http://iranenlutte.wordpress.com/2010/08/01/le-bresil-o…ineh/

c’est donc officiel Ahmadinejad et sa dictature viennent de rejeter ce mardi 2 aout la demande de grâce et d’asile politique du Brésil

http://freedomessenger.com/?p=9723

“D’après ce que nous savons au sujet de M. da Silva, il a un caractère
humain et sensible mais il est probable qu’on ne lui a pas fourni
suffisamment d’informations il n’a pu faire cette demande que sous le coup de l’émotion”

voila ce que déclare donc cyniquement aujourd’hui Ramin Mehmanparast le porte parole du ministère des Affaires iraniennes lors d’une conférence de presse qu’il a donnée a Téhéran

La mobilisation et la campagne de solidarité internationale pour sauver Sakineh Ashtiani reste donc plus que jamais d’actualité comme celle qui vient de commencer pour venir en aide a son avocat lui aussi menacé par le régime

Car on est toujours sans nouvelles du jeune avocat Mohammad Mostafaei qui a courageusement choisi de défendre Sakineh une femme iranienne menacée de mort par lapidation

L’Iran doit cesser le harcélement à l’encontre de l’ avocat de Sakineh Mohammadi

Appel signé par des personnalités du monde entier pour mettre fin aux pressions et au harcèlement par la République Islamique à l’encontre de Mohammad Mostafaei, avocat de Sakineh et militant des droits humains.

L’Iran doit cesser le harcèlement à l’encontre d’un célèbre avocat militant des droits humains sur une affaire de lapidation
Nous, signataires, sont extrêmement inquiets d’apprendre qu’on ne sait pas où se trouve le célèbre avocat des droits humains Mohammad Mostafaei et que sa femme, Fereshteh Halimi, et son beau-frère, Farhad Halimi, ont été arrêté le 24 juillet par les autorités iraniennes. Mostafaei est l’avocat de Sakineh Mohammadi Ashtiani qui a été condamnée à mort par lapidation pour « adultère ».

La semaine dernière, Mostafaei avait été convoqué pour se présenter de lui-même à la prison Evin, ce qu’il a fait le 24 juillet. Il a été interrogé et libéré mais a reçu une nouvelle convocation par téléphone. Plus tard dans la journée, sa femme et son beau-frère ont été arrêtés afin de faire pression sur Mostafaei pour qu’il se rende de lui-même. De nombreux militants des droits humains ont été harcelés ou arrêtés en Iran et certains condamnés à mort. Sajjad, le fils de Sakineh Mohammadi Ashtiani, qui avait lancé un appel en son nom a aussi subi un interrogatoire et du harcèlement.

Nous appelons le régime islamique à libérer immédiatement les membres de la famille de Mostafaei et de mettre fin au harcèlement à l’encontre de Mostafaei et de Sajjad, le fils de Sakineh Mohammadi Ashtiani. Nous demandons aussi que la peine de lapidation et d’exécution de Sakineh Mohammadi Ashtiani soit abrogée et qu’elle soit libérée.

Signataires :

-Mina Ahadi, Comité International Contre la Lapidation et Comité International Contre les Exécution (Allemagne)

-Maryam Namazie, Iran Solidarity, Equal Rights Now – Organisation contre les discriminations faites aux femmes en Iran et Une loi pour tous/tes – One Law for All (Royaume Uni)

-Shahla Abgari, Militante des Droits Humains (Etats-Unis)

-Nazanin Afshin-Jam, Stop Child Executions (Canada)

-Louis Altman, avocat (Royaume Uni)

-Helle Merete Brix, Journaliste et écrivain (Danemark)

-Nick Brown, Barrister (Royaume Uni)

-Roma Ciesla, Lobby des Femmes Polonaises (Pologne)

-Ewa Dabrowska-Szulc, Pro Femina Association (Pologne)
-Malgorzata Danicka, 8 March Agreement (Pologne)
-Richard Dawkins, Scientifique (Royaume Uni)

-Laura Dubinsky, Doughty Street Chambers (Royaume Uni)

-Francis FitzGibbon, QC (Royaume Uni)

-Isabella Forshall, QC (Royaume Uni)

