Sur les soi-disants groupe affinitaires sur rennes

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partie 1
si j’écris, c’est parce qu’enfin, j’ai envie que ça sorte à plus grande échelle.
que quoi sorte ?
des trucs, des trucs que je me rends compte depuis longtemps, d’autres depuis moins longtemps.
peut etre vous l’avez pas remarqué, peut être si, mais pas dans le bon sens.
j’ai pas l’impression que ça m’aide beaucoup, mais je ressens le besoin de le faire, j’ai besoin d’en parler, de vous dénoncez, mais bon, vous allez quand même restez groupés.
anyway. ce dont je vais vous parlez, c’est de chez vous. ceux qui ont un appartement ou même un squat alors qu’ils peuvent easy avoir un appart ou milles potes pour les héberger. de tous ceux qui ont des relations avec des gens, avec qui, à la fin, ont leur fait ressentir qu’on est pas chez eux.
(du coup, calmez vous, je parle en mon nom)
voilà, donc, ce site, c’est le bon public
cherchez pas loin, cherchez pas en dehors de chez vous, regardez pas chez le voisin, je parle de vous tous, et pluss si j’ai pas été chez toi et que vous voyez pas qui je suis
partie 2
encore une fois, va falloir gueuler
je vais pas citer de lieux, ni de gens, enfin leurs noms quoi.
par contre, je vais citer des exemples que j’ai vécu ou que d’autres que moi m’ont raconté. ou directement les interpréter
pour infoclaire : je vais pas tout dire, je vais pas faire une argumentation détaillé, je vais pas faire thèse antithèse caca, je vais pas faire un manifeste, pas faire un torchon universitaire
pas parce que je veux pas, pas que vos moyens d’expression me débectent, pas parce que je veux pas vous copier et faire comme vous, à parler calme/raisonnée/non violent/bienveillant/hippie français
mais parce que
c’est clair ?
non, je sais, de tout façon, continue à pas faire d’efforts pour me comprendre : it’s the right way
et dernière clarification avant le show, ce texte est exempt de nuances, mais j’ai pas que ça a faire de vous rassurer, je vous laisse perdre votre temps à tomber dans le piège de ne voir que strictement ce qu’il y a dans le texte, et d’imaginer l’en dehors qu’à partir du texte, et faire des conclusions hatives sur ma personnalité, mes points de vues sur d’autres trucs, en prenant qu’un mot etc, comme vous savez si bien faire
ou l’autre piège de lire et relire ce texte pour trouver la subtance politique quelconque
dans les deux cas, vous allez le faire anyway
partie 3
quand on héberge tout le temps ses potes blancs bobos bourgeois dont certains ont une autre maison, on refuse pas à un mec non-blanc l’hebergement pour quelques nuits pour cause de “trop de passage récemment”
lol… lol … lol … (<– ça c’est de l’argumentation )
alors en plus, y a de la “récup” à ce lieu, et tu t’attends à avoir tranquillité et confort qui vient avec ton loyer et ton esprit de colon ?
en plus, dans ce lieu, y a de la place de ouuuf. au moins 10 personnes dans le vrai besoin qui pourrait habiter la.
mais non, on va plutot les laisser hors de chez nous, faire des trucs, des réus, parler, faire des repas, des manifs, et les rendre accros au miettes d’attention qu’on leur file ET rester confort chez nous
Arrêtez avec vos fuck la binarité. vous savez pas vous en sortir. vous êtes mega binaire, mega cartésien, mega catho, mega etat français.
en fait, ou tu m’ignores complètements, ou tu me donnes beaucoup d’attention.
dans les deux cas, je vois bien que tu me vois pas comme tes congénères.
et tu passe de l’un à l’autre en un clin d’oeil
donc stop sla péter antiraciste d’état, regarde toi dans le miroir.
quand j’arrive chez toi et que tu te forces à me proposer à boire ou à manger alors que t’es trop gênée de me voir. lol
en faisant ça, c’est comme si tu comparais ton doigt et un iceberg se situant à l’horizon, et t’en conclus que l’iceberg et tout petit, ça va passer.
et en plus, sans moi/nous, t’aurai même pas vu cet iceberg, t’aurai continuer à bouffer devant nous sans rien me proposer.
