Lettre à yves c. à propos de son article « emprisonnés depuis la mi-janvier, dan et olivier ont beso
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Cher Yves,
Je me permets ici de répondre publiquement à ton communiqué daté du 20 février 2011 et intitulé « Emprisonnés depuis la mi-janvier, Dan et Olivier ont besoin de notre solidarité matérielle et politique ». Il ne s’agit aucunement de créer la polémique pour la polémique, au contraire, il s’agit d’éclaircir quelques pistes souvent boueuses et opaques, souvent évoquées mais rarement approfondies ou soumises à un examen critique posé et serein, du moins publiquement. Cela notamment en raison de la gravité du sujet traité, puisque des personnes ont été ou sont actuellement otages de l’Etat, mais aussi, ce qui revient au même, en raison du chantage affectif qui gravite en permanence autour de ces questions et de l’« urgence » invoquée, qui vient souvent polluer toute réflexion.
Ce que j’ai à dire, en effet, je l’affirme tant aujourd’hui qu’hier, urgence ou pas, car cet argument massue de l’urgence doit cesser de sacrifier sur son autel quelques principes qui pour moi, en tant qu’individualité anarchiste sont essentiels, comme l’éthique, ou le combat de toute forme de politique : chapelet des pires dérives stratégico-tacticiennes. Il s’agit ainsi de permettre à une sincérité si rare et fragile d’émerger au sein d’un milieu militant rangé par les ambitions de pouvoir d’un côté, et par le manque d’audace théorique comme pratique de l’autre (qu’on pourrait résumer rapidement par l’« activisme »).
Tu fais référence à l’affaire de Tarnac, ce qui me permet ici d’exprimer certaines choses que je ressens depuis longtemps, mais qui à l’heure de la publication d’une dernière tribune insoutenable dans Le Monde, a besoin de sortir. Je vais donc saisir l’opportunité de cette lettre de réponse à ton texte, qui fait lui-même la « comparaison », pour exprimer mon aversion profonde pour la stratégie de défense et les offensives médiatiques des inculpés de Tarnac.
Tu commences ton texte en soulignant que cette intelligentsia de gauche qui a fini par devenir le principal soutien médiatique des inculpés de Tarnac, n’a pas daigné s’intéresser l’affaire de Dan et Olivier, ce qui est parfaitement vrai.
Mais cela est loin d’être un hasard, et j’ose imaginer que si cela avait été leur volonté, ils auraient tout aussi bien pu, également, faire vibrer la corde du scandale et de l’indignation, noircir les pages des quotidiens et des hebdomadaires de la bourgeoisie, envoyer leurs familles sur les lignes de front médiatiques, convoquer des élus à leurs parloirs et exploiter au maximum le potentiel marketing de leurs histoires. Car si l’on coupe les choses en quatre et qu’on ne garde que le plus truculent, on pourrait résumer cette affaire à la romantique affirmation qu’« ils ne sont que des jeunes, bien intégrés dans la société, qui ont décidé sur un coup de tête maladroit et soixante-huitard, de repeindre quelques murs de leur poésie juvénile, et que l’infâme bulldozer judiciaire à la botte d’un président néo-fasciste et pas gentil, a décidé de détruire en les incarcérant », suivi de la cohorte habituelle de pétitions et de « J’accuse » de la petite bourgeoisie de gauche des beaux quartiers.
Imagine un peu les gros titres ! « Nouvel échec de la politique sarkozyste », « Portrait de cette nouvelle jeunesse en colère » commentés autour d’une coupe de champagne aux soirée de Monsieur l’ambassadeur. Je m’égare mais je m’amuse.
La surexposition médiatique de l’affaire de Tarnac (ou plutôt de ses inculpés) ainsi que son instrumentalisation consentie au profit d’une recomposition de la gauche, sont le résultat des choix qui ont été faits par les inculpés et qui ne serons jamais ceux de Dan et Olivier.
