Appel pour front populaire anticapitaliste
Catégorie : Global
Thèmes : Resistances
Urgence écologique : A Copenhague les gouvernements n’ont pas su trouver le moindre accord contraignant pour sauver le Climat
Urgence démocratique : En Europe, 100% des peuples consultés sur le Traité de Lisbonne l’ont rejeté : la construction d’une Union Européenne injuste, continue contre leur avis…
Urgence sociale : A Athènes le peuple grec manifeste contre les mesures de rigueur que les banques privées font payer au peuple en échange de leur aide (baisses des salaires dans la fonction publique, gels des retraites, hausse de la TVA…). L’Union Européenne interdit à la banque centrale de venir au secours des états…
En France, à l’occasion des élections, dans plusieurs régions, des accords politiques unitaires ont été trouvés pour l’élaboration de programmes constituant une alternative à l’ordre des marchés et du capital.
Cette démarche doit être prolongée et accélérée !
– Pour que la Gauche se reconstruise dans une logique de Résistance, de Rupture et non d’accompagnement du système néolibéral.
– Pour que les luttes sociales en cours et à venir puissent s’appuyer sur une perspective politique de victoire.
C’est pourquoi, le collectif unitaire « A Gauche, Maintenant ! » du canton de Mèze (composé de militants de la FASE, du NPA, du PG, du PCF et des Objecteurs de Croissance), lance un APPEL à tous les collectifs qui ont participé, pour les régionales 2010, à l’unité des forces antilibérales, à se constituer maintenant en un Front Populaire Anticapitaliste.
Cet appel s’adresse aussi à toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche.
CONSTRUISONS ENSEMBLE LE FRONT POPULAIRE ANTICAPITALISTE !
1936, 1945, 1968, 2010… C’est la gauche radicale qui construit l’avenir.
La révolution par les urnes… vous allez vous marrer encore une fois…
(et nous aussi)
L’unité de la gauche anticapitaliste serait un appui utile pour un mouvement révolutionnaire contre le capitalisme. Mais le contenu de votre texte ne dit, sauf erreur, pas cela.
Est-ce que le problème est le « système néolibéral », ou le système capitaliste lui-même ? S’agit-il d’en finir avec le mode de production capitaliste, donc d’abolir le salariat et les classes sociales, ou de le réformer (même en profondeur) ?
Pour notre part, nous voyons mal quelle unité efficace serait possible avec des bureaucrates sociaux-démocrates ou réformistes ayant participé au gouvernement capitaliste de Jospin (PCF et PG).
Par contre, pour un front anticapitaliste par l’auto-émancipation révolutionnaire, vous nous trouverez à vos côtés.