Les raccourcis insupportables d’une « autre » voix juive
Catégorie : Global
Thèmes : RacismeResistances
La tribune d’Une autre voix juive (UAVJ) parue dans le n° 1070 de Politis (« Que faire après Gaza ? ») appelle quelques remarques. Évacuant en préliminaire l’attaque israélienne sur Gaza et ses conséquences sur la population, UAVJ s’intéresse immédiatement à son propos majeur : « certains cercles pro-palestiniens » qui remettraient en cause les négociations israélo-palestiniennes. Et, pire, voudraient abandonner la « perspective deux peuples deux États ».
Près de vingt ans de négociations… comme s’il n’était pas légitime de s’interroger sur le sens de ces négociations et leur résultat : démantèlement de l’intégrité territoriale de la Cisjordanie, séparation de celle-ci et de la bande de Gaza, colonisation massive, mur de séparation, annexion de Jérusalem-Est, siège de Gaza, puis bombardements, invasion et crimes de guerre, peut-être même crimes contre l’humanité, dit le rapport Goldstone. Tout cela ne s’est-il pas passé à l’ombre de négociations tronquées où les droits des Palestiniens n’ont pas été pris en compte mais progressivement réduits, et où les faits du terrain imposés par Israël ont été progressivement entérinés par la communauté internationale ? Et comment ne pas s’interroger sur la perspective de deux États, alors que la carte qu’Israël dessine sous nos yeux depuis dix ans, sans que personne ne tente sérieusement de l’arrêter, est celle d’un grand État juif de la mer au Jourdain avec quelques enclaves palestiniennes isolées, destinées à lui servir de bassin de main-d’œuvre sans droits ? Mais ce n’est visiblement pas ce qui préoccupe UAVJ, dont le problème majeur transpire à chaque ligne : protéger inconditionnellement la légitimité d’Israël, menacée par des groupes palestiniens extrémistes et certains courants ambigus dans le mouvement de solidarité. L’existence d’une Palestine indépendante aux côtés d’un État israélien n’a de sens pour UAVJ que parce qu’elle garantirait la pérennité d’un État israélien, en tant qu’État (démographiquement) juif. Il faut pour cela interdire l’antisionisme, qui permettrait de remettre en question la nature actuelle d’Israël. Et l’antisionisme est renvoyé aux antisémites qui l’utilisent,« ce qui suffit à le disqualifier ».
Ce discours-là ressemble à s’y méprendre à celui de certains « penseurs » français du choc des civilisations. Mais UAVJ va plus loin et n’hésite pas à lier les mouvements antisémites qui pourraient s’emparer du boycott avec les populations musulmanes : « Une telle orientation [celle d’un boycott universitaire culturel et sportif] serait un grave danger pour les forces progressistes françaises et israéliennes qu’elle isolerait. Elle pourrait aisément être endossée par des mouvements antisémites, et ainsi contribuerait à creuser, en France, le fossé entre les populations de culture juive et de culture musulmane. » Insupportable raccourci qui disqualifie pour le coup la suite de la tribune présentant le travail d’UAVJ. L’action politique des mouvements anticolonialistes en Israël et d’organisations juives progressistes en Europe, comme l’UJFP en France, où nous avons, dans nos pays respectifs, fait le choix de militer, est en effet l’inverse de celui-là, et répond à une double démarche : d’une part, défaire les liens insupportables qui devraient nous rendre a priori solidaires de notre « communauté », de ses porte-parole et d’un discours politique dont l’alpha et l’omega sont le soutien inconditionnel à Israël et la défense de son impunité ; d’autre part, développer des liens de solidarité et un combat commun avec tous ceux qui luttent contre le colonialisme et le racisme, et pour l’application du droit. Un tel combat ne peut, évidemment, être conduit sous le drapeau du sionisme. En Israël comme en France, nous combattons le discours de propagande (du Crif en particulier) qui identifie sionisme et judaïsme, et son corollaire infâme qui lie antisionisme et antisémitisme. Lien qui emprisonne les Juifs dans un soutien inconditionnel à Israël et qui interdit toute critique d’Israël comme antisémite, en désignant de plus les nouveaux antisémitismes : « les populations de culture musulmane ».
