Clignancourt : fini de rire
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Luttes étudiantes/lycéennesMouvement
Par un bel après-midi ensoleillé de mouvement, nous décidâmes de nous rendre dans un lieu dont une espèce de bureau politique auto-institué nous avait formellement interdit l’accès : l’occupation de Clignancourt (cf. Paris IV occupée : les proto-flics dégagent des étudiants de leur université !). Nous étions alors deux, l’un étudiant à Paris 4 sur la liste noire du Comité Central, l’autre encore inconnu au bataillon. En effet, à 15 h était prévu une AG lycéenne dont nous avions eu vent le matin même lors du rassemblement/manifestation du 29 mai et à laquelle nous entendions participer. Nous sirotions un jus de pomme en discutant avec d’autres bloqueurs et bloqueuses. Cette scène champêtre fut interrompue lorsque l’un de nous 2 reçut, par derrière, un coup de pied dans la tête et un autre dans le dos – signature des vendus de la cause de la veulerie internationale depuis toujours – alors que nous étions toujours assis. La surprise passée, ces coups de pied furent suivis d’un « Dégage ! », non pas en référence aux révoltes tunisiennes de 2011 mais bel et bien par volonté – stalinienne ? – d’exclure des occupants, désignés comme anarchistes, d’une occupation. Alors que l’un des membres du Komintern (autoproclamé sans humour bolchévique, référence toute nostalgique à Kronstadt sans doute) s’en prit à nous, un camarade, tentant de le contenir, essuya un coup de coude dans la mâchoire. Nous fûmes ensuite « raccompagnés » par un groupe d’une dizaine de personnes vers la sortie et l’un de nous, déjà connu du Politburo, fut sommé de ne plus revenir. Les vigiles dont c’est réellement le métier (encore présents après plus de 2 mois « d’occupation »…) intervinrent brièvement dans la bienveillance générale. Nous refusâmes de partir et restâmes à discuter avec un certain nombre d’occupants et d’occupantes qui s’opposèrent à la décision d’exclusion. Les personnes voulant notre exclusion n’hésitèrent pas au passage à nous accuser de divers actes de dégradations sous le nez des vigiles (tag « Mort à l’État », caméras débranchées…). Si nous sommes évidemment solidaires de ces actes, nous aimerions insister sur la gravité que représente la délation. L’exclusion à coups de pied et la balance semblent donc moins grave aux mouches à merdes du Komintern de Clignancourt que quelques dégradations banales, pratiques de basse intensité qui ont été en d’autres temps et lieux plus que répandus. Comme quoi bureaucrates, informateurs zélés, balances et vigiles s’entendent très bien.
Pour ces gestionnaires en culotte courte, respectueux de leurs cadres d’études devenus leurs cadres de vie, la sauvegarde de l’occupation est due non pas à la vivacité sociale du mouvement mais à la soumission individuelle de ses participants aux maitres et propriétaires des lieux : on ne va tout de même pas emmerder Bouygues (gestionnaire de la fac et célèbre constructeur de lieux d’enfermements divers) et l’État… Après ces quelques évènements, nous nous installâmes dans ce qui semblait être la partie non occupée de la fac, c’est-à-dire près de la porte de sortie, assis avec une dizaine de personnes dont une dangereuse complice, étudiante à Paris 4 (et fichée A comme Anarchiste). Notons qu’ici, est désigné anarchiste celui ou celle qui, hors des syndicats et des partis, refuse les logiques de soumission à l’autorité : « déviationniste » disait-on en Russie. Environ une heure plus tard, en cette plus si belle fin d’après-midi , un autre dangereux complice (lui aussi inscrit sur la liste noire de l’occupation) nous rejoignit, de bonne humeur en prime. Ce dernier n’avait même pas eu le temps de dire bonjour que notre fier bolcho, armé d’un mégaphone, l’apostropha de façon tonitruante. En bon keuf – respectueux des procédures – il fit à notre compagnon 3 généreuses sommations : « première sommation », « deuxième sommation », « dernière sommation ». En bon macho, il avança vers lui en mode « porte tes couilles, espèce de baltringue » comme l’a dit un de ses acolytes. Avec un certain courage puisque cette fois son adversaire n’était ni assis ni de dos, il continua à chercher le duel viril, poussa notre ami, qui, par réflexe, se défendit minimalement (par rapport à l’affront). Les vrais vigiles, ceux directement payés par Bouygues, intervinrent et tentèrent de calmer l’échauffourée. S’en suivi l’arrivée de quelques dirigeants du Komintern, qui profitèrent de la situation pour acter notre exclusion (cette fois-ci, pour avoir essuyé des coups, sans doute). Au final, il n’y aura pas eu d’AG lycéenne, ni pour nous, ni pour personne. Peut-être qu’au lieu d’exclure des révolutionnaires d’un prétendu lieu de lutte, nous ferions mieux d’utiliser nos forces dans l’accentuation de la conflictualité avec l’administration et en général. Les dégradations qui nous ont été assignées ont, ici, servi de chef d’accusation : nous avons vu la police, à quand le juge d’application des peines ? Nous n’appellerons pas d’avocat.