-Margaret Gordon, Christian Khan Law Solicitors (Royaume Uni)

-AC Grayling, écrivain et philosophe (Royaume Uni)

-Laura Guidetti, Marea Association (Italie)

-Maria Hagberg, Réseau contre la violence au nom de l’honneur –
Network against Honour-Related Violence (Suède)

-Helen Heenan, JP (Royaume Uni)

-Katrine Winkel Holm, Sappho (Danemark)

-Phillippa Kaufmann, Doughty Street Chambers (Royaume Uni)

-Hope Knutsson, Sidmennt, the Icelandic Ethical Humanist Association (Islande)

-Katarzyna Kopystyńska, Democratic Union of Women and Federation Polish Women’s Lobby (Pologne)

-Ghulam Mustafa Lakho, avocat à la cour suprême (Pakistan)

-Malgorzata Lesniak, Polish Rationalist Association (Pologne)

-Mel Lipman, avocat (Etats-Unis)

-Anne-marie Lizin, membre honoraire du sénat belge (Belgique)

-Peter Lownds, Barrister (Royaume-Uni)

-Marieme Helie Lucas, Secularism Is A Women’s Issue (France)

-Mohamed Mahmoud, Centre for Critical Studies of Religion
(Royaume Uni)

-Kate Markus, Doughty Street Chambers (Royaume Uni)
-Behnaz Parman, Artiste (Allemagne)

-Pragna Patel, Southall Black Sisters (Royaume Uni)

-David Pollock, European Humanist Federation (Royaume Uni)

-Eloise Power, Doughty Street Chambers (Royaume Uni)

-Eva Quistorp, Membre du Parlement Européen et Women for Peace (Allemagne)

-Yasmin Rehman, Militante des droits des femmes (Royaume Uni)
-Carla Revere, Lawyers Secular Society (Royaume Uni)

-Maria Rohaly, Mission Free Iran (Etats-Unis)

-Terry Sanderson, National Secular Society (Royaume Uni)

-Nina Sankari, European Feminist Initiative (Pologne)

-Issam Shukri, Defense of Secularism and Civil Rights in Iraq (Canada)

-Elizabeth Sidney, Women Worldwide Advancing Freedom and Equality (Royaume Uni)

-Giti Thadani, écrivain et cinéaste (Inde)

-Richy Thompson, National Federation of Atheist, Humanist and Secular Student Societies (Royaume Uni)

-Anne Marie Waters, One Law for All Legal Team (Royaume Uni)
-Femmes en Noir (Serbie

Par ailleurs on commence à avoir d’autres inquiétudes sur le sort de réfugiés politiques iraniens réfugiés depuis peu en Europe principalement ceux qui ont trouvé refuge en Grèce et en turquie
Grèce : réfugiés iraniens en grève de la faim

Selon un communiqué de la Fédération des Réfugiés Iraniens publié sur le site Azadi-B,

http://www.azadi-b.com/J/2010/08/post_60.html

http://www.azadi-b.com/

plusieurs demandeurs d’asile iraniens se sont mis en grève de la faim le 25 juillet devant le bureau d’Athènes, en Grèce, du Haut-Commissariat aux Réfugiés pour protester contre le refus du ministre adjoint de l’intérieur de leur accorder l’asile au nom des relations entre la Grèce et l’Iran. A cela s’ajoute le harcèlement policier permanent que subissent les demandeurs d’asile en Grèce. Un des réfugiés iraniens s’est même cousu les lèvres afin de montrer sa détermination à continuer la grève de la faim jusqu’au bout.