À propos des citations de cette tribune, la première (« le temps de la négociation est dépassé ») n’est attribuée à personne, ce qui laisse évidemment l’imaginaire travailler en paix. La citation de Stop the Wall, dont la source est, involontairement, nous en sommes convaincus, tronquée, est tirée du « Rapport de synthèse de la 1re conférence palestinienne pour le Boycott d’Israël (BDS), 22 novembre 2007, Al-Bireh, Ramallah, sur le site d’ISM, rapport d’atelier n° 3 pour la campagne mondiale : stratégie et message ». Celle-ci remet effectivement en cause la légitimité d’Israël en tant qu’État colonial et d’apartheid. Petite différence, qu’élude peu élégamment UAVJ, parce qu’elle fait le parallèle avec l’Afrique du Sud : c’est en tant que régime d’apartheid que la légitimité de cet État était remise en question, et, une fois ce régime démantelé, l’Afrique du Sud a trouvé sa place dans la communauté des nations. Or, ce qu’il faudrait précisément pouvoir examiner après Gaza, sans avoir à être traité d’antisémite par UAVJ, c’est la nature sioniste de l’État d’Israël, ses institutions racistes, ses lois discriminatoires, en un mot ce qui en fait un État colonial et un régime d’apartheid. À l’inverse, ce qui n’est plus audible après Gaza, c’est un certain « sionisme de gauche » dont la préoccupation majeure demeure, même après le massacre, la préservation de l’État juif (et démocratique pour ses citoyens juifs) et non celle d’un État moderne et laïque pour tous ses citoyens. [1]
Michèle Sibony : Membre de l’Union juive française pour la paix (Paris).
Michel Warschawski : Membre du Centre d’information alternative (Jérusalem).
virez le par la fenétre et il se réincruste par le soupirail de la cave
Alors Bardet bien que sentant complétement le souffre sur tout les autres indys voila que vous essyez a nouveau de vous réincruster sans avoir le courage de signer en plus
http://lille.indymedia.org/spip.php?page=article-attent…18130
on croyait d’aprés vos dires vous vous étiez désabonné des listes d’indymedia lille et que vous ne cautioniez plus le projet indymedia
mais bon comme ces deux ou trois trolls qui pourissent le site IMT c’est plus fort que vous mr Bardet faut encore que vous nous imposiez votre présence magré toute les casseroles que vous trainez derriére vous
et vous n’avez meme plus le courage de signer c’est du propre
vous feriez mieux une bonne fois pour toutes de débarasser le plancher de tout les indymedia
nous n’avons pas oubliés comment vous nous avez spamés vos publicités pour le livre du fasciste Paul Eric Blanrue ou vos spams et copiés collés de l’antisémite Jean Bricmont nous n’avons pas oublié non plus que vous avez en plus failli mettre gravement en danger des camarades lillois
simple question de bon sens
que faites donc vous encore ici
>>>>Ce message concerne l’article
toulouse.indymedia.org/spip.php?article41969 (300 pour georges
ibrahim abdallah).
Cet article, posté sur Bella Ciao, Indymedia Auvergne et Indymedia Lille,
l’a été également sur Indymedia Toulouse.
Il comporte un listing nominatif de 300 personnes qui ont signé une pétition
du « comité libérez les », avec mention de leurs noms, prénoms, ville, et
profession.
Cet article, provenant d’un e-mail de la liste de diffusion interne au
comité libérez les, a été publié UNILATERALEMENT par Mr Patrice Bardet, bien
connu à Toulouse, malgré qu’il habite un peu plus au Nord.
