Réponse personnelle à l’article calomnieux : « procès du 6 et 7 mars 2012 à nantes…”
Catégorie : Local
Thèmes : RépressionViolence policières
Lieux : Nantes
Au delà du ton professoral « irritant », ce texte est étonnant, car il abonde dans le sens de ceux qu’il prétend combattre : la police, les médias dominants, l’institution judiciaire. Je m’explique.
1-Ce texte va dans le sens des médias dominants
L’auteurE du texte assène d’entrée : « je ne parle pas de ce qu’illes ont pu dire en dehors de la salle d’audience ». Le ton est donné. Tout ce qui se jouait pendant ce procès était justement à l’extérieur du tribunal. Cette phrase est révélatrice de l’état d’esprit général du texte. Finalement, tout ce qui compte pour « Murmures » s’est joué dans la salle d’audience. Il disqualifie donc d’office, ou occulte sciemment, tout le travail politique, toutes les prises de paroles, et toutes les actions collectives qui se sont jouées avant, pendant et après le procès.
Autrement dit, selon « Murmures », seul le travail de l’institution judiciaire doit être abordé, le reste sera censuré : c’est d’ailleurs exactement ce qu’ont fait les journalistes de Presse-Océan, Ouest-France, et leurs amis.
« Murmures » persiste et signe par un mensonge éhonté : « Pire encore, cette volonté de ne « pas faire de politique » : c’est un insulte pour moi, et pour tous les proches qui ont mené un travail politique de longue haleine autour des violences policières, qui on préparé ce procès depuis plusieurs semaines, qui ont tenu une table d’information contre les violences policières devant le tribunal…voir l’appel à manifester : http://nantes.indymedia.org/article/25228
« Murmures » a le mensonge aussi facile qu’un plumitif de Presse Océan : une vocation en devenir ?
A plusieurs reprises l’auteurE matraque sans vergogne mon nom complet, et occulte délibérément celui du policier tireur : Matthieu Leglise. L’auteurE du texte connait très bien le nom du policier -puisqu’il a assisté au procès- mais choisit de ne pas le nommer pour préserver l’anonymat du flic tireur. Il protège le policier. C’est un choix.
Le même choix journalistique que j’ai eu à subir depuis plusieurs années : être considéré par les médias comme un coupable (et donc d’avoir mon nom systématiquement cité, contre ma volonté) et en parallèle voir l’anonymat du policier Matthieu Léglise systématiquement protégé.
C’est un procédé rhétorique typique des chiens de garde type Presse Océan /Ouest France, que j’ai du subir, que l’on retrouve ici employé par « Murmures ». On note au passage le courage de l’auteurE, qui, s’il/elle s’amuse à répéter mon nom n’assume pas de son côté visiblement son torchon.
Surtout, « Murmures », dans son choix éditorial, occulte, censure sciemment deux éléments essentiels lors du procès.
-Pour sortir d’un procès « traditionnel » et victimaire justement, trois autres mutilés par la police sont venus en soutien : Joan, Joachim, et Geoffrey. Pour dire que les mutilations au flashball sont partie intégrante d’un processus, et non le fait de ‘bavures’ isolées. L’occultation de ces présences et de la dynamique qu’elles induisent, de cette amorce de riposte collective en dit long sur la malhonnêteté du procès politique à charge mené par le petit juge « Murmures ».
-Avec de nombreuses personnes, nous avons quitté la salle du tribunal pendant la plaidoirie de l’avocat de la police. Nous sommes repartis la tête haute. Pour dire, après la demande de relaxe formulée par le procurreur,que nous ne supportions plus leur simulacre, que nous laissions le procureur et l’avocat du policier entre eux. Puis nous sommes partis en manifestation, 300 personnes étaient là contre les violences policières et ont défilé en ville derrière une banderole « solidarité contre les violences policières ».
Pourquoi l’occulter délibérément dans ce texte ? Comment oser prétendre que l’on s’est refusé à faire de la politique ? « Murmures » travaille pour la police ?
