Bon je suis désolé pour le titre c’est vrai j’aurais pu trouver mieux mais on n’a pas toujours le temps de chercher le titre marketting-accrocheur qui fait que les gens liront ce qu’ont a écrit. Mais bon , c ‘est pas là mon propos. En écoutant France-Info on apprend rien, ça nous donne juste un peu de l’idéologie dans laquelle on veut nous faire baigner. Et quand il y a une grève, surtout a la SNCF, alors bon ils s’en donnent a coeur joie.

Première sequence sur cette radio un reportage a la gare Matabiau a toulouse. Alors bon on s’attend a ce qu’au moins le journaliste par soucie d’honnétetté interview un gréviste, un usager (appeler par ce meme journaliste client) pris en otage, et un cadre de la direction qui dénonce les extremistes. He bien pour une fois un peu de surprise, non vous n’aurez pas droit au gréviste. ET puis quoi encore il ne travaille pas et puis on devrait lui donner la parole, ha ben non c’est pas possible. ALors on a le droit a une “cliente” qui ne sait pas si elle pourra partir ce soir et qui trouve que “ben c’est un peu exagéré”. ET là c’est le drame. Puis un cadre qui devait partir a Paris mais qui pourra pas. Et c’est terrible pour lui. Enfin le cadre de la SNCF parle pour dire ben rien du tout, sinon que la direction va faire tout son possible pour informer la “clientèle”. Bref on a été informé qu’il y avait grève mais on ne sait toujours pas pourquoi. Retour aux studios de Radio-France. Conclusion du présentateur “information spéciale (oui vous avez bien entendu, Information et en plus spéciale, donc on s’attend a ce qu’elle soit précise et tautologiquement bien informé) dès 5 heures (donc on suppose que les journalistes vont etre sur la brèche tout la nuit) sur le trafic (Merde, alors là, on n’avait pas fait mieux depuis les grèves de Juin dernier, parce qu’une information sur le traffic veut juste dire que les journalistes vont relayer les infos de la direction sur l’etat du traffic, cool on ne va pas quitter les bureaux). Bref un information, qui ne dit rien, ne nous apprend rien, ne fait pas travailler les journalistes. Encore une fausse information qui aura pris quand meme de précieuses minutes sur lesquelles on aurait pu nous parler, je ne sais pas des centaines de milliers de chomeur-EUSE-s qui se font ejecter des assedics, ou sur un critique de la construction des chiffres du chomage, ou encore mieux un historique, ou un étude sociologique sur la SNCF qui nous permettrait de meiux comprendre le monde qui nous entoure. Mais non excusez-moi, là je reve. Mais si on s’arretait là on pourrait dire “ha ben c’est une émission normale de France-Info”. Mais non elle preparait l’interview du redacteur en chef du Figaro, qu’on ne presente plus (publicité donc gratuite d’un quotidien connu comme le porte voix des capitalistes et des réactionnaires de tous poils, sur une chaine public donc appartenant a touTEs).

Evidemment cet interview est consacré aux grèves a la SNCF. Et comme toujours le figaro nous ferait marrer si ce qu’il disait ne refletait pas l’atmosphère conservatrice et réactionnaire qui règne en ce moment. Le redacteur se fait par cet interviewl e porte parole auto-proclamée de “la France” et du gouvernement. Ainsi nous apprenons que “cette grève est scandaleuse” , et que “c’est la grève de trop”. Alors on se demande pourquoi cette grève est si scandaleuse, et pourquoi cela ne demeure pas du choix de chacun de décider de ne plus aller travailler et de ne plus subir le régne des petits chefs, de la pointeuse et de la machine (je sais ça fait ouvrièriste mais j’ai pas trouvé mieux comme comparaison). Ce monsieur nous apprend que cette grève est scandaleuse parce que “elle va perturber la France”. ET puis que c’est pas bien après les grèves qui ont “agités la SNCF au printemps dernier”. ET surout ce sont des “privilégiés”. Heureusement le gouvernement va dans le bon sens “en entamant les certitudes des salariés du service public” et en promouvant “le service minimum, cette idée séduisante”. Enfin nous apprenons que “la justice et l’équité c’est de lutter contre les priviléges des salariés du public”. Travail, Famille, Patrie, la messe est dite, merci le Figaro. Donc nous avons appris plusieurs choses grace a Radio-France : que prendre le controle de sa vie c’est pas bien parce que ben… la France (on ne sait toujours pas qui sait) elle est pas d’accord. Et puis c’est comme ça et c’est tout. Nous apprenons aussi que c’est la grève de trop (mais on ne sait pas par rapport a quoi ? ). La grève n’est pas le seul moyen de pression des salariés mais une “agitation”. Enfin que pour remedier a tout cela nous apprenons que l’obligation de travail ( ou en d’autre termes le travail forcé) est la solution. Enfin nous apprenons que les salariés du public sont des privilégiés par rapport a… ben on ne nous le dit pas. Privilégiés certainement pas par rapport a ce redacteur en chef du Figaro qui gagnent bien plus de 6 000 euros par mois en moyenne (pour info le salaire median en France est de 1200 euros environ) – sur quelques salaires de journaliste voir le site d’acrimed. Et puis je pensais que la justice c’était la justice social c’est-à-dire prendre au capital et redistribuer cet argent. Ben non il semblerait que la justice soit de tirer vers le bas et les conditions de travail et les salaires; que la justice était la défense du plus faible contre le plus fort, donc du salarié contre le capitaliste, que la justice c’était de lutter contre les rapport d’exploitation et de domiantion…etc… Mais heureusement ce n’est pas le cas car le parti de la presse et de l’argent veille.