Précisons par ailleurs que cette pétition n’a TOUJOURS PAS ETE PUBLIEE par
le comité libérez-les sur son site internet http://liberez-les.info, preuve
s’il en faut que ce n’est pas un document dont la diffusion publique est
anodine.
La publication de ces informations personnelles par ce personnage
encombrant, pose un gros problème eu égard aux aspects militants de cette
pétition, originellement destinée aux autorités compétentes.
Le problème de cette diffusion est que des militants ne désirant pas
forcément voir leur engagement militant affiché au vu et au su de TOUS sur
la toile, sont pris en OTAGES par la folie des grandeurs de Mr Bardet, et
son initiative pour le moins DERANGEANTE.
Les risques pour les signataires ne sont pas négligeables sachant les ennuis
qu’ont eu à subir d’autres militants dans la région lilloise (voir comité du
23 mai
http://comite23.wordpress.com
et de ce fait, l’article dénoncé dans
ces lignes a été retiré partout de la circulation sauf sur Indymedia
Bella Ciao: Article retiré
Indymedia Auvergne: Article en débat
Indymedia Lille: Article au « donjon »
Je tenais à vous signaler tout cela pour que vous ayez un regard éclairé sur
cette article, et que vous preniez la seule décision qui me paraisse
raisonnable, et que je n’aurai pas l’affront de vous suggérer autrement que
par cette périphrase.
Fraternellement,
Anne Heautnime
Une inqualifiable inversion de la charge
Il est clair que ce texte s’acharne à rendre inaudible et à disqualifier la tribune parue dans Politis, l’Humanité et quelques autres. Les partisans de la ligne anti-sioniste ont évidement tout intérêt à le faire. Reste à savoir si leur argmentaire est fondé. Passons sur les comparaisons douteuses (avec le Crif et les néo-conservateurs ) auxquelles se livrent les auteurs et examinons le passage donné pour litigieux:
« Une telle orientation [celle d’un boycott universitaire culturel et sportif] serait un grave danger pour les forces progressistes françaises et israéliennes qu’elle isolerait. Elle pourrait aisément être endossée par des mouvements antisémites, et ainsi contribuerait à creuser, en France, le fossé entre les populations de culture juive et de culture musulmane. »
Ecrire que ceci tend à mettre sur le même plan («lier») mouvements antisémites et les populations musulmanes voilà le raccourci absolument insupportable. C’est pourtant ce que font sans vergogne les auteurs du présent texte.
Ce que dénonçait le texte d’Une Autre Voix Juive c’était bel et bien l’instrumentalisation possible par les antisémites et plus généralement certaines «variantes» du Boycott. Comme on pouvait le constater en lisant sérieusement en sans arrière pensée le texte et sa conclusion:
« Il est clair qu’une campagne de type BDS en France devrait se dissocier explicitement des orientations inacceptables, contraires à la légalité internationale, que certains tentent d’imprimer à ce type d’actions en France et à l’étranger. Une campagne ciblée explicitement contre l’occupation et les colonies, et appuyant les efforts conjoints des forces de paix en Palestine et en Israël aura le soutien de l’opinion publique. C’est cette forme d’action qu’UAVJ, pour sa part est prête à soutenir. Dans la lutte opiniâtre, difficile, acharnée que mènent les forces démocratiques pour aboutir à une paix juste et durable au Proche Orient, il faut savoir maintenir le cap, quelles que soient les embûches, et déjouer les provocations, d’où qu’elles viennent.»
http://nantes.indymedia.org/article/18563
lu sur un autre indymedia :
encore une fois PB (le petit bulletin ? :D) fait sa pub de l’UJFP !