Même situation tendue pour les réfugiés iraniens en Turquie
Entre 3 000 et 4 000 Iraniens ont demandés l’asile politique à la Turquie voisine depuis les élections présidentielles disputées de l’année dernière et le début du soulèvement populaire de juin 2009 d’après l’Association pour la Solidarité avec les Demandeurs d’Asile et les Réfugiés, une organisation non gouvernementale en Turquie. Ces réfugiés iraniens sont des gens de tous horizons sociaux et professionnels, mais la plupart sont des étudiants et des journalistes d’après les déclarations faites par cette association
En tout, il aurait à peu près 6 000 réfugiés Iraniens en Turquie qui sont arrivés depuis le début de l’année 2010 d’autres sont la depuis le mois d’aout 2009 certains sont arrivés après les émeutes de l’ashura, celles du dimanche sanglant du 27 décembre 2009 parmi ces personnes des jeunes, des femmes, des écrivains, des artistes et musiciens , des manifestants anti régimes des militants syndicalistes et politique, tous sont fichés repérés et certains recherchés par la sinistre police politique iranienne la Vevak malgré le fait que ces personnes risquent leurs vies et aussi celles de leurs familles et de leurs proches si elles retournaient ou étaient expulsées en Iran , hors les lois turques refusent systématiquement l’asile aux réfugiés de ressortissant venant de pays situés en dehors de l’Europe, pour se voir accorder l’asile politique ces réfugiés Iraniens doivent s’adresser au bureau Turc du Haut Commissaire aux Réfugiés des Nations Unies, ou UNHCR demandes faites a l’UNHCR qui bien sur répond généralement avec des fins de non recevoir

Beaucoup de ces réfugiés iraniens se trouvent essentiellement dans la région de l’Anatolie de l’est et de l’ouest , certains pas loin de la frontière qui sépare le Kurdistan Turc du Kurdistan iranien , d’autres se cachent a Ankara ou Istanbul, pour survivre la plupart de ces réfugiés sont obliger de vivre dans une semi clandestinité dans la crainte de rafles et d’expulsions vers l’Iran et de multiplier comme les sans papiers en France des boulots clandestins et sous payés selon des témoignages recueillis sur place il n’est pas rare que les service de l’ UNHCR turc réponde aux réfugiés iraniens, qu’il faut au moins trois ans pour que les dossiers et les demandes aboutissent

« Même si tu est réfugié et malgré le fait que tu n’ait pas de permis de travail, tu doit payer les impôts locaux , il n’y a aucune aides même provisoire pour ton logement ni même de bons d’aide alimentaire » (témoignage d’un demandeur d’asile Iranien qui désire bien sur garder l’anonymat recueilli par le site International Campaign for Human Rights en Iran,

Plus grave encore beaucoup de ces réfugiés iraniens en Turquie se savent constamment surveillés et épiés par les services de la Vevak qui semble collaborer activement avec les renseignement généraux turcs , aussi beaucoup de ces réfugiés refusent de donner des interviews et de témoigner en public de leur situation, certains ont tout de même confiés en privé a des journalistes occidentaux avoir subis des pressions pour se taire

Malgré ce climat de peur entretenu par la Vevak certains réfugiés on décidé d’agir politiquement a découvert, il y a eues des manifs organisée par un groupe de réfugiés iraniens aidés de camarades turcs qui ont organisés une manif devant l’ambassade d’Iran à Ankara. Les manifestants réclamaient des sanctions fortes contre le régime de Téhéran et la libération de tous les prisonniers politiques en Iran et au Kurdistan iranien

Malgré les allégation d’Erdogan le président Turc sur le fait qu’il n’y a aucune collaboration policière entre la turquie et l’Iran ce n’est un secret pour personne que l’armée turque reçoit des renseignements des pasdarans et des gardes frontières iraniens et vice versa dans la guerre et la répression qu’elle-même contre le Pkk coté kurde turc et contre le Pjak un mouvement de guerrilla anti Khamenei qui se bat du coté kurde iranien

http://fr.wikipedia.org/wiki/PJAK

http://www.pjak.org/english.php

Ankara plusieurs fois a promis solennellement devant la cour européenne des droits de l’homme dont elle dépend de ne pas renvoyer des réfugiés iraniens dans leur pays d’origine a cause des risques pour leur vie qu’ils encouraient ,mais pour les réfugiés iraniens de Turquie les derniers rapprochements diplomatiques entre Erdogan et Ahmadinejad eux n’augurent rien de bon sur leur sort surtout quand on sait que la turquie a récemment posées des limites a ces réfugiés iraniens leur suggérant et les enjoignant a ne « pas faire de vagues » ni a s’attaquer publiquement au régime de la dictature iranienne depuis le territoire de turquie