Et ce n’est pas tout. Non contents de faire les gros bras en occupation, les zélés bureaucrates traquèrent à deux reprises l’un de nous en manif. L’un, militant NPA, vint chercher des coups en multipliant les insultes à faire pâlir son antisexisme déconstruit, et, déçu de ne pas les obtenir – il a quand même contribué récemment à un texte qui atteste qu’on est des méchants violents la bave aux lèvres depuis plusieurs générations – il revint de plus en plus excité et déterminé à se faire frapper pour justifier la réputation qu’il cherche à nous faire, jusqu’à avoir été rappelé au calme par le SO de la manif. Le deuxième, militant de la JC (que d’autonomie ! Et quel honneur, vraiment, d’être traité d’anarchiste par le PCF) poursuivit notre compagnon dans la manif antifa en hommage à Clément Méric, sur la base d’un orgueil testiculaire revendiqué, à grand renfort d’insultes, homophobes cette fois, imposant ainsi un duel viril pour « régler » ce qui sembla devenir un différend très personnel pour lui. Rappelons qu’au départ de tout cela, il s’agit de points de vue divergents sur la lutte, comment la mener, comment la contrôler ou, au contraire, y contribuer.
Que de pertinence politique ! Que de débats constructifs ! Les petits staliniens tombés de la dernière averse comme des neiges d’antan veulent faire la loi, encore et toujours… En cette période de reflux des hypothèses maoïstes, staliniennes et autre apologues des massacres prolétariens et constructeurs de partis, il va falloir sérieusement se reposer des questions que l’on croyait pourtant réglées après un Xxe siècle de révolutions trahies et massacrées.
Par ailleurs, pour revenir à Clignancourt, nous aimerions rappeler que le problème est à la fois le fait qu’il y ait des chefs de comité de mobilisation, et qu’un comité de mobilisation séparé des occupants existe (ce dernier servant évidemment l’émergence de dirigeants, promis en général à un bel avenir dans l’hémicycle ou le patronat). Bref, ce comité est devenu un pur organe de pouvoir ayant pour objectif de maintenir la lutte sous son joug en empêchant, y compris par la force et la menace, toute remise question et tout débordement. Sous couvert de décisions pseudo-collectives, le Komintern exclut en dépit des avis divergents (« La sentence est irrévocable ! »nous a-t-on dit, comme dans Fort Boyard). Se faire traiter d’« anti-démocrates » par des nervis staliniens, c’est toujours drôle ! Nous rappelons notre refus de la démocratie au même titre que toutes les formes de gestion, étatique ou para-étatique.
Maintenant, l’heure n’est plus à la palabre et aux sourires. Jusque-là, l’exclusion n’était que discursive. Quand les lois s’accompagnent de coups, il est temps de se révolter ! Maintenant, la loi s’est armée, les petits flics ont reçus leurs mandats et ils frappent dans le dos. Ces pratiques inacceptables ne resteront plus sans réponse. Quant à vos enfumages virtuels, petits complots et autres amalgames malveillants sur les réseaux sociaux (on a le champ d’intervention qu’on mérite), à partir d’histoires qu’on ne sait quels mauvais souffleurs, sans doute aguerris dans l’art de la manipulation et du harcèlement, vous ont susurré à l’oreille et auxquelles vous ne comprenez rien, ils ne peuvent pas grand chose face à la réalité de vos comportements et à la réalité tout court.
P.-S.
Une diff de tract agitée
Ce texte a été rédigé afin d’être distribué à la fac de Clignancourt, alors que des occupants festoyaient la fin de « leur » lutte.
Nous étions quatre à le diffuser, ce qui nous a valu de nous faire sortir manu militari par quelques sbires qui ne connaissaient rien à toute cette histoire, assistés de vrais vigiles venus leur prêter main forte en nombre.