Encore une fois le texte se plaint de raccourcis, alors que les auteurs en font eux-mêmes ? drôle de réponse quand on utilise les mêmes procédés qu’ont reproche aux « ennemis » !
un seul exemple :
« Il faut pour cela interdire l’antisionisme, qui permettrait de remettre en question la nature actuelle d’Israël. Et l’antisionisme est renvoyé aux antisémites qui l’utilisent,« ce qui suffit à le disqualifier »
eh bien, c’est faux. Une autre voix juive remet en question la nature du gouvernement raciste d’Israël, pas l’existence même de cet état. Mais comme toutes les associations pacifiques israéliennes, elle demande le retrait d’Israël sur la ligne de 67, le retrait des colonies de Cisjordanie, la reconnaissance d’un état palestinien.
L’antisionisme/antisémitisme existe dans les voix pro-pals anti-état israélien quel qu’il soit, comme le PAS (parti antisioniste) de dieudo, soral, gouasmi, ceux qui, sous prétexte de soutien à la Résistance (avec un R majuscule) voit d’un bon oeil l’instauration d’un gouvernement islamiste ultra et la charia sur une Grande Palestine, après avoir bouté les Israéliens hors du PO.
il y en a plus que marre des mensonges de l’UJFP, qui voudrait apparaitre comme la seule vois juive. Et de quel droit ? Il y a d’autres voix juives pour la paix (en excluant le CRIF, qui est pour la paix du capitalisme), elles ont droit à la parole.
Pas en leur nom, pas en notre nom, par Michel Warschawski
(extraits)
{“Ehud Barak, Tzipi Livni, Gabi Ashkenazi et Ehud Olmert…Vous n’avez aucun droit de parler au nom de nos martyrs. Vous n’êtes pas les héritiers d’Anne Frank du camp de concentration de Bergen-Belsen mais de Hans Frank, général allemand responsable de l’anéantissement des juifs de Pologne. […]
“Et vous aussi, dirigeants de « La Paix Maintenant », pour qui la paix signifie une pacification de la résistance palestinienne par tous les moyens, y compris la destruction d’un peuple. A chaque fois que je serai présent, je ferai personnellement tout pour virer chacun d’entre vous de ces commémorations, parce que votre présence même serait un immense sacrilège.
“Vous n’avez aucun droit de parler au nom de nos martyrs. Vous n’êtes pas les héritiers d’Anne Frank du camp de concentration de Bergen-Belsen, mais de Hans Frank, général allemand responsable de l’anéantissement des juifs de Pologne.
“Vous n’êtes pas les héritiers du ghetto de Varsovie, parce qu’aujourd’hui le ghetto de Varsovie est exactement en face de vous, cible de vos tanks et de votre artillerie, et son nom est Gaza. Gaza que vous avez décidé d’éliminer de la carte, comme le Général Frank a eu l’intention d’éliminer le ghetto. Mais, à la différence des ghettos de la Pologne et de la Biélorussie, dans lesquels les juifs ont été laissés presque seuls, on n’éliminera pas Gaza parce que des millions d’hommes et de femmes des quatre coins de notre monde construisent un bouclier humain puissant portant ces mots : plus jamais cela ! […]
“Ensemble, avec des dizaines de milliers d’autres juifs, du Canada à la Grande-Bretagne, d’Australie à l’Allemagne, nous vous avertissons : n’ayez pas le toupet de parler en nos noms, parce que nous allons vous pourchasser, si nécessaire jusqu’en enfer, l’enfer des criminels de guerre, et enfoncer vos mots jusqu’au fond de votre gorge, jusqu’à ce que vous nous demandiez pardon pour avoir osé nous mêler à vos crimes. Nous, et pas vous, sommes les enfants de Mala Zimetbaum et de Marek Edelman, de Mordechai Anilevicz et de Stephane Hessel, et nous remettons leur Message à l’Humanité dans les mains des Résistants de Gaza pour qu’ils le conservent, pour nos enfants et pour tous les enfants du monde : « Nous luttons pour notre liberté et la vôtre, pour notre honneur et le vôtre, pour notre dignité humaine, sociale et nationale et pour la vôtre. » (Appel du ghetto au monde, Pessa’h 1943). […]
“Mais pour vous, dirigeants d’Israël, « liberté » est un mot sale. Vous n’avez aucun « honneur » et vous ne comprendrez jamais le sens des mots « dignité humaine ».