2-Mais ce texte va aussi dans le sens de l’institution judiciaire/du procureur
Quand il parle de la contre enquête autonome menée par le Groupe de Travail sur la manifestation du 27 novembre 2007, voici les termes baveux employés :
« leur « expert » était un ami de la famille, et illes ne pouvaient compter que sur des vidéos et des photos récupérées auprès des manifestant-e-s, sans avoir eu la possibilité de faire un réel travail d’enquête reconnu par l’institution judiciaire. Le contraste par rapport à une enquête policière traditionnelle »
Chaque mot employé est important. Chaque mot suinte l’insulte, le mépris. L’auteurE, à l’instar d’un petit juge autoritaire, distribue les bons et les mauvais points. Ce qui est intéressant est qu’il met en avant le fait qu’à ses yeux, une enquête de police vaut mieux qu’une contre enquête autonome comme celle qui a été menée. Il a donc plus confiance en la police.
« Murmure » va d’ailleurs beaucoup plus loin dans le mépris que le juge et le procureur lors du procès. Ceux-ci ont validé la contre-enquête comme un travail fiable, solide, étayé. Seule cette enquête a permis d’établir un rapport de force juridique qui aboutit à la mise en accusation du policier. Sinon l’affaire aurait été étouffée. Ce procès est bien le fruit d’un rapport de force. « Murmures » se fait donc l’avocat du policier tireur en discréditant tout ce travail. En discréditant aussi le « copwatching ». « Murmure » pourrait épauler Maitre Liénard, l’avocat du policier tireur.
En détruisant le travail de contre enquête autonome mené par le groupe de travail, en invalidant/discréditant cette recherche pourtant essentielle, « Murmures » joue ni plus ni moins le rôle de l’avocat du policier, puisque ni le juge ni le procureur n’ont remis en cause tout le travail de contre enquête que nous avons du mener.
Ainsi, « je ne parle pas de ce qu’illes ont pu dire en dehors de la salle d’audience » dit « Murmures ». Cette phrase est vraiment révélatrice, très intéressante. Après avoir invalidé tout travail d’enquête autonome de la justice, l’auteurE discrédite toutes les initiatives qui sortent du Palais de Justice, de l’officine étatique. Toute action politique collective est donc, selon « Murmures », inexistante. « Murmures » défend donc éhontément l’institution judiciaire, et lui donne le monopole de l’autorité sur la question du flashball en manifestation, et par extension des violences policières. De quel côté est « Murmures » ?
« Murmures » est un petit policier politique frustré, il se permet de juger, il se sent puissant, il assène : « Je pense donc que Pierre fait une erreur fondamentale », allant même, devant son clavier, jusqu’à m’accuser avec indécence de « légitimer l’institution policière », de « renforcer l’institution policière ».
Être accusé par un anonyme de collaboration alors qu’on a été mutilé par la police est très grave. Inacceptable. Insupportable.
Je n’ai pas baissé la tête face aux policiers, je ne la baisserai pas devant un cyber-commissaire politique. Et je me passerais évidemment de ses jugements pitoyables.
3- « Murmures » roule pour la police ?
Car « Murmures », en parallèle, alors qu’il mène un procès contre moi, contre le comité de soutien, contre mes proches, contre Joachim, un autre mutilé, occulte dans tout son texte la personnalité du policier tireur, Matthieu Léglise. Il a pourtant assisté au procès. Il sait ce qui s’y est dit.
A aucun moment « Murmures » ne dit que le policier Matthieu Léglise a fait feu à neuf reprises sur une foule de fêtards aux fêtes de l’erdre, en septembre 2007.
A aucun moment « Murmures » ne dit que le policier, à la barre, a employé un vocabulaire militaire, disant qu’il avait « neutralisé la cible », « atteint l’objectif », et même que « tout aurait du rentrer dans l’Ordre ».
A aucun moment « Murmures » ne dit que l’avocat du policier, Maitre Liénard, est un formateur du Groupe d’Intervention de la Police Nationale.
A aucun moment « Murmures » ne dit que cet avocat est l’auteur d’un guide de défense pratique et juridique pour les policiers qui ont fait feu : « force à la loi ».
A aucun moment « Murmure » ne raconte la violence du procès, l’arrogance et l’offensivité de l’avocat de la police, les mensonges des policiers, éprouvants à vivre.
« Murmures » choisi froidement, comme priorité, de faire mon procès, celui d’une « cible » de la police.
