Bonjour,

Je suis la secrétaire générale adjointe de Paloma, et je suis interdite de présence à la diffusion du documentaire Putres en lutte d’Oélia Gouret ce vendredi 23 mars.

Je souhaite donc exprimer ici mon refus de la diffusion d’un documentaire dans lequel je figure, ainsi qu’expliquer les motifs de mon interdiction de présence, ennoncée par l’association Paloma.

En premier lieu, je souligne que le terme « interdit » n’est pas une extrapolation de ma part, il m’a été clairement formulé ainsi.

La personne qui souhaite présenter le documentaire, qui n’est ni « escort » ni travailleuse de rue, ne vient plus aux réunions de l’association et n’est présente à aucune action.

La raison en est simple, je suis en désaccord avec elle sur ses positionnement politiques, notamment classistes. Le différend est bien loin d’être personnel, il est politique et général. Et ici, comme ailleurs, il est question d’égo. Elle refuse donc de me voir. Pourquoi pas.

Mais elle s’autorise à interdire ma venue sur une projection publique, et est soutenue par la direction de Paloma.

En bref, en tant que pute précaire apparaissant dans le documentaire, je vous expose :

-mon refus que celiu-ci soit diffusé sans ma présence.

– ma colère face à mon exclusion d’un escpace où je suis légitime

-et j’invite chancun-e à s’interroger sur la représentation de classe que propose Paloma à cette soirée.

J’ai toujours été, et je reste disponible auprès des personnes concernées et/ou interéssées par la lutte des Travailleur-ses du Sexe.

Benzo