Voilà donc pourquoi le silence médiatique de la presse et des intellectuels germano-pratains, bien heureusement, entoure cette affaire. Mais il faut noter quelque chose de réjouissant, c’est qu’à ce silence se superpose le fracas des compagnons et camarades qui sont venus poser le problème de cette affaire, et du système qui l’a provoqué, dans le social, dans la rue, plutôt que dans les salles de rédactions putrides des médias et les hémicycles plaqués or de la démocratie. Tables de presse, discussions, ballades, tracts, affiches, actions de solidarité à travers la France et ailleurs ont ponctués leur incarcération et continuent de le faire. Mettant toujours en perspective ces arrestations avec les questions de la machine à expulser et des révoltes actuelles des pays arabes. Rappelant aussi à chacun que ce cas n’est qu’une infime partie des conséquences d’un mode de gestion de la guerre sociale, et au passage, qu’il n’y a ni deux, ni neuf prisonniers en France, mais bien 65 000, et qu’une bonne centaine de milliers d’autres naviguent entre contrôles judiciaires, bracelets électroniques, assignations à résidence et attente d’exécution de leurs peines de prison ferme. Et que la prison, c’est aussi les centres de rétention, l’enfermement psychiatrique et la société en général.
Voilà notamment, quelques-unes des choses que les inculpés de Tarnac ont oublié, à dessein, d’affirmer dans leur défense, suivis par une cohorte de comités de soutien tout aussi confus qu’amnésiques.
Comme tu le soulignes avec raison, ils ne demandent « aucune faveur particulière à l’Etat républicain bourgeois ou à ses soutiens socialistes ou communistes ». Cela tout simplement parce qu’ils font partie du problème de ce qu’ils combattent. Il leur paraîtrait inacceptable alors de faire front commun avec tous ceux qui demain les enfermeront à leur tour. Et ce n’est pas un hasard si les inculpés de Tarnac n’ont jamais affiché dans leurs interventions publiques l’un des principes fondamentaux de tout révolutionnaire un tant soit peu anti-autoritaire : le fin de la prison sous toutes ses formes et la fin de l’Etat. Car ce serait pour eux, s’amputer du soutien de toute une gauche qui expulse, enferme et assassine. Ce serait se mettre à dos le syndicat de la magistrature qui fait son beurre dans la profession d’enfermer, le PS qui a mis en place un système d’expulsion des sans-papiers dont la droite au pouvoir n’a fait qu’entretenir les rouages, etc.
Aussi, à force de mettre en valeur le caractère soi-disant « exceptionnel » de la juridiction anti-terroriste, ils ont presque fini par faire accepter le droit commun, qui touche bien plus d’êtres humains, comme Dan et Olivier et tant d’autres.
Voilà pourquoi, à la lecture de l’article « Paris-Texas, une proposition politique des mis en examen de Tarnac » publié dans Le Monde du 25 février 2011 le seul sentiment qui m’a traversé fut le dégoût. Cette diatribe anti-sarkozyste à la forme si soignée, réussit mal à cacher qu’elle n’atteint même pas le degré zéro de l’analyse pourtant suffisante pour entrer au panthéon de l’activisme. En effet, ce texte brille par son vide idéologisé, typique de ce que toi même tu analyses régulièrement dans ta revue, cette gauche radicale « anti-fasciste » qui se cherche et se trouve au gré des contre-sommets et qui a trouvé dans l’affaire de Tarnac un véritable tremplin ainsi que quelques leaders de conscience.
Mais rien de neuf sous le soleil, le dégoût dont je parlais n’est pas le résultat de cela, ce dégoût est provoqué par la tentative de récupération qui est faite à leur encontre. Ils y sont présentés comme leurs « camarades », des « opposants » ou encore comme une « jeunesse politisée ». Y sont aussi instrumentalisés les compagnons persécutés par l’Etat grec.
