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                    Salut,

 

          Sur
indy, à l’adresse :

<a
href=”http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=3181″ target=”_blank”>http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=3181

j’ai lu : « Le comité de grève a précisé vendredi après midi les modalités :
1- Filtrage à l’entrée des salles où de l’information sera diffusée aux étudiants
2- Trois représentants du comité de grève parleront 15 minutes dans chaque salle
d’examen, une fois les étudiants entrés dans la salle 3- Il sera ensuite procédé
à un vote à bulletins secrets : si le vote est majoritairement contre la
tenue du partiel, ce dernier n’aura pas lieu. »

 

          Le
vote à bulletins secrets est à refuser : il faut un vote à mains levées !

 

          1°)
Le vote à mains levées est le seul contre lequel on ne peut pas tricher, chacun
pouvant constater le résultat.

          2°)
Le vote à bulletins secrets est un vote où chacun est séparé des autres, tandis
que le vote à mains levées est collectif. C’est-à-dire que le vote à bulletin
secret incite, sans qu’on en ait conscience, à l’individualisme au mauvais sens
du terme ; alors que le vote à mains levées marque une prise de conscience
collective.

 

          Chaque
grève à laquelle j’ai participé a toujours commencé par un vote à mains levées.
Puis les décisions se prenaient toujours à mains levées. C’est seulement quand
le rapport de force commence à être défavorable aux grévistes que l’on peut
leur IMPOSER des votes à bulletins secrets. Chaque grève où j’ai vu le bulletin
secret adopté pour les décisions s’est très vite terminée par un vote pour la
reprise du travail. Vote à bulletin secret, bien entendu !

 

<div
align=justify>          Dans
une grève, quand le bulletin secret fait son apparition, la grève n’en a plus
pour très longtemps. C’est un secret du pouvoir : pour assassiner une grève,
il faut à tout prix lui imposer le vote à bulletins secrets !