À propos du festival « alternatiba » de lille
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LilleLors de la réunion plénière extraordinaire qu’Alternatiba-Lille a organisée le 22 juillet 2014 à la demande de plusieurs de ses militant-e-s (cf. leur texte d’appel), les membres du mouvement proche de l’extrême droite présents au sein d’Alternatiba ont réussi à faire en sorte qu’aucune décision ne soit prise à leur encontre, cela en proclamant leur attachement aux valeurs humanistes du projet, en faisant passer leurs détracteurs pour de méchants intolérants, en faisant du chantage affectif et en laissant entendre que leur départ provoquerait un effondrement du projet – cf. le poste clé qu’occupe l’un d’entre eux sur le plan technique (dépôt du dossier « Alternatiba » auprès de la mairie de Lille). Notons la naïveté de certain-e-s militant-e-s d’Alternatiba qui ne comprennent pas que les fascistes puissent avancer masqués (phénomène pourtant typique de la nouvelle extrême droite – cf. les mouvements « Riposte Laïque », « Égalité & Réconciliation », etc.) et/ou qui pensent qu’ « on peut parler avec tout le monde » (au nom de la démocratie, de la liberté et de la tolérance !).
Pour la CNT, une chose est claire : l’extrême droite – quels que soient les formes ou les déguisements sous lesquels elle se présente – n’est pas un courant politique avec qui on peut dialoguer ou composer ! Son infiltration dans les associations écologistes, le mouvement des indignés, les syndicats, les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, les collectifs de défense de la laïcité, les cercles de réflexion pour une démocratie directe, etc… doit être surveillée avec vigilance, démasquée sans état d’âme et combattue vigoureusement.
http://www.cnt-f.org/59-62/2014/06/village-des-alternatives-les-4-et-5-octobre-a-lille/
Quelques précisions en attendant la rédaction d’un dossier plus complet…
Le projet « Alternatiba-Lille » est infiltré par un groupe intitulé « Les Gentils Virus » (GV), mouvement fondé au niveau national par Étienne Chouard, un personnage qui entretient depuis longtemps – sur le mode confusionniste – des passerelles avec divers acteurs et organisations de l’extrême droite française et européenne (voir ci-dessous les liens n° 1 et n° 2). D’autre part, le 5 avril 2014 à Lille, plusieurs membres des GV ont participé à « Jour de colère », une manifestation organisée par différents groupes réactionnaires et d’extrême droite dans le sillage du mouvement homophobe « La manif pour tous » (cette participation ayant soit disant pour but de ne pas laisser le monopole de la colère à l’extrême droite et de porter une parole différente au sein de cette manifestation… une argumentation fallacieuse quand on sait ce qui s’est réellement passé le 5 avril à Lille et quand on connaît la sensibilité politique de certains membres des GV !).
Bref, il est clair que les GV ne sont pas les gentils alternativistes qu’ils prétendent être. L’influence des GV au sein d’Alternatiba-Lille semble tellement importante qu’il y a quelques mois un membre du projet s’étant montré critique à leur égard a été exclu par le collectif de coordination (voir ci-dessous le lien n° 3). Cette influence s’est vérifiée lors de la réunion plénière extraordinaire qu’Alternatiba-Lille a organisée le 22 juillet 2014 à la demande de plusieurs membres du projet. En effet, lors de cette AG (à laquelle ont participé 4 militants de la CNT) et bien que la majorité des gens présents ait pris conscience du problème, les GV et leurs soutiens ont réussi à faire en sorte qu’aucune décision ne soit prise à leur encontre, cela en proclamant leur attachement aux valeurs humanistes du projet, en faisant passer leurs détracteurs pour de méchants intolérants, en faisant du chantage affectif et en laissant entendre que leur départ provoquerait un effondrement du projet – cf. le poste clé qu’occupe l’un d’entre eux sur le plan technique (dépôt du dossier « Alternatiba » auprès de la mairie de Lille). La présence des GV dans Alternatiba est renforcée par la naïveté de certains membres du projet qui ne comprennent pas que les fascistes puissent avancer masqués (phénomène pourtant typique de la nouvelle extrême droite – cf. les mouvements « Riposte Laïque », « Égalité & Réconciliation », etc.) et/ou qui pensent qu’ « on peut parler avec tout le monde » (au nom de la démocratie, de la liberté et de la tolérance !).
Pour la CNT, une chose est claire : l’extrême droite – quels que soient les formes ou les déguisements sous lesquels elle se présente – n’est pas un courant politique avec qui on peut dialoguer ou composer ! Son infiltration dans les associations écologistes, le mouvement des indignés, les syndicats, les manifestations de solidarité avec le peuple palestinien, les collectifs de défense de la laïcité, les cercles de réflexion pour une démocratie directe, etc… doit être surveillée avec vigilance, démasquée sans état d’âme et combattue vigoureusement.