J’espère ne pas avoir trop profité de cette réponse à ton texte pour tenter de répondre partiellement à l’offensive politique des « épiciers-terroristes » apprentis menuisiers et des adeptes crédules qui composent pour l’instant leur cour. Il s’agit seulement d’ajouter quelques éléments entre les lignes. En espérant soulever un débat qui existe déjà depuis longtemps chez de nombreux anti-autoritaires et que je ne souhaite ici que réintroduire avec mes mots.
Au plaisir, donc, de provoquer à nouveau cette discussion loin d’être terminée, mais aussi que ces tentatives de récupération politique ne salissent pas les compagnons incarcérés.
PS : voici le lien vers la lettre d’Yves sur mondialisme.org
http://mondialisme.org/spip.php?article1615
Tu as passé combien de temps à écrire cet ‘article’ ?
Quel intérêt il a, personne n’en a rien a foutre des Tarnac, vraiment personne hormis vous.
Personne ne compare ceux de Tarnac et Dan oliv et la clique, c’est juste vous qui le faite, et tous le monde s’en tape
vous faites chiez avec votre cours de récré « dan et oliv’ sont des vrais, les tarnac sont des faux ».
Les martyres d’ou qu’ils viennent on s’en bat, d’accord.
Pourquoi tu ferais pas, toi et ta cliques, des dizaines d’article sur tel ou tel prisonnier, puisqu’il
sont 65 000 et pas 2 ???
Parlez nous plutot stratégie ! y’a que ça qui intéresse les ‘révolutionnaires’ dont tu te reclames !
Des tags et quelques ‘dégradations’ comme disent les flics, au dela de la porté symbolique
et du plaisirs que cela procure, quel intérêts stratégique ? Bien sur le CV du super militant ?
Si vous voulez une révolution libertaire, il va falloir convaincre massivement, et ça c’est plus dure que
taguer un mur et écrire des textes branlettes néo situ (mais sinon on deteste les intello bourgeois….
on préfére etre des prolo illisible… Youpi).
Bref, désolé de la tournure de ce mail, mais vous commencez à me gonfler severe.
un commentaire à été caché.
Qu’on critique un texte sur indymédia ok.
Qu’on conseille à l’auteur « d’aller voir un psychologue », considérant sa révolte (discutable sur la forme) comme pathologique, ça n’a rien à foutre là!
C’est quand même incroyable. Non seulement vous laissez paraître sur votre site ce genre d’article insultant, diffamant, et dont le seul but est visiblement de semer la confusion, mais en plus vous vous solidarisez de leurs auteurs.
Pour rappel les psychologues servent, dans les sociétés où il ne reste plus guère de solidarités, mais juste des individualités, à recueillir les épanchements (tristesse, colère, ressentiment, méchanceté, nausées) de celles-ci. Il n’est pas question de « pathologies ». Vous confondez avec la psychiatrie, mais qu’importe.
Non la « révolte » du dit auteur de cette « lettre » ne pose pas seulement problème sur la forme, mais bien aussi sur le fond.
Que cherche-t-il exactement en répendant sa bile sur les camarades de Tarnac ?
Ni plus ni moins qu’à diviser, distiller l’impuissance et la haine. L’oeuvre d’un faible si l’on écoute Nietzsche .
La deuxième partie de son texte est éloquente. Il reproche aux inculpés de Tarnac (et à Yves C. d’une certaine manière) d’avoir attiré l’attention sur le sort des autres incarcérés de l’antiterrorisme (comme Dan & O.) Car ce soutien n’est, pour lui, pas valable (et même assimilé à de la récupération).
Qu’est-ce que cela implique ? C’est que désormais, pour exprimer une quelconque solidarité il faut accepter de passer devant le tribunal révolutionnaire que constitue chaque individualité anarchiste…
Cela ne peut amener, à terme, qu’à annihiler toute forme d’initiative un peu sincère.
A partir de là on peut se demander à quel jeu dangereux joue l’auteur de cette lettre et ses petits amis.
