Clarification sur les canaux de communication du collectif antifasciste rennais
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Local
Thèmes : AntifascismeMédias
Lieux : Rennes
En novembre 2016, l’adresse breizhantifa35@outlook.com a envoyé une série de mails à propos d’une intervention de Saïd Bouamama à Carrefour 18. De nombreuses organisations et individu-e-s en ont été destinataires. Notre adresse mail carbreizh@riseup.net est très proche de l’adresse précédente, la mention antifa breizh est souvent employée par le CAR sur ses affiches, l’adresse du site est antifabzh.lautre.net, le twitter @BreizhAntifa, et cela a fait supposer que nous étions les auteurs-trices de ces mails, ce qui n’était pas le cas.
Plus récemment, un « Collectif Antifasciste de Roazhon » est apparu sur Facebook, reprenant nos visuels et jouant de la forte similarité entre les sigles. Ce compte est semble-t-il lié à l’appel, aujourd’hui supprimé de Facebook, à manifester contre le GUD à la fin du mois de février. Là encore nous ne sommes liés en aucune façon à cette initiative.
Le CAR n’a pas pour objet d’empêcher la création d’autres structures de lutte antifasciste. Nous pouvons être critiques sur la forme prise par les propositions détaillées plus haut, sans être pour autant en opposition complète sur le fond. Malgré tout, il est de notre responsabilité de clarifier certains points.
Nous ne pouvons accepter, pour des raisons évidentes, d’être associé-e-s à des initiatives qui ne sont pas les nôtres. Nous demandons donc aux personnes à leur origine de bien vouloir prendre des noms qui leurs sont propres et ne peuvent à aucun moment être confondus avec le CAR. Nous leur demandons également de ne pas utiliser les visuels créés par le CAR sans notre autorisation.
Sans être opposé-e-s à la création de nouvelles structures de lutte, nous rappelons tout de même que le CAR existe et qu’il est tout à fait possible de rejoindre ses rangs.
Nous appelons à la plus grande prudence dans l’utilisation des réseaux sociaux. La page Facebook du « Collectif Antifasciste de Roazhon » par exemple, est likée par des personnes dont l’identité est confirmable en un instant. Chacun-e, naturellement, décide de quelle façon il ou elle s’expose publiquement, mais nous recommandons pour notre part d’être extrêmement vigilant-e-s sur les données personnelles que nous laissons en ligne. L’actualité récente nous a démontré que Breiz Atao fichait les militant-e-s de gauche, il faut donc se poser les bonnes questions sur nos pratiques : sommes-nous prêts à afficher nos adresses ou nos photographies personnelles (y compris celles de nos proches) sur internet, à disposition de n’importe qui ?
Les moyens de communication du CAR sont les suivants :
– le site internet : http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/
– le twitter : https://twitter.com/BreizhAntifa
– le contact mail : carbreizh@riseup.net
– la lettre d’information : http://www.antifabzh.lautre.net/roazhon/sabonner-a-la-lettre-dinformation/
Lorsque le CAR communique, il le fait généralement simultanément via ces quatre canaux et aucun autre. Nous souhaitons donc rappeler que tout appel, toute action, tout texte émanant d’une autre source que celles citées plus haut serait extérieur au CAR.
Pour terminer, nous ne sommes pas en mesure de certifier que les deux initiatives décrites en début de communiqué sont bien des initiatives antifascistes. Nous partons pour le moment du principe qu’elles le sont, qu’il s’agit d’initiatives plutôt positives, et que la confusion entre les sigles et les visuels résulte d’un simple malentendu. Nous ne pouvons cependant écarter complètement la possibilité qu’elles aient été mises en place dans l’objectif délibéré soit de nuire au CAR, soit d’identifier des individu-e-s aux convictions antifascistes. Nous souhaitons donc que les personnes à l’origine des ces publications nous contactent pour dissiper rapidement tout malentendu s’il y en a.
On peut aussi considérer Saïd Bouamama (et ses soutiens) comme raclure sous-fasciste
@aussi tu peux expliciter? Si t’as liens vers des textes à lire, ça serait gentil, parce que je comprends par trop ces histoires, qui ont l’air d’être importantes