La personnalité du tireur est celle d’un fou de la gâchette, d’un individu dangereux. « Murmures » le sait, il était au procès, mais ne le dit pas. Pourquoi ? De fait, il protège le policier tireur, il protège la police.
Pourquoi « Murmures » fait-il/elle ce choix ? Pour qui travaille « Murmures » ?
Attaquer ce policier en particulier, ce fou de la gâchette au langage militaire, n’est pas incompatible avec le fait de s’attaquer à l’institution policière. Au contraire, n’est-il pas éloquent que la hiérarchie donne des armes aussi dangereuses et précises que le LBD aux policiers les plus violents et déséquilibrés ?
« La police n’est pas plus violente qu’avant, plus « offensive » » nous prétend ensuite « Murmures ». C’est (encore) un mensonge éhonté, qui ne sert que la police. La dotation massive de la police en armes dites « non létales » (taser, flashball…) participe d’une dynamique de militarisation de la police. Le Lanceur de Balle de Défense est une arme de guerre. La police tire à nouveau sur les manifestations, les précédents datent de plusieurs décennies. On est passé d’une stratégie de maintien de l’ordre « défensif » (relativement, à nuancer, bien sur) à une police ostensiblement offensive, qui attaque, qui terrorise plus encore qu’avant. La police française tirait-elle avec des armes de guerre dans le visage de lycéens mineurs il y a 20 ans ?
Cette militarisation de la police est accompagnée depuis des années par des gouvernements et une hiérarchie policière qui encourage l’impunité des policiers. Les policiers sont au dessus des lois.
Comment peut-on prétendre que la police n’est pas plus offensive qu’avant, alors que nous sommes justement dans une période d’accroissement de la répression ? Tous ceux confrontés de près ou de loin à la police le constatent pourtant. « Murmures » ne fait visiblement pas partie de ceux la.
« Murmures » finit son texte par un autre mensonge, une nouvelle calomnie : selon lui, notre combat depuis le 27 novembre 2007 «peut aussi être synonyme de renforcement des séparations répressives pour d’autres. »
Comment oser dire cela, alors que justement, nous avons essayé précisément lors du procès de faire converger plusieurs personnes mutilées par la police, et ainsi de commencer un travail de riposte collective ?
« Murmures » fait de la promotion pour son blog minable sur mon dos, sur le dos des cibles de violences policières.
« Murmures » est un/e lâche.
« Murmures » est un/e menteur/euse.
« Murmures » s’amuse à occulter le travail politique du collectif contre les violences policières. « Murmures » s’amuse à salir des cibles de la violence policière.
« Murmures » a un cadavre dans la bouche.
« Murmures » ose tout.
« Murmures » n’a visiblement pas honte.
Pour reprendre le titre, les flics de la pensée et autres révolutionnaires en carton ne manquent, eux, aucune occasion pour se sentir exister.
Insulter quelqu’un qui a été mutilé par la police en le traitant de collabo, ça ne passera pas, « Murmures ». Celui qui travaille pour les flics, c’est toi.
Cher « Murmures », au plaisir de ne pas te rencontrer. Tu devras répondre de tes diffamations.
Pierre
Nantes, 18 mars 2012
Tu peux dire ce que tu veux de l’article de “murmures” mais tu l’attaques par l’insulte ce qui n’est pas terrible en soit… Bon après je comprends c’est l’enervement (on est pas des machines).
Par contre, ce qui est clair, c’est qu’à aucun moment il ne te traite de collabo. Tu spécule sur ses propres vues.
Des accusations de “ne pas faire de politique” étaient visiblement sortis de la bouche de ton avocate, ce n’est donc pas injurieux, et ça ne t’implique pas directement.
Et sinon je ne suis pas sur du tout qu’il y ait accroissement de la répression. Durant les années 90 les morts dans les comicos étaient très très réguliéres à mon souvenir. Parler d’accroissement de la répression il faut faire attention parce que c’est une vieille ficelle gauchiste qui traine pas mal de discours victimaire (je dis pas ça pour toi, ton texte ne dis rien de ce type).
Je crois pas que Murmures dise que l’enquête autonome était nulle, mais plutôt que c’est dur de concurrencer
l’état sur son propre terrain. Si l’avocate n’a pas du tout fait de politique, alors il ne restait que les faits (témoins, etc).
