occupation ont à nouveau été envoyées par les fascistes au pouvoir à la Mosquée al-Aqsa pour en expulser par la force la plus sauvage les Palestiniens en prière, en cette période de Ramadan.
La police israélienne a détenu mardi des dizaines de fidèles musulmans palestiniens à l’intérieur des cours de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem occupée, permettant en même temps l’entrée de fanatiques juifs . Plus de 160 colons juifs soutenus par l’armée ont fait irruption dans les cours de la mosquée Al-Aqsa, accomplissant des rituels talmudiques et provoquant les fidèles palestiniens.
Les forces d’occupation ont forcé les journalistes et photographes de Jérusalem à quitter la rue Bab Al-Silsilah, après les avoir évacués de la mosquée Al-Aqsa et les avoir empêchés de couvrir leur brutalité.
Ça serait naïf de ne pas voir qu’Israel veut la guerre comme chaque fois qu’il y a des enjeux intérieurs entre tendances sionistes aussi fascistes les unes que les autres. Saccages de mosquées, attaques contre les ghettos palestiniens, bombardements de Gaza, du Liban, de la Syrie… Le tout avec la bénédiction de la « communauté internationale ».
Il est donc inutile de se faire d’illusions sur les manifestations anti-Netanyahou, d’où les Palestiniens sont exclus. Le sionisme reste un système raciste et d’apartheid.
“Des généraux, des membres des services secrets, des organisations de réservistes, ont dirigé ces manifestations où les drapeaux israéliens étaient omniprésents. Ils/elles représentent bien cette fraction importante de la société israélienne qui veut vivre « à l’européenne » en jouissant pleinement des richesses engrangées par les technologies de pointe, les ventes d’armes ou le savoir-faire en matière de répression. Comme Itamar Ben Gvir a affirmé qu’il allait aussi s’en prendre aux « Juifs déloyaux », les manifestant.es exigent la démocratie … pour les Juifs/ves.
C’est bien là qu’est le problème : 50 % de la population entre Méditerranée et Jourdain est palestinienne. Cette population a été fragmentée en de nombreux statuts de domination différents. Elle réclame l’application du droit international : fin de l’occupation, de la colonisation, du blocus de Gaza, destruction du Mur, libération des prisonniers, égalité des droits pour tous, droit au retour des réfugié.es palestinien.nes. De tout cela, il n’est pas question pour la grande masse des manifestant.es. Le régime d’apartheid, terme utilisé par la plupart des associations défendant les Droits de l’Homme partout dans le monde, est réfuté par ces partisan.es de la démocratie sélective.
Israël est un État ethnique où les droits dépendent de l’origine. Les citoyens non juifs (plus de 20 % de la population) ont légalement la nationalité « arabe », « druze », « circassienne » ou « bédouine ». Jamais palestinienne. De très nombreux métiers leur sont interdits. Ils/elles n’ont pas le droit d’habiter dans la plupart des villes. Le taux de pauvreté chez eux/elles est 3 à 4 fois plus important que dans la population juive. Un véritable nettoyage ethnique est en cours depuis des années contre les Palestinien.nes dans le nord du désert du Néguev/Naqab. Où est la démocratie pour eux/elles ?”
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