par contre, quand tu viens chez moi, t’hésites pas à venir les mains vides et tout prendre, clopes, bière, bouffe, et bien sur tu laisse la vaisselle impropre. si ça c’est pas une attitude de colonisateur/colonisatrice, c’est quoi ? (oui je sais tu vois milles autre trucs que ça pourrait être, trop cool ta vie)
juste de la consistance quoi. comment ça se fait qui tu vis si bien mal avec tes congèneres.
je veux dire, t’arrives si bien à coexister avec tes potes pas sincères, tes machos qui trainent, et quand tu nous donnes de l’attention, tu nous fais croire que c’est pareil, mais je vois pas la persistence sur la durée, c’est toujours momentanée, et que quand ça t’arrange, sinon, tu fais pas la bonne gueule. et à partir de là, t’as l’air d’avoir pas grand remord à nous voir nager dans la merde, surtout quand on est plus sous tes yeux, for sure
tu crois vraiment que tout ces moments qu’on a passés ensemble, où tu as dis des trucs, où tu parlais, où t’as posé des questions, où tu parlais politique ou tu parlais féminisme, quand tu me tenais la jambe, ou quand y avait pas de réaction à mes paroles, avec vos sourires au lèvres, ou votre calme hippie, vos interrogations curieuses, ou même vos compliments.
et bah donc, tu crois que tu n’étais ni inquisiteur, ni enquêteur, ni violent, ni agressive ?
a contrario, quand je te qualifie de colonisateur ou de connard, tu le prends perso et tu m’attaques sur l’utilisation de ma violence, comment on avance pas main dans la main,
alors que si j’avais enrobé ça dans du miel tu vas culpabiliser et rien changer ou vite fait discuter du fond pour montrer que t’as compris. SUPER!
alors qu’en fait, soyons re-clair, c’est toi le colon.
t’es l’humain, je suis le serpent. tu me vois t’as super peur de moi, moi, je te regarde juste pour m’assurer que tu vas pas m’attaquer, et toi t’interprètes ça comme de la menace, voire déjà de l’agression. mais pourquoi t’as brulé ma forêt connard.
c’est pluss facile à comprendre les métaphores écolos ?
ou t’as besoin de métaphores féministes ?
il faut que je crie au viol pour que tu ai un chouilla de compréhension suffisante pour que tu puisses être dans une posture où tu pourrais m’écouter?
ah la la, vos évidences me tue
bon bah voilà, j’en ai déjà trop dit là.
c’était un mini bilan de vos systèmes entre blancs.
ps: merci d’être jamais passé chez moi alors que vous habitiez à coté.
merci de ne jamais m’inviter à vos fêtes
merci de garder pour vous vos thunes, vos réseaux, vos compétences vos matos
merci de nous laisser dans la merde, de nous aider 2 secondes, et de plus nous contacter.
merci qu’on soit votre dernier choix.
merci de nous filer vos miettes de pains.
merci à votre violence de la différence, et à celle de l’indifférence
en fait vous êtes quasi tous des fachos, et vous mettez autant d’attention qu’une MP à vouloir que je reste ici.
et arrête avec ta sauce soja, c’est pas ta sauce soja déjà, c’est ma sauce soja. ensuite, ta bouffe est dégueu, ta bouffe est dégueu, ET tu sais pas cuisiner
si ça t’a fait mal, la dernière phrase, (et que t’es pas d’accord), c’est que d’une façon ou d’une autre, tu crois que je crache sur ton drapeau français, ce qui est le cas mais pas dans cette phrase, mais surtout, t’as toujours le drapeau en toi
merci de lire ce texte, mais surtout merci du fait que tu te focalises sur ta vie et sur l’impact que ça va avoir sur la tienne plutot que la mienne. merci
voilà, dernier conseil, surtout ne pensez pas à moi, à part que ça soit pour me discréditer, blamer ou révéler qui je suis, surtout ne pensez pas à tout ce que ça a du être pour moi de vivres à vos cotés.
et surtout, restez cartésien, ne sortez pas du texte
alors, pour me criez dessus psychicsnake@lavache.com
pour du whitetear psychicsnake@lavache.com
pour du whitesplaining psychicsnake@lavache.com
pour m’encourager sincèrement psychicsnake@lavache.com
pour me tuer psychicsnake@lavache.com
pour entamer un dialogue avec moi (bon courage) psychicsnake@lavache.com
pour vraiment entamer un dialogue avec moi psychicsnake@lavache.com
donc voilà, si vous voulez me parlez, c’est par mail d’abord et avant tout
c’est parti
rennes novembre 2018
en pluss comment ils/elles t’ont infantilisé-e ?
un commentaire a été caché. C’est possible d’échanger sur le fond sans directement vouloir passer au polémique qui obsède certain.e.s (appelos, racialisme).