Et du coup, c’est plus dur, parce que j’ai l’impression que la police arrive facilement à légitimer ce genre de faits en louvoyant (genre c’était un ordre, il a obéi, etc).
C’est sûr qu’à l’extérieur du procès, c’était vachement politique (et bravo), mais alors, pourquoi pas dans la plaidoirie?
La police a toujours été violente, c’est juste qu’elle n’avait pas de flashball à disposition avant. D’ailleurs il y eu des blessures comme ça il y a 40 ans (avec un lance grenades lacrymo : http://www.archyves.net/html/Blog/?p=2609), et surtout des morts.
Pourquoi dire qu’il y a “certains” policiers qui sont des déséquilibrés et qui tirent comme des fous; et que le reste de la police est normalement violente?
Non, toute l’institution policière est extremement violente, mais seulement à partir du moment où l’Etat lui en donne l’autorisation. (ce qui vaut le coup de parler de lui dans un procès)
C’est trop trash de perdre la vue d’un oeil, et j’espère que tu vas obtenir la condamnation du flic ; mais je pense que du coup, tu as du mal a recevoir des critiques sur le procès qui pourrait apporter la condamnation, et pour lequel vous avez tant bossé.
“« Murmures » fait de la promotion pour son blog minable sur mon dos, sur le dos des cibles de violences policières. ”
Serieux arrête de te faire le porte parole de tous les réprimés… Ce que t’as vécu c’est hard core tu vois (je ne nie rien du trauma vécu et j’ai conscience de la chance que j’ai d’avoir encore mes deux yeux valides) mais sérieux les gens qui se font réprimé sont pas forcément d’accord avec ce que tu prônes (je dis ça après lecture de l’article de mediapart). Donc s’il te plait ne parle pas au nom des gens quoi, c’est le premier truc qu’il y a à faire dans une logique d’émancipation des opprimé-es.
Ensuite ouais désolé mais tes attaques elles tombent à l’eau. Tu essaie de faire passer “murmures” pour quelqu’un qui te deteste, qui souhaite te voir isolé face à la repression, alors que lui même était dans la salle du procès…
Et sur le fond, oui il y a un gros problême à aller sur des points “techniques” (distance de tir, formation des flics), la police étant une institution technicienne, sans idéologie propre, se basant sur une stratégie de maintien de l’ordre. A partir de là les flics pèsent le pour et le contre. Si il s’agit d’éborgner un lycéen pour maintenir l’ordre, si le jeu en vaut la chandelle bah ils se gêneront pas. Tout ce derrière quoi se planque la police c’est la technique. Donc, à chaque fois qu’on va sur le terrain technicien, la police est plus forte puisqu’ils misent tout sur ça… Et puis franchement si t’étais à 20 metres au lieu de 10 est ce que ça aurait changé quelque chose pour ton oeil? Pas sur…
Voila tout ça pour te dire qu’on peut critiquer ta démarches, que ne pas être d’accord avec un collectif ne veut pasdire être du coté des flics. L’unité se fait sur des bases politiques et si il y a effectivement désaccord il faut qu’il soit dit.
Salut et courage à toi. On les niquera tous ensemble!
Suis assez d’accord avec le dernier post. Oui, Pierre, ce que tu relèves contre Murmures (principalement lorsque tu soulignes tout ce que cet article réussi à occulter pour soutenir sa thèse) n’est pas faux, mais les intentions que tu te risque à prêter au rédacteur sont elles très improbables ; selon moi l’intention ici se résume comme souvent à une vague volonté de (fausse) rigueur, cet article ressort plus d’automatismes idéologiques que d’une intention concrète ou d’un essai de nourrir une pratique réelle.
Il y a et qui n’est pas dit un motif de colère bien plus sérieux que ce que tout commentateur pourrait susciter. La coûteuse professionnelle du droit que vous avez du vous adjoindre, si elle a du servir à quelque chose durant ces années d’instruction, n’a pas cessé de dépolitiser l’audience. Ça mange pas plus de de pain que ça de se dire que la présence de deux avocats (successifs ? l’un centré sur le dossier l’autre en réserve pour le procès ?), ou le fait de disposer d’avocats un tant soit peu politiques, aurait été moins déplaisant.