“Nous ne sommes pas une « autre voix juive, » mais la seule voix juive ayant le droit de parler au nom des martyrs du peuple juif. Votre voix n’est rien autre que les vociférations bestiales millénaires des assassins de nos ancêtres. »
http://www.alternativenews.org/content/view/1545/389/
qu’il soit pour un seul état, c’est son droit, qu’il crache comme il le fait
« “Et vous aussi, dirigeants de « La Paix Maintenant », pour qui la paix signifie une pacification de la résistance palestinienne par tous les moyens, y compris la destruction d’un peuple. A chaque fois que je serai présent, je ferai personnellement tout pour virer chacun d’entre vous de ces commémorations, parce que votre présence même serait un immense sacrilège. »
sur LPM pour 2 états montre qu’il est aussi dictatorial à vouloir parler au nom des juifs que n’importe quel autre communautariste. Pas fort, le Michel, ou plutôt si, très fort à monter les uns contre les autres. Petit dictateur au petit pied, autant monsonger que l’UJFP
«Ma perception de la conjoncture israélienne reste subordonnée à une autre à laquelle je suis encore plus sensibilisé; celle qui se produisit il y a quelques siècles, de l’autre côté du monde, quand d’autres persécutés et opprimés vinrent s’établir sur des terres occupées depuis des millénaires par des peuples plus faibles encore et qu’ils s’empresseront d’évincer. Je ne puis évidemment pas ressentir comme une blessure fraîche à mon flanc la destruction des Peaux Rouges et réagir à l’inverse quand les Arabes Palestiniens sont en cause.»
Claude Lévy-Strauss, réplique à Raymond Aron et au-delà à tous les inconditionnels de l’activisme pro-israélien.
http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=9344
Présentement le débat portait sur deux stratégies différentes au sein du mouvement pro-palestinien. Si vous voulez faire un hommage à Levi-strauss, pourquoi ne pas pas proposer une contribution pour célébrer sa mémoire ? Mais attention à ne pas parler que d’Israël. C’est plus digeste en général.
qu’est-ce que c’est cet article à la con sur sarko dont tu donnes le lien sur ce torchon de mondialisme.CA ?
Sur Lévy Strauss je te conseille de lire Tristes Tropics pour voir ce qu’il dit de l’Islam. Tu comprendras que s’il n’était pas pour la création de l’état israélien, il n’était pas pour les vaillants islamistes radicaux.
Les commentaires ont beau faire diversion sur la forme, le fond est bien le même. Les mêmes procédés de flics et de délateurs. Le même flicard qui envoie les mêmes saloperies sur tous les Indy ne comprend même pas qu’il donne les bâtons pour se faire battre. C’est dire si à l’Amicale des Flics Félés les flics sont félés.
Un pauvre corbeau anonyme qui se permet de parler au nom de camarades, c’est suffisamment crapuleux pour situer tout de suite le personnage.
Il faudra demander à Libérez-les ce qu’ils pensent de Patrice Bardet et des flics qui font de la délation sur tous les Indy, il n’y aura pas photo. Pour le reste, on ne discute pas avec les flics.
Pour information, voici la réponse au flic « anonyme » sur la liste de Toulouse :
http://lists.indymedia.org/pipermail/imc-france-toulous….html
Les commentaires ont beau faire diversion sur la forme, le fond est bien le même. Les mêmes procédés de flics et de délateurs. Le même flicard qui envoie les mêmes saloperies sur tous les Indy ne comprend même pas qu’il donne les bâtons pour se faire battre. C’est dire si à l’Amicale des Flics Félés les flics sont félés.
Un pauvre corbeau anonyme qui se permet de parler au nom de camarades, c’est suffisamment crapuleux pour situer tout de suite le personnage.