C’est pas juste une obsession, çà s’impose à nous, le vocabulaire employé dans le texte est explicite.
En plus il ne faut pas oublier que l’axe Nantes-Rennes est un bastion du Parti imaginaire, on le subit, donc c’est logique qu’on en parle beaucoup ici.
Je connais pas Rennes, ni le contexte dont tu parles, mais je comprends pas du tout le rapport entre le fait que des gens n’ont pas envie d’être pote avec tout le monde (c’est un peu ce que tu leur reproches, qu’ils soient pas vraiment tes potes) et le fait d’être un colon. Tu parles de quoi en disant “colons” dans ce contexte ? À la limite, quand tu essaies de t’incruster chez les gens en t’attendant à ce qu’ils s’occupent de toi c’est toi qui te comporte en colon !
Moi je suis une meuf, eh bien quand des gens ne m’apprécient pas (et heureusement que tout le monde ne m’apprécie pas !) je ne sors pas mon victimisme féministe en les traitant de sales machos parce qu’ils ne m’auront pas fait à bouffer si je m’inscruste chez eux ! Alors que toi, tu utilises le terme “blanc” en permanence pour appuyer que ces gens sont des vilains ! Mais tu te rends compte que tu t’essentialises toi aussi en faisant ça, et que tu réduits les rapports humains à des échanges impossibles entre des catégories hermétiques que cette société essaie de créer ???
Je crois que tu attends des gens qu’ils jouent les mères Theresa, les paternalistes avec toi, et tu te vexes parce qu’ils ne le font pas. Et sérieusement, je te connais pas, mais vu ce que tu penses, t’as quand même de la chance que ces gens te foutent pas hors de chez eux à coup de pied au cul, parce que moi c’est ce que je ferai si quelqu’un vient chez moi et ensuite m’insulte dans des textes.
Ce que tu ne comprends pas, c’est que l’amitié ça ne se force pas … moi les gens avec qui je n’ai rien à partager je m’en fout complètement, qu’ils soient bleus, jaunes, roses, à paillette ou avec des strass. Parce que j’ai pas assez d’énergie au quotidien pour jouer l’assistante sociale ou l’éducatrice, et que moi je m’occupe de moi-même et c’est beaucoup, et parfois je me sens très seule, mais la vie c’est comme ça, et je n’en veux pas aux gens de ne pas s’occuper de moi comme s’ils étaient mes parents, et je n’attends pas des rapports fusionnels dès que je vais chez des gens … ça me ferait plutôt flipper, mais c’est sans doute ma misanthropie qui parle là.
Si tu veux te faire des amis ne va pas dans des squats … va dans un club de scrabble, ou de n’importe quoi. Mais exiger des gens, parce qu’ils véhiculent certaines idées, qu’ils te prennent en charge, c’est vraiment super chelou … ne le prends pas mal, mais tu essaies de correspondre à la définition même du boulet, à vouloir qu’on s’occupe de toi, qu’on dépense son énergie pour toi, sans aucune raison, sans même t’apprécier, mais juste parce que tu t’imposes et te pose en victime.
Parlons cash! Les commentaires ne sont ni cachés, ni modérés, ni fermés: ils sont tout bonnement effacés ou désactivés.
