Bande-annonce: https://www.youtube.com/watch?v=I8OZyTiTKT8

Vendredi 31 mars

21h Ouverture des rencontres avec Noël Godin, Pierre Carles, Philippe Simon
Que Qui Peut Puisse, 52 minutes, 2000, Geoffroy Le Grelle
L’anti-pape des entarteurs Noel Godin est invité à Montréal à l’occasion du premier «symfolium» de la folie qui regroupe 4 thèmes : la folle sagesse, le terrorisme burlesque, la résistance par l’absurde, et la folie créatrice engagée. Différentes conceptions de l’humour et de l’activisme se croisent au sympolium, les clowns, les anti-pubs…
Echange et débat à la suite de la projection avec les invités .

Samedi 1er avril

14h Les enfants d’Arna
88 minutes, 2003, Juliano Mer-Khamis et Daniel Daniel
Ce film documentaire israélo-néerlandais raconte l’histoire de quelques jeunes combattants palestiniens de Jénine, dont certains ont été tués par les forces israéliennes. Enfants, ces jeunes faisaient partie d’une troupe théâtrale fondée par Arna Mer-Khamis, la mère du coréalisateur Juliano Mer Khamis.
Débat organisé par l’Association France Palestine Solidarité

16h00 Entre leurs mains
80 minutes, 2016, Céline Darmayan
Comment considère-t-on la naissance et le corps de la femme aujourd’hui ? Quelle place laisse-t-on encore à l’humain dans l’acte de donner la vie ? Muriel, Jacqueline, Sidonie et Cécile accompagnent des personnes qui souhaitent donner naissance à domicile. Ces sages-femmes nous invitent à découvrir leur pratique et leur vision de la venue au monde. En France, le choix de cette alternative prend, aujourd’hui, la forme d’une lutte. Même si cette pratique n’est pas officiellement illégale, les préjugés sont tenaces. Les sages-femmes sont soumises à des pressions administratives sans cesse plus étouffantes, tendant à faire disparaître une des dernières alternatives à l’accouchement médicalisé.
Débat avec Sylvie Morganti membre de l’association CDAAD (Collectif de Défense de l’Accouchement à Domicile) et Stéphanie Quéval, sage femme exerçant à domicile.
18h00 Considérant qu’il est plausible que de tels événements puissent à nouveau survenir
28 minutes, 2013, Sébastien Thierry
Au petit matin du 3 avril 2013, en lisière de la Nationale 7 à Ris-Orangis, trois pelleteuses anéantissent un bidonville où vivaient 140 citoyens européens de nationalité roumaine.
Lu par Yves-Noël Genod sur l’arrêté municipal n° 2013/147 du 29 mars 2013, ce texte de huit pages transpire la phobie sécuritaire comme la névrose obsessionnelle : les excréments obnubilent, on y raconte que rien de ce qui est bâti ne saurait rester vaillant, et que le pire est immanquablement à venir. En ce qu’il singe le bon sens tout en promouvant la guerre à l’endroit même où c’est l’hospitalité qui devrait se conquérir, ce texte inouï nous ressemble, il porte nos traits
Débat avec Sébastien Thierry

20h REPAS

21h Sud Eau Nord Déplacer
110 minutes, 2015, Antoine Boutet
Le Nan Shui Bei Diao – Sud Eau Nord Déplacer – est le plus gros projet de transfert d’eau au monde, entre le sud et le nord de la Chine. Sur les traces de ce chantier national, le film dresse la cartographie mouvementée d’un territoire d’ingénieur où le ciment bat les plaines, les fleuves quittent leur lit, les déserts deviennent forêts, où peu à peu des voix s’élèvent, réclamant justice et droit à la parole. Tandis que la matière se décompose et que les individus s’alarment, un paysage de science-fiction, contre nature, se recompose.
Débat en présence d’Antoine Boutet