Pris entre le légalisme républicain (des professionnels du droit et des mouches qui tournent autour, dans leur immense majorité) et le nihilisme qui tient lieu de radicalité (ne touchons pas au droit bourgeois, nous nous compromettrions, voir le papier de courant alternatif contre cet auto-enfermement : http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1112), va falloir continuer à creuser, contourner, rire.
Bon, je vois bien que y a beaucoup d’émotionnel qui entre dans le débat, même si c’est sans doute un peu douloureux pour certain.e.s, ça montre qu’on est bien vivant.e.
Je pense que le texte de Murmures a été rédigé de façon assez maladroite, mais ça ne veut pas dire qu’il soit mal intentionné.
Sur le fond, je n’ai jamais compris le concept de “procès politique” ou de “défense politique”. Pour moi la politique se fait dans la rue, mais pas dans un tribunal (ou alors avec une barre de fer)
Je pense qu’il est souvent pertinent de se rendre au tribunal, pour essayer de s’en prendre le moins possible, ou dans le cas présent, de tenter de mettre quelques limites – si faible qu’elles soient – à la toute puissance et à l’impunité policière. Dans cette objectif, je pense que (presque) tout les moyens sont bons, mentir, caresser la justice et la police dans le sens du poil, s’indigner comme un.e bon.ne républicain.e …
On a absolument rien à prouver à un juge et c’est illusoire de penser qu’avec un beau discours, on va le convaincre de combattre la justice bourgeoise et les forces répressives de l’Etat.
La seul réserve que je mettrai, c’est de ne pas se désolidariser de celles et ceux qui auront plus de mal à se faire passer pour des bon.ne.s citoyen.ne.s.
Je n’étais pas présent au procès, mais si, comme l’affirme murmures, l’avocate s’est dissociée des émeutier.e.s de Villiers-le-Bel, c’est vraiment dommage. Mais on ne contrôle jamais tout ce que dit un.e avocat.e.
Quelques impressions à la lecture des -mauvais- avocats de « murmures » qui précèdent :
réprimé parmi d’autres : « Serieux arrête de te faire le porte parole de tous les réprimés » Sérieux, commence par arrêter de donner des ordres et de prendre un ton professoral (comme ton copain/copine « murmures ») . Ou tu as vu que Pierre se faisait le porte parole de qui que ce soit ? Nulle part. C’est un procès d’intention.Tu es à court d’argument pour défendre ton/ta pote. Et tu esquives le fond du problème : ton/ta pote est un/e lâche et un/e menteur/euse. Je doute par ailleurs que le « collectif contre les violences policières» et Joachim (qui ont été mis en cause et salis par le glorieux « murmures » soient ravis de son gribouillage donneur de leçon ).
« murmures » […]« lui même était dans la salle du procès… » Pierre et le collectif contre les violences policière se passeront, je pense, volontiers du soutien de « murmures » et de tous ses copains, de tous les petits commissaires politiques frustrés qui se lâchent devant leur clavier. C’est ça votre « solidarité politique » ? Retournez bosser pour Waldeck Rousseau.
solo inc. Parle d’« automatismes idéologiques » : les automatismes idéologiques de « murmures » sont donc le mensonge, la calomnie, le procès d’intention et le fait de descendre publiquement et sous couvert d’anonymat des gens mutilés par la police ? « murmures » est donc bien un flic, et tu sembles le confirmer avec brio, merci.
Yfffiufiuyf : « façon assez maladroite, mais ça ne veut pas dire qu’il soit mal intentionné. » Il faut sauver le soldat « Murmures », quitte à le faire passer pour un/e débile qui ne maitrise pas ce qu’il/elle écrit. Non, « murmures » a délibérément pris son temps pour écrire un texte diffamatoire, blessant, froid, qui occulte -notamment- tout le travail mené par le « collectif contre les violences policières » … Oui « murmures » a sciemment décidé de diffuser ce texte malfaisant, ce texte de commissaire sur indymedia. Qu’il/elle assume. Pas la peine de temporiser.
mmh, ça me donne envie de manger des fraises..
Je crois qu’on en est revenu au niveau le plus bas du débat : si t’es PAS avec moi, alors tu es CONTRE moi.