Tandis que certains, bien déterminés à nous rouer de coups, invitaient l’un d’entre nous à reposer un pied dans l’occupation pour régler ça avec toute la virilité qu’il faudrait – parait-il – avoir, à coups de « si t’es un homme », ne s’adressant bien sûr qu’aux deux d’entre nous qui correspondaient à leurs préoccupations…. D’autres paraissaient bien étonnés, une fois la manipulation dissipée, et, semblant s’en vouloir d’avoir contribué à « virer des totos et des anars », ils iront jusqu’à tenter de nous faire revenir dans l’occupation.
Certains occupants ont honteusement fait croire que nous étions des fascistes (!), et nous avons eu la surprise d’entendre tonner un « siamo tutti antifascisti », apparemment contre notre présence, par des inconnus instrumentalisés pour l’occasion, pour quelques minutes… On a aussi entendu des « c’est des anars, il faut les virer » qui laissent tout autant perplexe. Il semblerait même que pour certains de ceux qui nous ont viré, la différence entre fasciste et anarchiste n’est sincèrement pas bien claire (c’est des anars, donc des fascistes…). C’est l’enfumage de la honte. Après nous avoir foutu hors de leur propriété universitaire précaire avec des coups, la plus zélée des bureaucrates a réuni les vigiles de Bouygues autour d’elle pour leur signaler du doigt les quatre indésirables, de manière à s’assurer, comme une bonne concierge, que nous ne puissions plus nous faufiler insidieusement et troubler leur petite sauterie avec notre texte.
Tout cela pose question…
Qu’est-ce que c’est, pour ces gens, aujourd’hui, l’anarchisme et l’autonomie ? Qu’est-ce que c’est le fascisme ? Mais surtout, qui sont ces gens qui entretiennent volontairement une confusion entre ces termes ? Qui sont ces gens qui ne réfléchissent pas 30 secondes pour comprendre une situation qui ne comporte aucune espèce d’urgence, préférant exécuter les ordres donnés par quelques bureaucrates médiocres (la plupart trotskistes et encartés), pour finalement se rendre compte deux minutes plus tard qu’ils sont en désaccord avec ce qu’ils viennent de faire ?
Face au silence de l’idiotie méchamment bureaucrate, solidarité avec celles et ceux qui interviennent dans le mouvement actuel sur la base d’élans révolutionnaires. La route est minée par les fluctuations extrêmes d’une extrême-gauche réformiste en crise de foi et d’électeurs. Autonomie !
[ Repris de Paris Luttes Info ]
ON VOUDRAIT NOUS APPRENDRE À MARCHER EN NOUS COUPANT LES PIEDS
Anonyme (première parution : 2004)
?
Ce monde, c’est de la merde. C’est pas la première ni la dernière fois qu’on le dira. A bas l’Etat, le travail, le citoyennisme, le spectacle, l’abrutissement de masse, la vigilisation des espaces et des esprits, l’uniformisation de tout, des comportements, des relations, les enfermements, la généralisation des moyens de contrôle, de surveillance, de répression (etc., etc.). Si on en est là, c’est qu’existe, parmi tant d’autres horreurs étatiques, l’ECOLE, l’éducation nationale, l’institution scolaire. L’école, avec la famille, le ciment de notre meilleur des mondes.
L’école, passage obligé.
L’école, c’est obligatoire, de fait. On y est à peu près tous allé. Plus ou moins longtemps, dans des établissements différents, mais on y est quasiment tous allé.
Lycées ghettos, lycées d’élites.
Ils sont beaux les fondements de l’école. L’Etat providence dispensant gratuitement, pour tous et de façon égalitaire, sagesse et connaissance universelle.
Les connaissances élémentaires pour tout un chacun, les bases à connaître, les savoirs nécessaires à la vie en ville, les machins utiles, les trucs qu’il vaut mieux savoir faire, dire, taire si tu veux t’en sortir. Les machins que t’as intérêt à connaître, si tu veux pas crever trop seul, trop pauvre et pas totalement dépressif. Les trucs essentiels à la vie en société, à la vie de ceux qui te l’enseignent, tout ce que tu dois savoir pour gérer au mieux la façon de te faire baiser.
Lire – le verdict – Ecrire – dans les cases –
Compter – le nombre d’années qu’il te reste à tirer.
Les façons d’être, de supporter le plus sereinement du monde, ton esclavage. Les modes de (non)pensée adaptés à cette blague nulle qu’est ta condition pourrie.
Les écoles, matrices à hordes de citoyens névrotiques et dévoués qui, comme ceux d’avant, assureront et défendront avec passion et conviction la survie et la pérennité de (ceux qui ont fait ce qu’il est de) ce monde.
L’école mâche le travail aux keufs, publicitaires et autres crapules cyniques.
L’école fabrique keufs, publicitaires et autres cyniques crapules.