Tu voudrais qu’on refuse ce texte?
Mais sous quel motif?
Quand au « diffamation » sur les « camarades » de Tarnac, excuse moi mais je saisis pas trop ou tu les vois… Ca attaque plutôt concret si tu vois ce que je veux dire…
Alors ouais, les lettre de Dan on peut les trouver d’un romantisme débile ou d’une radicalité à la mord moi le nœud pas super interessante. Mais c’est un point de vu et il existe et voila. Et dire « va voir un psy », je trouve ça d’un mépris incroyable et ça pour le coup c’est une diffamation.
Pegre et Glose c’est encore pire que tout. le sommet de la connerie à été ateind avec cette daube male écrite et complétement verbeuse.
Je ne suis pas l’auteur des commentaires psychologisant, mais je me permets de relever ce fait : que ce texte est en effet diffamant (entendu comme « l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur »).
Attendez je prends une phrase au hasard : « convoquer des élus à leurs parloirs ».
Ah tiens, c’est faux et c’est donc de la diffamation… C’est même certainement de la calomnie car on peut penser que l’auteur « connaissait la fausseté de ses allégations ».
Le droit bourgeois ça a du bon, ça permet d’être un peu précis…
Evidemment les médias alternatifs ne doivent pas s’appuyer sur le même droit. Mais je crois qu’ils doivent quand même se pose la question de tous ces textes anonymes qui trainent dans la boue des camarades (ici les gens de Tarnac, mais ça a pu être dans un passé récent d’autres gens, la FA notamment) tout en ne mettant jamais en péril leurs auteurs (du fait de cet anonymat).
PS : évidemment si Dan est en bien l’auteur de cette lettre, ma dernière remarque n’est pas valable concernant ce texte. Mais je doute un peu de cette information. Ce serait vraiment bête de sa part, étant lui même dans une situation de merde, de se livrer à ce genre de mesquineries…
Je lui apporte d’ailleurs tout mon soutien.
C’est sûr que les règlements de compte politiques sur Internet, ça nous pose question en tant que collectif de modération. A titre personnel cela dit, je pense que les gens ont un esprit critique et peuvent prendre de la distance par rapport à tous les textes accusant Julien Coupat d’être le social-traitre ultime. Mais bon, c’est sûr qu’il ne faudrait pas que ça aille trop loin.
Franchement, ce type de polémique parait tout bonnement ridicule. Je ne parle évidemment pas du texte de dan et autres florilèges associés et affiliés mais de ceux qui viennent ici perdre leur temps pour y répondre.
Je suis d’ailleurs d’accord avec le dernier message du modo sur le recule qu’ont de toutes manières les lecteurs par rapport à ce genre de texte bête et méchant.
Il faut se rendre à l’évidence, en dehors du furoncle que constitue le triste milieu parisien, partout où vous allez vous comprenez qu’au mieux les gens s’en foutent de ces parisianités, au pire ils en rigolent chaudement. Il y a une décision tacite d’une grande part du mouvement qui consiste à se dire qu’au vu de la débilité et de la bassesse de la position tenue par non-fides, cette semaine, guerre au paradis ou je ne sais quel autre dépanné, il ne faut évidemment pas s’abaisser à y répondre. Ils veulent rester seuls, bêtes et méchants, on va tout de même pas les supplier d’être un peu moins cons. D’autant plus qu’ils sont finalement invisibles et insignifiant politiquement c’est à dire en dehors de leurs blogs et revue auto-référentes. On sait de toute manière comment cela fini toujours: seul gentillement rangé ou seul gentillement nihiliste.
Donc de grâce, si leurs textes à deux balles vous hérissent, ne les lisez pas mais ne nous saoulez pas à y répondre. Il faut savoir les laisser s’enterrer, et dieu sait qu’ils sont déjà bien profonds.