Il faudra demander à Libérez-les ce qu’ils pensent de Patrice Bardet et des flics qui font de la délation sur tous les Indy, il n’y aura pas photo. Pour le reste, on ne discute pas avec les flics.
Pour information, voici la réponse au flic « anonyme » sur la liste de Toulouse :
http://lists.indymedia.org/pipermail/imc-france-toulous….html
Le 29 oct. 2009 à 23:31, le flic anne heautnime a écrit :
« publié UNILATERALEMENT par Mr Patrice Bardet, bien connu à Toulouse, malgré qu’il habite un peu plus au Nord. »
On ne va pas perdre son temps pour savoir si c’est la flic rat le bol ou le flic redouane/bakouch/mylena/dranko qui s’est trouvé un nouveau pseudo pour faire son boulot de FLIC et d’INDIC, vu que c’est la même engeance.
On remarquera seulement que les crapules qui se foutent de George Ibrahim Abdallah comme d’une guigne ont trouvé un nouveau moyen de régler leurs petits comptes sordides avec Patrice. Rien ne peut arrêter ces flics, qui ont pour vocation de censurer toute forme de contestation de l’ordre existant et de l’idéologie dominante.
A propos de Georges, on ne les a jamais vus se mobiliser contre les saloperies qui ont accompagné chaque message de solidarité.
Par exemple ce communiqué qu’il a fallu envoyer 18 FOIS avant qu’un modé daigne le publier (sans les critiques, bien sûr !) ! ! !
La solidarité est une arme
Quelques précisions après le boycott systématique de tout message de solidarité envers Georges Ibrahim Abdallah par Indymedia Toulouse
« La solidarité ne se marchande pas et ne se charcute pas.
Si certains croient pouvoir dissocier les luttes, ils se trompent. Les luttes de Rouillan et de Georges Abdallah sont les mêmes, leurs soutiens sont les mêmes et les néocons qui les censurent sont les mêmes.
On ne nous fera pas taire !
GEORGES IBRAHIM ABDALLAH : UN QUART DE SIÈCLE DANS LES PRISONS FRANÇAISES
Georges Ibrahim Abdallah, communiste arabe, militant de la cause palestinienne, entame ce vendredi 24 octobre 2008, sa vingt-cinquième année de prison en France, dans l’indifférence générale.
Qui ne dit mot consent… Les partis politiques, les médias, les intellectuels, la plupart des militants de la cause palestinienne, tous ceux qui se taisent sont responsables, à différents niveaux, de cet acharnement étatique.
Il y a 60 ans, 800 000 Palestiniens étaient contraints de fuir leurs villages devant les bandes armées sionistes et les terroristes de l’Irgoun/Stern. Les assassins, futurs fondateurs de l’État illégitime d’Israël, sont demeurés impunis.
Georges Abdallah, lui, est toujours derrière les barreaux. Son « crime » : non pas d’avoir posé des bombes aveugles, ni commandité des massacres contre des populations civiles, mais d’avoir milité au sein d’une organisation, les Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL).
Face à l’occupation de leur pays, le Liban, les résistants communistes Des FARL ont décidé de frapper leurs ennemis partout où cela était possible, exécutant un agent du Mossad, services secrets israéliens responsables du meurtre de Palestiniens hors d’Israël, et un attaché militaire étatsunien
à Paris quelques mois avant que ne soit perpétrée la boucherie de Sabra et Chatila lors de l’opération de nettoyage cyniquement intitulé par Israël « Paix en Galilée ».
Pour être allé au bout de son engagement, Georges Abdallah, militant communiste arabe, a été condamné à la perpétuité en 1987. Il est libérable depuis 1999. Il y a dix ans qu’il aurait pu recouvrer la liberté !
Mais de la théorie/justice formelle à la pratique/justice de classe, il y a un gouffre : en 2003, la juridiction régionale de libération conditionnelle de Pau se prononce pour sa remise en liberté. Le ministre de la justice s’y oppose. En 2007, la DST lui emboîte le pas au motif que Georges Abdallah « sera probablement fêté comme un héros à son retour dans son pays ».