Liens : 1) Sur les agissements d’Étienne Chouard et sur la nécessité de dire stop aux manipulateurs qui jouent les passerelles avec les nationalistes et les négationnistes
http://youlountas.net/spip.php?rubrique84&lang=fr
2) Liens entre Étienne Chouard et l’extrême droite
http://www.cnt-f.org/59-62/wp-content/uploads/liens-entre-etienne-chouard-et-l-extreme-droite.pdf
3) Appel aux militants francophones d’Alternatiba sur le virus rouge-brun qui nous menace à lire sur le site
http://societedelinformation.wordpress.com
Alternatiba Lille est un collectif d’habitants qui est tenu par une charte où l’on parle de bienveillance et d’intelligence collective.
Je vous invite à la consulter :
http://alternatiba.eu/lille/lecollectif/charte-du-collectif-local/
Cela est-il un terrain favorable aux idées racistes, au sexisme, à l’homophobie, à la quête du pouvoir?
La rumeur, particulièrement à l’air d’internet, se répand à une vitesse folle. Connaissez vous les personnes à l’origine du projet de festival Alternatiba Lille? ou celui de Nantes? Connaissez vous personnellement la personne qui a lancé cette rumeur?
La critique est facile et la rumeur une fois lancée fait seule son chemin et sème allègrement la confusion, discréditant d’un revers de clavier tout un projet bénévole en construction depuis plus de 6 mois. Apporter des solutions, se réunir, discuter, débattre et construire ensemble, c’est une autre paire de manches. La critique est nécessaire mais s’y complaire c’est faire la place belle à la résignation, à la suspicion et donc à la peur de l’autre. Comment construire un avenir meilleur avec des personnes résignées?
Parce que l’arbre qui tombe fera toujours plus de bruit que la forêt qui pousse, il est temps de changer de cassette ! La révolution des consciences ça se fait en allant de l’avant, ensemble, pas en se tirant dans les pattes les uns les autres. Portez plus d’attention à cette forêt qui pousse et ne l’abattez pas tout entière pour un arbre que la rumeur dit malade. Nous sommes tous responsables de ce qui arrive aujourd’hui. Alors soyons le changement que nous voulons voir en ce monde. Et ça commence par ce que vous postez ici !
Hélène je t’invite à lire cet article qui expose plutôt bien pourquoi beaucoup de personne de Nantes et ses alentours ne veulent pas participer à Alternatiba : https://nantes.indymedia.org/articles/29939
Je crois assez facilement pouvoir te confirmer que nombre d’entre nous, comme le souligne l’auteur de « Pourquoi je n’irai pas … », côtoyons couramment des personnes qui prennent part à l’organisation d’Alternatiba.
Depuis de nombreuses semaines, les organisateurs/trices ne peuvent ignorer qu’en le faisant conjointement avec la mairie ces personnes et collectifs se coupent du soutien de nombre d’individuEs qui pourtant auraient pu être intéresser à se rencontrer, partager autour d’alternatives à cette société de croissance. Comme l’ont été par exemple les Camp Action Climat à la fin des années 2000 un peu partout dans le monde et dont le 1er en France en 2009 était à Notre-Dame-des-Landes.
Pourquoi servir la soupe à la municipalité en précisant en gros sur un des support de communication que c’est avec la participation de la mairie ? C’est pas du tout nécessaire et ça a le don d’agacer beaucoup beaucoup de gens dans une période où cette même mairie expulse à tout va et que nombre de camarades sont réprimés, violentés, partent en prison.
Je sais pas si les collectifs qui prennent part à l’orga d’Alternatiba y sont sensibles à cette répression mais c’est bien sûr impensable de faire du commun avec des gens qui nous répriment quotidiennement.
Vous faites le choix, d’essayer de vous ouvrir au plus grand nombre, aux résignés, « La révolution des consciences »… belle initiative mais ici sur Indymedia tu croiseras peu de gens enclin à le faire avec les institutions. A chaque occasion ces dernières n’hésiteront pas à récupérer l’initiative pour non pas construire autre chose que le capitalisme mais le nourrir. Une société plus sobre que s’il y a de la thune à se faire, en somme.
Là réside notre différence, vous pensez pouvoir aménager le capitalisme pour un monde plus juste, alors que d’autres sont convaincus que ça ne peut se faire qu’en dehors.
Il ne s’agit pas de critiques faciles, à la va-vite pour emmerder quelques-unEs mais d’un constat. Nous ne pouvons construire autre chose avec ces institutions. Dès lors que nos initiatives les intéressent elles sont vidés de leur substance : la liberté de se soustraire à leur contrôle, leur rentabilité.
Les gens qui émettent ces critiques sont comme vous dans l’expérimentation, sont aussi présentEs dans les manifs, les mouvements sociaux, parfois travaillent aussi. Mais dès lors qu’elles s’ouvrent à un public plus large en occupant une place, un chantier, en changeant le rôle de ce à quoi ça avait été décidé par des experts… Ces personnes sont bien vite isolées par le biais de la répression en expliquant que ces gens sont dangereux pour leur république, leur démocratie.
Un denier mot : Non, nous ne sommes pas responsable de ce qui arrive aujourd’hui ! Il est invraisemblable de faire culpabiliser le quidam moyen à la place de décideurs qui eux ont la main sur la redistribution et le pillage des richesses…