« Bêtes et méchants », « bassesse », « insignifiants politiquement »… Dadane n’y va pas avec le dos de la cuillère…
Je ne crois pas que les textes publiés dans Non Fides, Cette Semaine et Guerre au Paradis (que je ne suis pas le seul à trouver tout sauf « bêtes et méchants ») justifient un tel déluge d’insultes. Après on peut effectivement penser que les polémiques comme celle agitée par le texte ci-dessus ne sont pas en soi ce qu’il y a de plus intéressant…
« Insignifiants politiquement »: Qu’est-ce que cela signifie au juste? C’est un peu court comme argument.
Quant à ceux qui attribuent aux mêmes auteurs le journal « Pègre et Glose » : sur quels critères?
Une définition d’Insignifiant politiquement pourrait être: logorrhée idéologique dont le but est l’onanisme et la conséquence nulle. C’est à dire qu’au delà de deux neurones, personne ne peut prendre cela au sérieux. Insignifiant donc, car ça ne permet en rien de comprendre plus avant le monde dans lequel on vit, bien au contraire, à la lecture de ce texte on comprend que ça rend bête. Politiquement, parcequ’en dernière instance, cela n’a aucun effet sur le monde tel qu’on le vit. C’est une hypothèse sans avenir, qui le sait et s’y complait. C’est le syndrome Kaliméro. On est seul et pitoyables et on y trouve une certaine contre partie existentielle (c’est qu’on doit avoir raison), enfin j’imagine sinon ils feraient autrement.
Concernant Pègre et glose, la question n’est pas celle de ou des auteurs mais bien de la désarmante nullité théorique qui relie ces mauvaises régurgitations de Bonnano. Certes, si Non-Fides semble être écrit par un 1ère L en sac à dos east pack qui vient de faire un A cerclé au blanco sur sa trousse, Pègre et Glose émane certainement d’un licence 2 de sociologie qui a mal lu debord, adorait Non Fides quand il passait le bac et rien compris à Tiqqun.
Il ne s’agit pas d’auteur. il ne s’agit même pas de savoir si ils sont ou non du même magma idéologique. Visiblement non. Les Non fides, Cette semaine ect sont issu des tendance radicalement anarchiste, engoncé dans une référence à l’illégalisme. Pegre et Glose c’est une espèce de tentative de lier Théorie communiste (les pauvres ne méritaient pas ça) avec Tiqqun (le mélange improbable). Le tout est saupoudré de Os Cangaceros mal digéré (et d’apologie de gangstérisme le plus capitaliste).
Alors autant Non Fides ils étaient chiant avec leur référence mais au moins ils se basaient sur quelque chose, sur une histoire (Albert Libertad et les anars de la belle époque), Pegre et Glose eux ils choppent tout ce qui peut être radical et ils font un melting pot indigeste et sans aucune cohérence. Incroyable de connerie.
Spécial dédicace à l’auteur(e) du premier article de Pégre et Glose. Trop incompréhensible ton truc! Merci à toi j’ai rarement lu une daube pareil.
Oui, c’est bien ce qui me semblait : « Pègre et Glose » et « Non Fides » ou « Cette Semaine », ça n’a juste rien à voir en fait, ni comme inspiration, ni comme état d’esprit (rien que le titre, déjà!)… Dès lors, pourquoi citer ce journal pour en tirer argument quant à l' »insignifiance politique » de la tendance anarchiste (disons celle, pour présenter grossièrement les choses, qui s’inspire à la fois des anarchistes de la belle époque et de Bonanno) que Dan (comme d’autres) a choisi de faire sienne? Cela relève ou de l’ignorance ou de la malhonnêteté. Dans tous les cas, c’est ridicule…
En fait en lisant les commentaires on a comme l’impression que ceux qui jugent avec tant de condescendance Non Fides, Cette Cemaine, Guerre au Paradis, etc, et qui trouvent en revanche dans Tiqqun le sommet de la pensée politique, ne se sont guère donnés la peine de les lire…