Libération vendu à sarkozy via le baron
Catégorie : Global
Thèmes : Archives
Depuis ce matin, et un page explicative de Serge July dans Libé à garder dans ses archives, tant elle recelle de mauvaise foi, de non dit, d’oubli et d’hypocrisie, la vente de Libération à Edouard de Rothschild est quasi officielle. Au-delà de la vente du journal de Sartre à un baron – sans besoin de commentaire – il est utile de resituer le seigneur Rothschild sur l’échiquier politique. Voilà, pour commencer, un petit article paru dans le magazine
Challenge SARKOZY : Les cadres de réserve
Edouard de Rothschild, 46 ans, président de France Galop Sarkozy a une relation étroite avec Edouard de Rothschild, qui a pris la succession de Jean-Luc Lagardère à la tête de France Galop. Le ministre le considère comme un très grand patron. Mais ils sont avant tout amis. « Nicolas Sarkozy aime avoir des relations profondes avec des gens qui ne sont pas forcément des flamboyants du monde des affaires » , dit Claude Guéant.
Ou un autre paru dans le point….
Sarkozy : la mascotte des patrons
En effet les dirigeants d’entreprises avaient l’impression que personne ne les comprenaient. Même à droite Chirac et Raffarin restent sourd à leurs idées. Mais Nicolas Sarkozy redonne espoir à la plupart des patrons. En effet son frère Guillaume Sarkozy est également chef d’entreprise et membre du MEDEF. Nicolas Sarkozy contrairement à nombre d’hommes politiques, n’a aucune sorte de prévention contre les patrons. Beaucoup d’hommes politiques ne préfèrent pas s’allier avec car ce ne serait pas très « populaire » pour eux par contre l’actuel ministre de l’économie s’affiche avec sans complexe. Sarkozy est avocat d’affaires de métier et il a fait un passage au budget sous le gouvernement Balladur. Donc il connaît un grand nombre de dirigeants. Ce dernier est proche de Edouard de Rothschild. Ils sont déjà partis ensemble en vacances.
En résumé, à moins d’une réaction peu envisageable de la rédaction de Libération, le journal tombe entre les mains de Sarkozy via Rothschild. On comprend d’ailleurs mieux, vu cette amitité, ce qui a poussé ce dernier à investir dans libé à trois ans de l’élection présidentielle. En conséquence, j’appelle toutes les volontés critiques à suivre mon exemple : le boycott pur et simple de Libération.
Moi pareil, j’achetais Libé tous mes matins depuis des années, mais j’ai décidé d’arrêter. Je ne donnerai plus un seul centime à ce journal car je ne veux pas cautionner un baron venu nous sarkozyzer le cerveau. Dommage pour les journalistes que j’aime bien. J’espère que beaucoup d’entres eux auront l’opportuné de partir de Libé au plus vite et les retrouver un jour dans un quotidien indépendant.