Pourquoi faire un résumé de tous les commentaires pour déterminer si leurs auteurs sont “avec Pierre et contre Murmures” ou “contre Murmures et avec Pierre”?
Y avait un moment où on se posait des questions sur comment lutter contre l’institution judiciaire, contre la Police, si c’était possible d’une autre manière que celle menée par l’avocate du procès Pierre VS Leglise, et ça c’était intéressant.
Et je renouvelle que je trouve ça pas sain de se dire qu’avant la police était “défensive” (quoi, gentille?) et maintenant elle est tellement plus aggressive. Non, elle a toujours été comme ça (vous vous souvenez des voltigeurs? bon.)
On peut être critique face aux moyens d’action des gens, sans être des traitres calomnieux collabos flics fachos tueurs d’enfants.
bah si Pierre affirme parler au nom des réprimés dans cette phrase: ” « Murmures » fait de la promotion pour son blog minable sur mon dos, sur le dos des cibles de violences policières.”
Ayant été victime de violences policières je n’ai en aucun cas ressenti cela. De plus Murmures parlait d’un seul cas en l’occurence celui de Pierre. Laisse les autres ou ils sont et laisse les penser ce qu’ils veulent de la défense de ton avocat. Et laisse Joachim en dehors de ça aussi, il n’apparait pas dans le texte de “murmures”…
rage détermination et solidarité de classe!
nos ennemis rigolent
nous sommes si nombreux qu’il est bien normal de se cracher dessus ……….
Le “réprimé” victimaire devrait commencer par apprendre à lire. Son ami murmures, dans son insupportable torchon dit notamment :
“De la même manière, quand Joachim dit que « le donnant-donnant cantonnant la contestation à l’intérieur d’un certain cadre en échange de l’État-providence ne fonctionne plus« , il oublie que … etc etc”
Notons qu’il n’y a que la police qui est épargnée dans la serpillère mortifère de murmures.
la police n’est pas épargnée dans l’article de murmures,
“le maintien de l’ordre, sa réalité quotidienne, son sale boulot et sa logique de classe, colonialiste et genrée. Politiques sécuritaires ou pas, flashball ou pas, taser ou pas, le maintien de l’ordre tue, mutile et frappe pour inculquer la peur. Ça a toujours été le cas, et ça le sera toujours. La police est toujours fondamentalement violente”
Et on dit pas serpillère mortifère, à part pour un article d’insultes, sauf quand on veut pas se fouler (ou quand on veut se défouler), d’ailleurs j’en ai marre d’écrire dans ce trépidant débat.
Enfin, Mister “jj”, ça coûte pas grand chose de dire qu’on se crache dessus, pendant que nos ennemis rigolent : oui, c’est vrai, on pourrait tous foncer dans la même direction sans se concerter, sans avoir d’idées de ce que les autres pensent. Je sens qu’on irait vachement loin.
“bah si Pierre affirme parler au nom des réprimés dans cette phrase: ” « Murmures » fait de la promotion pour son blog minable sur mon dos, sur le dos des cibles de violences policières.””
Il faut savoir, Pierre joue un rôle victimaire de “bon” blessé isolé en évitant de faire de la politique (comme le dit murmures) ou il cherche à se faire le porte parole -illégitime- des réprimés ? Belle cohérence.
Quoiqu’il en soit, tu fais erreur, ton copain murmures parle bien dans son texte de Pierre, de Joachim, des réprimés de Villiers-le-Bel (notamment)… Oui ou non ?
A partir de là, il est clair qu’il fait mousser son blog sur le dos des (oui, c’est bien au pluriel, mais on peut préférer “de”) cibleS de violences policières. Ce n’est pas Pierre qui l’invente, c’est murmures qui en parle.
Ceci dit, jouer sur les mots pour occulter les mensonges de murmures est assez bas, assez lâche. Au niveau de murmures en somme.
je reviens pour dire que en fait bah c’est assez insupportable comme débat parce que chaque argument politique dévellopé ici est soumis après à un flot d’insulte.