Les valeurs de l’école sont celles de la société haïe : travail, compétition, performance, fierté, ambition, soumission, obéissance, collaboration, délation… (etc., etc.)
Carotte, bâton, résultats efficaces.
Que devienne instinctif de ne rien comprendre.
La fonction première de l’école est l’anéantissement moral de chaque individu passant entre ses mains.
A l’école, on travaille
pour que dalle, tout le temps.
A l’école on apprend à travailler et qui plus est, à défaut d’autre chose, à en faire sa raison d’exister…
Quand ton but dans la vie devient de passer à l’année supérieure.
Trimer et en redemander.
Retenir par cœur, réfléchir par cœur.
Apprendre à apprendre.
Dès la petite enfance, par des méthodes violentes et efficaces, l’individu est brisé, lentement mais sûrement :
réveil trop tôt, trop froid, trop noir dehors. Six, huit heures par jour enfermé-e, assis-e, attenti-ve-f, silencieu-se-x. En rang deux par deux ou massé-e-s dans les couloirs. Présence obligatoire. Sonneries toutes les heures. Emploi du temps immuable, répétitif.
Contrôle des connaissances, moyenne générale, “peut mieux faire”, interro surprise, panique, retards non tolérés, punis, vices des profs, des pions, des autres. Elèves modèles complimentés, récompensés tous les jours.
Insoumis, inadaptés, désintéressés ou autres, collés, jours après jours.
Après la maternité, avant les foyers, usines, bureaux, commissariats, armées, hôpitaux, cimetières, maisons de retraite, prisons, H.P… l’école c’est l’enfermement. En tant qu’enfant, l’élève, petit citoyen, n’est pas “libre”. Ca n’existe pas évidemment la liberté (même pas dans la tête on est d’accord) mais en tout cas, là, c’est de limitation de mouvements (entre autres) dont il s’agit.
Tous les matins, une fois passée la porte, tu es détenu-e, pour la journée sous la responsabilité de l’administration scolaire.
Tes parents sont obligés par l’Etat de te mettre à l’école. Gosse, tu réalises l’existence d’une autorité supérieure à la leur qui a prise sur toi et sur les autres. Si l’autorité de tes parents est souvent écrasante, celle-là semble insurmontable, impossible à remettre en cause. Tu flippes, tu chiales.
Tu ressens la peur parce que tu dois rendre des comptes. Comme un chien, tu te mets à redouter plus que tout la réaction de tes maîtres.
Encore plus fort que le père, le bâtard ultime, le président, le patron : le proviseur, détenteur du pouvoir absolu, qui ne te connaît pas (tout de suite) mais que tout le monde connaît, craint. Tu préfères te vautrer cinq fois de suite dans les escaliers que de devoir passer trois minutes dans son bureau.
L’école apprend la peur. A la matérialiser en soi.
Peur de sortir du moule, désobéir.
Peur de se faire punir, de décevoir les référents (profs et parents).
Peur, une fois intégrée, indélébile, inscrite pour toujours au fond de chacun de nous.
Peur du flic, de voler, de désobéir, de franchir les limites établies.
Peur comme emprise.
Peur puis tout accepter car désarmé, désamorcé.
Craindre et plébisciter ceux qui en sont à l’origine et qui disent en avoir l’antidote.
L’école fabrique en chacun l’illusion de la démocratie en apprenant aux gens à voter, élire des délégués censés les défendre et les représenter auprès des instances. Soi disant la seule façon de se faire “entendre”. La mascarade habituelle, pour mieux te faire intégrer docilement ta condition pourrave : tu sais rien, tu n’es rien, rien qu’un élément d’une cargaison de gosses du même âge. “Et t’as de la chance de n’être rien, t’as de la chance d’aller à l’école”.
L’arbitraire comme principe.
La résistance un composant électronique.
L’école, monde sur-règlementé, habitue les gens à se faire dépouiller d’eux-mêmes, contrôler, surveiller, compter, classer, enfermer, à en redemander.
Malgré toi, tu te soumets
à une multitude de formalités qui te font courber, et que tu en arrives presque à trouver justifiées.
Ces habitudes qui ont déterminé ta façon de penser, de te résigner.
Souviens-toi, la rentrée, les premiers cours de l’année. Dans toutes les matières, chaque bâtard de prof qui te fait remplir ta propre fiche. Renseignements sur toi-même, tes parents. Comme tout le monde, tu te soumets à ce rituel. Tu livres, à des inconnus, des informations, honteuses des fois, personnelles en tous cas.
Tu te rends pour commencer
dans tous les cas.