Georges Abdallah est un symbole vivant de la résistance du peuple palestinien qui ne se résigne ni au vol de ses terres, ni à l’avenir misérable que lui réservent les spéculateurs en col blanc.
A l’heure où le capitalisme trébuche et où les forces impérialistes en Afghanistan s’enlisent, les idées de justice portées par Georges Abdallah sont plus que jamais vivantes.
Georges Abdallah doit être libéré !
Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
Paris, le 24 octobre 2008″
liberonsgeorges at no-log.org
http://liberonsgeorges.over-blog.com
Ne pas oublier non plus les commentaires crapuleux sous chaque article, souvent les seuls non censurés :
« libérer Abdallah, certes, mais ne pas omettre que ce n’était pas un enfant de chœur ! En 1982, alors qu’Israël lance l’« Opération Paix en Galilée » en envahissant le Liban, les FARL revendiquent l’assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain à Paris (le 18 janvier 1982) et Yacov Barsimentov, diplomate israélien et qui aurait été le responsable du Mossad à Paris (le 3 avril), ainsi que de Robert Onan Homme, consul américain à Strasbourg.
La Fraction armée révolutionnaire libanaise aurait eu des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le FPLP-Commandement général, le Hezbollah, Action directe, les Brigades rouges, la Fraction armée rouge. Ainsi, selon le journaliste Dominique Lorentz, elles auraient co-signé des attentats avec Action Directe, et auraient travaillé pour l’Iran dans le cadre des pressions exercées pour le règlement du contentieux concernant le consortium nucléaire Eurodif. Mais bien sûr, quand on se contente de copier-coller pour la énième fois un article du site de soutien, on ne peut avoir un oeil un tant soit peu objectif ! »
26 octobre 2008 09:00
« simples copier-coller ne relayant pas un appel à mobilisation ou compte-rendu de mobilisation, ou invitant à voter pour un parti politique ou ses candidats ne seront pas validées et déplacées dans la rubrique « contributions refusées », mais resteront visibles. L’outil indymedia est un outil collaboratif de publication libre. Publier appel une appropriation de l’information. Un simple copier-coller ne peut s’apparenter à une telle appropriation. » http://toulouse.indymedia.org/spip.php?article60 »
26 octobre 2008 15:27, par ahad haam
Mais le premier prix revient sans conteste à ces 2 commentaires sur Georges, les SEULS retenus par le collectif IMT, et qui sont restés 3 mois avant d’être enlevés sous la pression du comité de soutien à Georges Abdallah !
http://img5.hostingpics.net/pics/474523georges_ibrahim_…1.jpg
Maintenant, je vais donner quelques explications concernant cette pétition, qui s’adressent aux militants antifascistes et anticarcéraux et nullement aux flics et aux crapules, dont je n’ai rien à foutre.
Le comité de soutien Libérez-les s’est posé la question de la publication de la pétition en essayant de tenir compte de tous les aspects du problème. Notamment, il ne s’agit pas d’une simple pétition comme il y en a des centaines, mais d’un cas ignoré par les médias et boycotté par les néocons, les mêmes qui viennent ici donner des leçons de déontologie.
Il s’agit de briser la loi du silence pour un camarade qui a passé plus de 25 ans en taule et pour qui c’est une question de vie ou de mort. Une solution envisagée était de laisser les noms des seules personnalités, dont les positions sont de toutes façons publiques, avec l’inconvénient de dissocier ces personnalités des militants et sympathisants de base. Finalement, si la liste a été diffusée autrement que sur Internet, c’était précisément pour éviter le genre de polémique crapuleuse qu’on voit ici.
Il suffisait de contacter le collectif et demander son avis. Mais certains préfèrent se fier aux FLICS et INDICS habituels, avec lesquels ils sont habitués à traiter, comme ça on est sûr d’avoir un max de publicité.