Une garde à vue pour quelques fleurs?
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Ecologie
Lieux : Reims
Sur les marches en béton brut de sa mairie en travaux, Katia a peint quelques coquelicots à la peinture à l’eau. Puis s’en est allée dîner avec sa fille dans un restaurant voisin. C’est là que deux policiers sont venus l’interpeller. Amenée au commissariat à 20h, elle y a été prise en photo, ses empreintes ont été relevées et on l’a placée en garde à vue jusqu’à 11h le lendemain. Fichée pour quelques fleurs éphémères! Convoquée en janvier 2019, elle risque une amende de 500 € et un stage de citoyenneté.
Emmanuel Macron a-t-il marché sur ces coquelicots, lors de son passage aujourd’hui à l’hôtel de ville de Reims? Non, puisqu’ils ont été recouverts depuis.
Évidemment, l’association ‘Nous voulons des coquelicots’ assumera tous les frais que cette affaire absurde engendreront et sera aux côtés de Katia. Mais quel signal nous envoient les autorités, à criminaliser une citoyenne qui exprime, pacifiquement et de façon on ne peut plus biodégradable, son droit à ne plus être empoisonnée par des toxiques légaux?
Ne cédons rien, car nous avons raison de relever la tête et d’affirmer haut et fort, et même avec de la peinture : les pesticides, on n’en veut plus!
Juste les pesticides !
Le reste on en veut bien ?
Après les colibris de Pierre Rahbi voici les Coquelicots de Fabrice Nicolino….
Les pesticides ça va avec » leur monde « , le monde de l’aéroport.
D’ailleurs,on l’a vu , les empoisonneurs qui ne voulaient pas de l’aeroport, veulent bien du monde qui va avec…
Moi c’est leur monde de mort dont je ne veux plus !
A toujours à séparer le social et l’environnemental,
On ne s’en sortira jamais !!!
Pour des fleurs ? Non mais quel scandale. Heureusement que c’était pas pour un braquage.
Jean-Pierre Légal, satisfait.
Ils répriment même les gentils bobos citoyens maintenant! Dans quel monde vit-on??!