Halte aux persécutions contre les travailleurs en Iran !

Pétition qui peut être signée en ligne à cette adresse : End Worker persecutions in Iran !

http://workersiniran.org/jworkers/jwork482.php?nr=15426…ng=en

Halte aux persécutions contre les travailleurs en Iran !

Tous les travailleurs emprisonnés doivent être libérés !

Arrestations et détentions arbitraires, longues peines de prisons, interrogatoires violents, coups et même le fouet pour dégrader et briser, refus de soins médicaux aux prisonniers malades, harcèlement constant sous la forme de convocations au tribunal, lourdes cautions et menaces quotidiennes contre les travailleurs et leurs familles et l’arme ultime de priver les ouvriers de leurs ressources en les licenciant, constituent un régime brutal de persécutions systématiques à l’encontre des militants ouvriers en Iran.

Nous, signataires, demandons que cesse la persécution, la terreur et la violence contre les travailleurs en Iran. Les travailleurs en Iran doivent être libres d’exercer leurs droits fondamentaux à construire leurs propres organisations, à se rassembler, s’assembler et protester comme ils le souhaitent, à se mettre en grève et à participer à des manifestations sans avoir peur d’être arrêtés et jetés en prison.

Actuellement, Mansoor Ossanlou, Ebrahim Madadi et Reza Shahabi,du Syndicat des Travailleurs de la Compagnie de Bus de Téhéran et Banlieue, Ghorban Ahmadi, Ali Akbar Baghani, Hossein Bastani Nejad, Mahmoud Beheshti Langroodi, Rasoul Bodaghi, Mohammad Davari, Alireza Hashemi, Seyyed Hashem Khastar et Abdollah Momeni,de l’Association Syndicale des Enseignants Iraniens, et deux autres militants ouvriers, Behnam Ebrahimzadeh et Mehdi Farrahi Shandiz, sont toujours emprisonnés en Iran. Un autre enseignant emprisonné, Monsieur Abdolreza Ghanbari, a été condamné à mort pour avoir participé aux manifestations anti-gouvernementales du 27 décembre 2009.

Nous demandons :

-La libération immédiate et inconditionnelle de tous les militants ouvriers incarcérés en Iran.

-La réintégration, avec le paiement de tous les salaires perdus, de tous ceux qui ont été licenciés pour avoir développé une légitime activité syndicale.

-La fin des persécutions et de la terreur contre les travailleurs en Iran.

Nouvelles persécutions contre Mansour Ossanlou le militant syndicaliste iranien

Le régime iranien a convoqué Mansour pour le rejuger une fois de plus dans un de ses tribunaux de la honte Mansour est un militant syndical de la compagnie de bus de Téhéran. C’est l’un des porte parole du syndicat de la Compagnie de bus du Grand Téhéran, Mansour Osanlou est donc repassé devant le tribunal de Karaj sans l’avertir ni lui faire aucune annonce préalable. Ses avocats n’ont pas pu y assister non plus, puisqu’ils n’ont pas été avertis par les juges et le ministère de l’intérieur iranien

Le ministère du Renseignement la sinistre Vevak ou les rg iranien a monté un faux dossier complètement bidon contre M. Ossanlou pour prolonger sa peine de prison, malgré la pression internationale croissante. Le ministre du Travail de la dictature avait promis à l’Organisation mondiale du travail lors de sa dernière visite au sein de l’OIT a Genève que M. Ossanlou serait libéré sous peu

Prisonnier politique, Mansour Ossanlou souffre de maladies graves, comme des problèmes cardiaques, des douleurs au dos et des complications ophtalmologiques. Le dispensaire de la prison avait pourtant recommandé sa libération à trois reprises.

Un autre membre du syndicat de la compagnie de bus, Reza Chahabi, est détenu depuis le 13 juin à la section 209 de la prison d’Evine de Téhéran, placée a l’isolement a ce jour il n’a pas encore eu la possibilité de contacter sa famille ses proches et ses amis qui sont toujours sans aucune nouvelles de lui.

Plus d’information en anglais sur

http://workersiniran.org/

http://iranlaborreport.com/