[calais] les flics (et leurs amis) manifestent contre l’immigration
Publié le , Mis à jour le
Catégorie : Global
Thèmes : Immigration/sans-papierEs/frontieresRépression
Lieux : Calais
Ils dénoncent “la pression migratoire” appellent “tous les citoyens à se rassembler” “pour la survie des emplois et la sécurité des calaisiens” : crise économique (“le flux de migrants entraîne l’économie locale dans une crise sans précédent et les entreprises sont menacées“, “une prévisible délocalisation d’entreprises, une baisse conséquente de l’activité commerçante, une baisse drastique de l’activité portuaire“), sécurité et délinquance des migrants, problèmes psychiques et sociaux chez les policiers (“Les indicateurs des facteurs psychosociaux, dépressions, divorces, arrêts maladie, attestent du malaise“), violence des soutiens (“les associations de « No-Borders » qui ont initié la stratégie de l’anonymat pour que les auteurs d’outrages et rebellions ne puissent être identifiés“), tout y passe.
Ils demandent des “moyens policiers supplémentaires” et “des mesures de la part de la communauté européenne“, dénonçant les “mesurettes” franco-britaniques.
Bien obligés de préciser que “ce rassemblement se veut pacifiste” vu la teneur du propos et les récentes attaques fascistes contre des migrant.e.s (et là), des militant.e.s et des bénévoles, ils appelaient donc à un rassemblement puis à une opération escargot sur la rocade. L’appel était relayé sur des sites d’extrême droite (sauvons calais, jeune nation, etc.).
300 personnes se sont rassemblées ce matin au rond-point du terminal ferry : des flics mais aussi une trentaine de tracteurs agricoles (!!??), des chasseurs (sic) et des “calaisiens”.
Les flics sont là pour défendre les intérêts de ceux qui ont le pouvoir et des riches, et faire filer droit et réprimer tou.te.s celles et ceux qui sortent du rang par nécessité et/ou par choix. Flics et fascistes servent les mêmes intérêts : ceux du capital et de l’État, de la réaction et du chacun pour soi. Cette alliance de fait n’a rien d’étonnant ou de surprenant, c’est le quotidien de toutes celles et ceux qui, à Calais comme ailleurs, subissent leurs attaques. Les migrant.e.s sont de plus en plus confronté.e.s à la violence et les militant.e.s/soutiens sont peu nombreux/ses et ont besoin de bras et de cerveaux supplémentaires.
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