Ils sont marrants à Indymedia, vous nous avez abreuvé pendant des mois de textes dénonçant les pratiques dégeulasses de ces même partisans imaginaires. Vous avez relayé des groupes politiques comme, par exemple, le collectif Racine à Nantes véhiculant la haine du métissage et l’injonction communautaire. Et il faudrait être calmes et stoïque et ne pas être obsédés par çà. C’est pas juste un sujet d’étude universitaire à discuter sereinement dans un salon. Y en a qui la subisse toute cette merde. Pas question de servir de marche-pied à des universitaires aux dents longues! Arrêtez d’être hypocrites et de jouer les neutres!
c’est cela, c’est sans doute les modos qui font les publications sur ces sujets depuis des mois. Je dis pas la critique de pratique de groupe politique n’ont pas leur place ici, juste c’est relou de toujours en revenir à la moindre publication autour de ça. C’est bien connu on est forcément des blancs cis valide issus de la bourgeoisie. Les commentaires me semble c’est fait pour causer autour d’un texte, pas pour les détourner à la moindre occaz et venir faire le rageur.
L’aide à la modération du site bizarement ça tente pas grand monde, et souvent non plus ça n’a rien à faire des risques que prennent les personnes à tenir un outil sécurisé, ici comme sur d’autres plateformes.
“c’est sans doute les modos qui font les publications sur ces sujets depuis des mois.”
Vous avez eu raison de les publier mais vous avez le choix de le faire ou de ne pas le faire. Faut assumer le fait que toute neutralité soit impossible.
“Je dis pas la critique de pratique de groupe politique n’ont pas leur place ici, juste c’est relou de toujours en revenir à la moindre publication autour de ça.”
C’est sûr que tant que le problème subsiste, c’est logique qu’on y revienne encore et encore. Cà suffit pas de faire un constat et ensuite on passe à autre chose.
“C’est bien connu on est forcément des blancs cis valide issus de la bourgeoisie.” Ce n’est pas du tout mon langage, je n’ai pas mon doctorat en déconstruction.
“Les commentaires me semble c’est fait pour causer autour d’un texte, pas pour les détourner à la moindre occaz et venir faire le rageur.”
Je vois pas en quoi faire le constat d’un conflit entre ces deux groupes, c’est détourner le texte. Réduire tout à des conflits de personne, c’est dépolitiser le sujet. Avoir la rage n’est pas une tare!
“L’aide à la modération du site bizarement ça tente pas grand monde, et souvent non plus ça n’a rien à faire des risques que prennent les personnes à tenir un outil sécurisé, ici comme sur d’autres plateformes.”
L’argument récurrent du monde militant: “Si t’est pas content t’as qu’à le faire toi-même! “Arrêtes de faire le consommateur!” Et vous croyez que vous êtes les seules à prendre des risques?!
Franchement, grosse ambiance. Vivement l’élèvement du niveau de conscience qu’on sent poindre dans ce magnifique texte !
Les personnes ciblés ne sont pas appeliste. Pas la peine de polemiquer la dessus.
Zut ! Les blancs ont colonisé Rennes !
Alerta anti-impérialiste !
Sérieusement, ce texte ressemble à un fake tellement l’auteur se ridiculise de ouf. Mais c’est ni le premier ni le dernier à jouer la victime parfaite sans aucun défaut ni reproche à juste dire que les autres sont d’affreux “fachos” (ces derniers temps le stigmate typique c’est plutôt “mec blanc cis hétéro caca” mais bon, ça revient au même, utiliser des grands mots ou des grosses étiquettes pour donner de la consistance à des discours souvent complètement creux…).
Là on a quand même affaire à quelqu’un (que je ne connais pas, pas plus que les squats rennais) qui reproche à des “fachos” de ne pas l’inviter à leurs fêtes. Et pour couronner le tout, qui pense faire du mal à ses cibles en leur reprochant de mal cuisiner…
En fait l’autodénomination par étiquette “dominée” permet de se lâcher et de dire tout et n’importe quoi en s’opposant aux étiquettes “dominantes”. Tout cela est d’une tristesse abyssale et fait beaucoup de mal aux luttes contre les systèmes et rapports de domination, dont l’enjeu est bien ailleurs que dans des rancoeurs interpersonnelles et des ressentiments forcément paralysants/réconfortants.
La politique du gossip et de l’étiquette est une plaie. Et c’est sûrement pas comme ça qu’on réussira à remettre en question largement les politiques merdiques internes au milieu militant, que celles-ci soient “appellistes”, “hippies non-violentes”, voire carrément “racistes” et “colonialistes” (les guillemets sont là car les étiquettes ne nous aident pas forcément à identifier et nommer des problèmes, elles nous en éloignent même parfois en créant des figures repoussantes qui sont au final elles aussi “réconfortantes” car comme chacun-e sait: l’enfer, c’est les autres).