Dimanche 2 avril

14h Citizen Four
114 minutes, 2014, Laura Poitras
En janvier 2013, Laura Poitras a reçu pour la première fois un e-mail anonyme signé « Citizen Four », le nom de code que s’était donné Snowden. Il y explique qu’il propose de rendre publique une grande quantité d’informations sur les pratiques de surveillance illégales de la NSA et d’autres agences de renseignement. Poitras travaillait déjà sur un film traitant des programmes d’écoutes américains suite aux attaques du 11 septembre. Avec le journaliste d’investigation Glenn Greenwald et un reporter du Guardian, Ewen MacAskill, elle se rend à Hong Kong pour filmer la rencontre avec le lanceur d’alerte qui se révèle être Edward Snowden. Ils se rencontrent plusieurs fois sur une période de huit jours dans la chambre de l’hôtel Mira à Hong Kong.
Débat en présence de lanceurs d’alerte

16h30 Un paese di Calabria
90 minutes, 2016, Shu Aiello et Catherine Catella
Comme beaucoup de villages du sud de l’Italie, Riace a longtemps subi un exode rural massif. Un jour, un bateau transportant deux cents kurdes échoue sur la plage. Spontanément, les habitants du village leur viennent en aide. Petit à petit, migrants et villageois vont réhabiliter les maisons abandonnées, relancer les commerces et assurer un avenir à l’école. C’est ainsi que chaque jour depuis 20 ans, le futur de Riace se réinvente.
Débat en présence de personnes impliquées dans l’accueil des Migrants
18h30 Pas res nos arresta
60 minutes, 2017, Sébastien Jua
A l’Amassada, dans le Sud Aveyron, on ne se laisse pas berner par le grand récit de la transition énergétique, nouvelle arme de l’aménagement du territoire. Les locaux se mobilisent contre un projet de méga-transformateur censé mouliner les kilowatts par de futurs champs d’éoliennes.
Débat en présence de Sébastien Jua

20h00 REPAS festif en musique

21h La bataille de l’eau noire,
73 minutes, 2015, Benjamin Hennot
Belgique, 1978. Le Ministre des Travaux publics projette un immense barrage dans la vallée de l’Eau Noire, en amont de la petite ville de Couvin. Mais les habitants se transforment en de fiers Irréductibles et livrent une flamboyante guérilla… Un film choral qui communique la joie et la force d’un mouvement populaire en tous points exemplaire. Ils ont perpétré des chahuts et des chaulages, des sabotages et des saccages, des occupations et des “visites”, des campements sauvages et des corsos fleuris. Ils ont converti des billets de banque en vecteurs de propagande. Ils ont lancé la première radio libre de Belgique, dont les fugaces émissions étaient traquées (sans succès) par la gendarmerie. En cette tumultueuse année 1978, ces “Irréductibles Couvinois” étaient alors fermier, ouvrier en poêlerie, pompier, instituteur, professeur, assureur, naturaliste, jeune “lascar” ou étudiant en droit. Ensemble, et par-delà les convictions religieuses, politiques, idéologiques, par-delà les catégories sociales et culturelles, ils se sont unis et ont remporté une victoire fulgurante contre un projet de barrage inutile, qui aurait englouti la superbe vallée de l’Eau Noire et menacé leur cadre de vie. Neuf mois d’une lutte inventive, humoristique et furieusement déterminée. “C’était dur” confient-ils unanimement, mais pour ajouter aussitôt que ce fut aussi la période la plus intense de leur vie.
Débat en présence de Benjamin Hennot

Prix d’entrée libre (à l’appréciation des participants)
L’argent collecté sert à payer les frais de voyage, hébergement et repas de nos invités, les droits de projection des films, une partie du travail des uns et des autres, musiciens et techniciens, les affiches et programmes etc…

Avec le soutien de : Alès Agglomération, mairie de St Jean du Gard, Conseil départemental du Gard, boulangerie De Baglion, pâtisserie « Le Petit Bonheur », ESAT la Pradelle, hôtel « Les Bellugues, chambres d’hôtes « Le Ruisseau de Rose », « Le Bistrot »

Renseignements : maison.mazel@gmail.com -04 66 85 33 33

Programme sous réserve de changement de dernière heure.