Nantes : mais que fait la police ?
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Catégorie : Local
Thèmes : Exclusion/précarité/chômageLuttes étudiantes/lycéennesLuttes salarialesMédiasRépression
Lieux : Nantes
Interrogée sur ces pratiques par des journalistes présents sur place, une commissaire de police nantaise a reproché à la presse de ne pas collaborer avec les services de police en matière d’identification des manifestants… La DDSP a prétendu ensuite que le policier déguisé était « un photographe indépendant qui a souhaité suivre la BAC ».
Dans le contexte tendu des manifestations nantaises, qui ont donné lieu régulièrement à des incidents, dont l’agression de plusieurs reporters le 9 mars, pris pour cibles par des pseudo-manifestants, ce « stratagème » utilisé par la police pour confondre les casseurs ne peut qu’amplifier la confusion, susciter l’incompréhension, et contribuer à mettre en danger les journalistes, dans leur mission d’information.
Première organisation de la profession, le Syndicat National des Journalistes condamne fermement ces pratiques, demande aux pouvoirs publics de les faire cesser au plus vite, et se réserve le droit d’aller en justice pour y mettre un terme si nécessaire.
« pris pour cibles par des pseudo-manifestants »
« utilisé par la police pour confondre les casseurs »
« et contribuer à mettre en danger les journalistes, dans leur mission d’information »
[Et puis tout le dernier paragraphe]
Ah, les journaflics qui se plaignent de pratiques dégueulasses, non pas pour protéger les gens qui manifestent, mais pour se protéger eux-mêmes :) décidément pas mieux que leurs collègues les flics.
C’est clair, comment une immondice pareille peut-elle avoir droit de cité sur Indy Nantes ?
Les journalistes sont bien des flics, c’est une évidence pour tout le monde, sauf pour eux-même manifestement, ce qui les rend pire en fait.
À la limite, un flic qui se déguise en journaliste, ou l’inverse, ou, comme on peut le voir malheureusement de plus en plus, des journalistes qui se déguisent en «militants» (Taranis, Doc du réel, Alexis Kraland, Street politics, etc. >> journalistes maintes fois pris à partie par des manifestants, mais protégés par des gens qui les trouvent suffisamment «cools» ou «militants» pour qu’il soit permis de les laisser filmer des individus en pleine action répréhensible), ou l’inverse, ça existe de plus en plus mais ça peut que nous faire sourire. Habituées à porter des cagoules, on sait reconnaître les vrais visages qui se cachent derrière vos masques. Et on vous chassera sans relâche !