Mais l’époque est semble-t-il au freestyle à la fois plaintif et “plus radicale-victime que moi tu meurs”. Chacun-e dans sa bulle en recherche des bonnes étiquettes pour faire bonne figure.
La sauce soja je savais pas que c’était la tienne. Passe la prendre à la maison. En plus on fait une petite fête pour ton anniv’, alors viens. Pas sûr qu’il y ait masse de cadeaux pour toi, mais y aura de la sauce soja, si si.
Par contre, steuplé, ramène le ketchup, c’est le mien, t’as pas oublié ? Au pire, marlich, on essaiera d’en trouver, mais tiens-moi au courant, ça serait cool qu’on en ait pour tes frites d’anniversaire.
[Tout ça pour illustrer qu’Indymedia-Nantes navigue toujours entre textes qui font réfléchir et renforcent la pensée des luttes en cours, et textes et commentaires qui dépassent les limites du ridicule. Perso je serais pas contre une politique de “modération” plus serrée, même si tout ce mélange donne un résultat assez rigolo et finalement en partie représentatif du “milieu radical”, mais bon, dans tous les cas je remercie les gens qui s’occupent de faire ce site depuis tant d’années, avec toute l’énergie, le temps et l’absence de reconnaissance sociale qui sous-tendent tout ce bordel… sachant qu’on sait comment ça se passe tout ça, on reçoit plus souvent les insultes et lamentations des un-e-s que les compliments et remerciements des autres…]
Y’a des commentaires ici qui frolent bien le ridicule aussi dans leur genre, et qui ont l’air d’assumer que tout le monde a un accès identique à savoir faire des grands textes militants construits et argumentés mode le meilleur des tracts pour-contre-synthèse.
Alors on aurait qu’à dire que le petit “milieux” est vacciné contre les exclusions de gens par racisme ou autres formes de dominations, et s’attacher à la forme pour ne pas vouloir entendre ce qui est dit dans la parole de la personne…
Ce commentaire ne respectait pas la charte.
oohlala les commentaires! Entre les winners militants qui se permettent de traiter les autres de boulets et de victimes et ceux qui voient dans ce texte une offensive “racialiste” (terme que je considère en plus complètement approprié à rien du tout), ça donne, comme à cette personne qui semblait le découvrir, pas du tout envie de retourner dans le milieu militant!
Et oui, l’auteur de ce texte a remarqué l’incohérence entre les discours de militants et la réalité. Et c’est tout à fait normal comme réaction. Lorsque des personnes vous soutiennent qu’elles sont par magie sorties du système, devenues non sexistes non racistes non classistes non homophobes, qu’elles ont ouvert des lieux ouverts à tou.te.s (sans considérer également que le sexisme, la misère, le racisme, l’homophobie, ça peut marquer) et que ce n’est pas le cas, ça finit par se remarquer par les personnes hors “milieu”. Je ne crois personnellement pas que ce soit possible en dehors d’un renversement global des rapports entre les individus et je me doute que la société alternative idéale est difficile en l’état, je ne crie donc pas le contraire partout. Ce qui ne veut pas dire que rien n’est possible, mais que les déclarations d’intention ne suffisent pas et que parfois l’accueil peut-être difficile, c’est pas mal d’y réfléchir à l’avance. D’autre part, je préfère effectivement un squat fermé à ceux qui ouvrent en n’ayant aucun sens de l’accueil minimum que les gens savent offrir même en système capitaliste, et hélas, le milieu favorisant souvent l’entre-soi prétentieux et/ou angoissant, c’est souvent le cas. D’autre part, merci beaucoup à Indymedia de relayer ce genre de textes de personnes qui n’auraient sûrement pas le droit à la parole ailleurs, les exclu.es même des squats alternatifs, qui sont nombreuses. Je précise comme d’autres que je ne connais absolument pas les personnes impliquées.
En fait je me demande pourquoi 1 : vous lisez indymedia et 2 : si vous lisez ce que vous écrivez avant de commenter.
Oui c’est un raz le bol, c’est énnoncé des le début, faut lire.