Tu trouves normal de répondre à l’appel en début de chaque cours, d’être constamment surveillé-e, de ne pas être censé-e circuler à tel endroit à tel moment, d’avoir obligatoirement sur toi ce carnet de liaison.
Tu te retrouves à faire la liaison entre deux pôles d’autorité, l’administration scolaire et la famille.
T’es contraint-e d’informer ta famille des conneries que t’as pu faire la veille et des sanctions dont t’as hérité.
On te met dans la situation de t’autodénoncer…
C’est parce qu’il n’y avait rien d’autre à foutre, parce qu’il n’y a rien à foutre d’intéressant à l’école, dans ce qu’on te propose. 1/4 d’heure de récréation pour 4 heures de classe.
L’intérêt dans le fait de constamment censé-e être surveillé-e, c’est de tenter, dès que possible de déjouer cette surveillance, d’agir de façon déviante, en toute occasion. Et de s’en griser à s’en rendre dépendant.
Foutre la merde pour son salut.
10, 15, 20, 25 ans à se faire arnaquer. Ça plus tout le reste.
PARCE QUE CA COMMENCE A L’ECOLE,
COMMENCE PAR CRAMER TON ECOLE.
(dépêche, y’en aura pas pour tout le monde)
Anonyme
En tout cas dur de démeler si ça a un lien avec l’autre article sur l’occupation de Paris 4 ou pas, si ça décrit une autre histoire. Ca manque de contexte pour qu’on puisse le modérer. Il faudrait nous en donner un peu plus pour qu’on comprenne. Je met en débat en attendant, pour voire avec les autres modos.
Bonjour, je fais partie des auteurs du texte, nous n’avons pas décidé de le mettre ici, d’autant plus qu’il n’est publié nulle part, mais seulement proposé sur PLI et en cours de modération. La personne qui l’a posté ici, et qui a rédigé des commentaires multiples en prime est une personne malveillante.
Merci donc de refuser cet article, et de supprimer les commentaires de cette personne en laissant le mien, pour information.
Merci et bon courage.
Le commentaire copié/collé de PLI est risible quand on sait que PLI assure la promotion de l’ouvrage de Peter Gelderloos traduit en français par les transphobes du site Le Partage/Editions Libres.
Mais que vient faire Peter Gelderloos là-dedans ??
Et je pense que ça commence à devenir sacrément ridicule de sortir de son chapeau la sorcière de service dès que quelqu’un rend public son mécontentement vis à vis d’un groupe de personnes qui ont des méthodes très très problématiques. Le milieu parisien n’est pas gigantesque, à un moment les gens qui dernièrement ont écrit des textes ou commenté ici ou là vont croiser des gens de Paris Luttes ou d’autres, et vous allez juste passer pour les gros mytho de service qui racontent des bobards pas possibles pour étouffer toute critique … franchement, vous vous décrédibilisez vous-mêmes avec ces méthodes … mais parfois on dirait que ce besoin de raconter des mensonges n’est même pas forcément complètement volontaire, et là, je suis navré de le dire, mais ça peut aider de voir des spécialistes qui s’occupent de ce genre de problèmes envahissant (et la mythomanie peut être très problématique et foutre la merde dans les milieux, donc c’est un truc à prendre au sérieux).
De plus, le principe de faire des propositions de textes sur des sites publics comme Paris Lutte et de refuser qu’ils soient publiés sur Indy est assez curieux … y a les blogs ou les sites persos, avec un avertissement de ne pas publier ailleurs, quand on ne veut pas que ses textes se retrouvent n’importe où … et sinon, quand on ne veut pas être ridiculisé par ses propres textes, y a une super solution, c’est de ne pas les écrire. Parce que ça pose question quand même de voir des gens qui n’assument pas les textes qu’ils viennent juste d’écrire …
don’t feed the troll : validez cet article une fois pour toute. Il n’y a objectivement aucune raison de ne pas le faire.
On se croirait à Dresde pendant le bombardement… Bravo les trolls.
Ce texte c’est du trollage de la part des Fleurs Arctiques.
Il n’a jamais été publié par Paris Luttes Info, et pour cause.
Le rapport entre ce texte, ces événements et la bibliothèque révolutionnaire Les Fleurs Arctiques ne peut être établit que par un flic, un indic ou une balance.
Bravo pour ce trollage qui ferait passer la police pour des camarades. A bientôt à Dresde.
Le rapport entre ce texte, ces événements et la bibliothèque autoritaire Les Fleurs Arctiques est claire.
C’est la continuation de ça :
https://nantes.indymedia.org/articles/41516
Rentrez chez vous, les stals !
A bientôt rue du pré Saint Gervais.