– A Argenteuil, Bakari, adolescent de 16 ans, est touché à l’œil par un tir policier :

http://www.20minutes.fr/paris/1652003-20150715-argenteuil-policier-blesse-garcon-14-ans-tir-flash-ball

– Aux Mureaux, Amine, 14 ans, a été visé au bas ventre et a un testicule éclaté :

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20150715.OBS2664/val-d-oise-deux-enquetes-ouvertes-apres-des-tirs-de-flash-ball-par-la-police.html

– Aux Ulis, Tarik sortait de la mosquée quand il a été blessé à la tête. Il est même poursuivi par les policiers. Une marche en solidarité a été organisée :

https://quartierslibres.wordpress.com/2015/07/16/appel-a-mobilisation-verite-et-justice-pour-la-famille-malki/

Depuis des années, des familles se battent contre ces armes dites « non-létales » qui ont mutilé des dizaines de personnes en France et provoqué un décès.

Aujourd’hui, les tirs de balles en caoutchouc dans le visage, commis par les forces de l’ordre, se sont généralisés dans l’indifférence. Les tireurs étant systématiquement blanchis par la justice, il est devenu normal pour la police de tirer avec des armes de guerre à hauteur de tête, y compris sur des enfants.

Construisons les solidarités, protégeons nous face à la police.

Attention ! Les médias et la police entretiennent volontairement le flou entre le flashball et le Lanceur de Balles de Défense. Si le flashball de première génération est effectivement en train de disparaître, c’est parce qu’il est remplacé par le Lanceur de Balles de Défense, plus puissant et plus précis, classé Catégorie A (arme à feu à usage militaire). La plupart des blessures sont aujourd’hui causées par cette dernière arme.

La militarisation de la police s’accroit donc considérablement au lieu de diminuer.