Oui ça te concerne quand tu lis. Ta première réaction quand tu lis est de répondre agressivement ? C’est ça les valeurs que tu portes ? l’anarchie ? l’anti état ? ça ressenble plus à de la dictature si tu te remet pas en question quand quelqun au bout du rouleau fait l’effort de t’atdresser la parole.
Et non, je suis pas l’auteur, et c’est pas un groupe qui a écrit (tout ça aussi est écrit si tu prennais le temps d’inspéirer un grand coup et d’encaisser le choc pour qu’on essaye, peut être, de faire autre chose que de se blesser les uns les autres).
hey, franchement, être “opprimé.e” ça permet de dire tout et n’importe quoi ? on est censé faire allégeance à tout propos plaintif hurlant à l’injustice, aussi absurdes soient les arguments utilisés ?
en plus, les critiques adressées à ce texte, il me semble, ne nient aucunement l’existence du racisme (ou d’autres oppressions), y compris au sein du milieu militant. il s’agirait d’être précis… et aussi cohérent, car de part et d’autres, chez les blanc.he.s comme chez les racisé.e.s, tout le monde semble bien paumé, ça parle beaucoup de “racisme d’Etat” mais ça passe plus de temps à chier sur le voisin, la camarade, le squatteur, la militante, le toto, la vénère d’à côté en mode “embrouilles de milieu” plutôt que d’essayer de s’organiser pour lutter contre ce qui est précisément le “racisme d’Etat” (au hasard, les institutions et lieux d’enfermement responsables concrètement des politiques racistes vis-à-vis des migrant.e.s, c’est-à-dire tous les lieux de pouvoir politique + les comicos + les centres de rétention, auxquels on pourrait ajouter les lieux d’enfermement tout court qui servent à punir les déviant.e.s au sens large, dont les personnes racisées représentent un gros gros pourcentage, tmtc, donc les prisons, les HP, les EPM, et aussi tous les lieux responsables des dominations de classe et de “race” que sont les nombreuses structures qui distribuent l’emploi, le logement, les aides sociales, etc.).
car s’il y a probablement du racisme dans le comportement quotidien de ton camarade squatteur qui cuisine mal (va savoir…), ça se trouve c’est plus pertinent et intéressant de lutter activement contre les structures de pouvoir qui dirigent nos vies à tou.te.s. et pour ça, pas besoin d’attendre qu’un parti (même imaginaire), un syndicat ou même un groupe affinitaire t’incite à le faire. c’est à nous-mêmes de nous prendre par la main et de foutre le feu à ce monde de domination et d’exploitation, quitte à le faire seultou comme certain.e.s le font déjà…
par ailleurs, des gens de plein d’origines sociales différentes, luttent avec leurs propres moyens depuis des dizaines d’années, contre les cibles précitées. il suffit de fouiller un peu dans l’histoire des luttes pour s’en apercevoir. alors tout ça ne suffit évidemment pas à éradiquer le racisme jusqu’au fond d’une cuisine de tel ou tel squat rennais, mais bordel, chouiner comme ça ne mène à rien… l’empowerment c’est pas que des toubabs finissent par regarder le sol quand tu leur gueules dessus en les traitant de “racistes” ou de ce que tu veux “grâce” à ta couleur de peau, l’empowerment c’est s’organiser avec des gens avec qui tu te sens bien (quitte à le faire en non-mixité si tu le sens pas avec des blanc-he-s !) pour défoncer le système capitaliste, étatique et raciste, en cramant des cibles bien trouvées et en s’attaquant le plus matériellement possible au racisme d’Etat.
allez, gros bisous.
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ah ben voilà, c’est bien ce que je disais, les winners militants contre le capital, qui ont tout compris! Il suffit de se foutre un coup de pied au cul et faire preuve d’empowerment (ah c’est un discours anticapitaliste ça?). Et des bisous plein de mépris. Aucun sens des relations, aucune compréhension d’un texte personnel, de la fragilité des gens (de toutes et tous normalement si le militantisme ne nous a pas complètement robotisé), un monde enviable!
https://expansive.info/Non-l-antiracisme-politique-n-est-pas-racialiste-395
Merci pour ce partage, qui agit sur moi, dans des remises en questions. J’espère qu’il pourra être largement lu et inciter à des publications plus brutes, sensibles et personnelles.
Ce commentaire ne respectait pas la charte.