Franchement si les seuls réponses à “murmures” c’est ça bah écoutez moi ses accusations me semblent assez fondé parce que pour moi les insultes et les verbiages du type “choisi ton camps camarade”, c’est vraiment le degré zero de la politique. Alors s’il vous plait mettez l’émotionnel de coté (ou du moins faites l’effort de pas trop le laisser transparaitre) ou donnez vous rendez vous pour vous mettre sur la gueule mais indy c’est un espace de reflexion collective malheureusement trop souvent pollué par ce genre de chose (mais d’habitude c’est à base “sioniste” ou encore “soralien”, comme quoi tout change).
Salut.
Moi, aussi, planqué anonymement derrière mon petit clavier, j’aimerais pouvoir participer à la curée !
On n’a pas tous les jours l’occasion d’accuser sans danger un lycéen qui tente de résister à l’ordre policier.
Merci à Indy-“médiocrité” de me donner le loisir de relâcher sans danger les plus basses passions tristes :
– se faire mousser à peu de frais,
– critiquer encore et encore ceux qui tentent d’agir le moins mal possible,
– se poser en critique acerbe (pour la pseudo-radicalité) ou bien faussement impartial (pour la pseudo-objectivité),
– venger sa nullité personnelle en tentant de salir ceux qui auraient plus de courage que soi,
– semer la discorde afin de tuer dans l’oeuf toute résistance solidaire (comme cela a déjà marché pour l’AGIP – assemblée générale inter-pro, et tant d’autres initiatives dans le 44.)
…Tout cela ne grandit vraiment pas l’image qu’on peut se faire du petit milieu provincial nantais qui se croit radical ou autonome. (Ne pas rire.)
Cela ferait donner raison à ceux qui disent : “je suis trop libertaire pour être anarchiste, trop révolté pour être “révolutionnaire”, trop collectif pour être encarté, trop concerné pour critiquer ou pinailler.
Et comme disait Rabelais (juste après le célèbre : “Science sans conscience”) : “Fuis les gens auxquels tu ne veux pas ressembler”.
Si tu ne veux pas ressembler à un “gauchiste modéré” prématurément vieilli (comme disaient les situationnistes), si tu ne veux pas devenir un maitre penseur de sous-préfecture et un policier de la pensée scotché devant son écran impuissant, ne perd pas trop de temps dans ces parages, et fuis ailleurs camarade, car ici le vieux monde hypocrite et sentencieux cours après toi.
Pour répondre au dernier commentaire.
“semer la discorde afin de tuer dans l’oeuf toute résistance solidaire (comme cela a déjà marché pour l’AGIP – assemblée générale inter-pro, et tant d’autres initiatives dans le 44.)”
C’est complètement faux.
Si l’AGIP s’est éteinte provisoirement, c’est tout simplement parce que le mouvement des retraites s’est essoufflé suite aux retraits des gros syndicats. Absolument pas pour cause de discorde.
Tu en retiens ce que tu veux mais vient pas faire croire à ceux et celles qui n’ont pas vécu cette expérience que c’est dû à des dissensions internes.
Il y a bien eu des échanges vifs sur les pratiques mais en aucun cas c’était pour empêcher de s’organiser, seulement pour réfléchir à nos manières d’agir collectivement.
Si tu en retiens de l’amertume n’en devient pas pour autant aigri.
Au contraire, l’AGIP a continué ces actions (péage Vinci, Chronopost) après que ce mouvement de résistance de masse soit lâché par les centrales syndicales.
Et l’AGIP aurait continué à accueillir de plus en plus de participants si le mouvement avait continué.
En témoigne l’AG à la maison des syndicats où des individus ont préférés nous rejoindre malgré la pluie plutôt que rentrer chez eux. Malheureusement c’était la dernière manif sur nantes et on commençait tout juste à réussir à communiquer envers ceux et celles qui étaient en dehors des réseaux militants et qui ne se retrouvaient pas dans l’organisation traditionnel des syndicats.
L’AGIP est juste en attente d’un nouveau mouvement pour se reconstituer. Cette expérience permettra de partir sur des bases plus solide la prochaine fois.
Merci de ne pas diffuser de photos de camarade.
Si t’as un problème avec quelqu’un et que tu crois savoir qui c’est, ce serait sans doute plus pertinent d’en parler avec en direct.
Par contre, ça ne pose aucun problème de publier un article qui nomme précisément ( nom et prénom) un camarade?
Décidément, certains bénéficient de règles spéciales…