Faisons le point sur paul eric blanrue et ses soutiens
Catégorie : Global
Thèmes : RacismeResistances
La présence du bouquin à la librairie Résistances conduit un certain nombre de militants à poser des questions sur la ligne de cette librairie, dont les deux tenanciers sont également animateurs d’Europalestine.
En effet, Blanrue non seulement, reçoit des critiques élogieuses de l’extrême droite, mais il accorde de nombreux entretiens à Courtoisie, et à d’autres médias de la même mouvance dont le site Vox NR et également « La Banlieue s’exprime ».
Lors du rassemblement de soutien à la librairie, saccagée par la LDJ, l’avocat de Blanrue est acclamé lorsqu’il propose une pétition.
Or, malgré les pressions exercées, se répand la nouvelle que cet avocat sera également celui de Faurisson.
Etrangement, ceux qui relaient ces différentes infos se font incendier copieusement par différents groupes, Blanrue est présenté comme une victime de la censure, un journaliste comme un autre, qu’on cherche à salir pour ne pas parler de son livre.
L’article ci dessous, démontre qu’il fallait bien tirer la sonnette d’alarme. Blanrue ne fricote pas seulement avec l’extrême droite, il en est issu, et n’a jamais tranché les liens qui l’unissent à cette mouvance. Son bouquin prend d’ailleurs comme références Novopress et d’autres.
Bastardi sera bien l’avocat de Faurisson. Et Blanrue n’a pas qu’un avocat en commun avec Faurisson, comme le montrent sa présence au procès de Dieudonné, et ….au café après avec le négationniste.
C’est donc bien le livre d’un autreur d’extrême droite, un livre qui parle de « banques juives » et cite des références racistes et antisémites qu’Alain Gresh du Monde Diplo et d’autres ont défendu.
C’est bien par l’avocat d’un négationniste que la pétition de dissolution de la LDJ a été initiée, avant d’être relayée sur de nombreux sites du camp adverse. A ce sujet, Réflexes rappelle que la LDJ a été officiellement dissoute en 2003, par ses animateurs….
La mesure serait donc tout aussi inutile que celle qui a dissous le groupement de fait Tribu K, voire nuisible, puisqu’à défaut de dissoudre réellement le mouvement, cela lui a fait une pub énorme…
——–
Procès Dieudonné – Faurisson : la Cour des Miracles négationnistes !
Publié le 30 septembre 2009 par REFLEXes
http://reflexes.samizdat.net/spip.php?article444
Mardi dernier 22 septembre avait lieu à Paris le procès de Dieudonné et de Robert Faurisson qui étaient jugés pour leur « attentat humoristique » – comme se plait à l’appeler Dieudonné, y compris devant ses juges – au Zénith en décembre dernier. Cette « oeuvre humoristique » consistait, rappelons-le, en la remise par Dieudonné d’un prix de « l’infréquentabilité et de l’insolence » à Robert Faurisson. Non content de son petit effet, et au cas où le message n’aurait pas été assez clair pour son public (sait-on jamais !), ce prix était remis par son technicien Jacky, portant pour l’occasion un pyjama affublé de l’étoile jaune. On ne pouvait être plus clair !
Nous ne nous éterniserons pas sur l’audience en elle-même, Dieudonné faisant son numéro habituel, les avocats des parties civiles jouant leur rôle sans trop d’efforts tant il y a de matière à …, le public étant lui aussi tel qu’on l’espérait, riant gras des bons mots de « l’artiste » [1], et lançant des « au bûcher ! » à l’intention du Président de la chambre.
Plus intéressant à observer était la composition du public venu apporter son soutien au nouveau tribun « antisioniste » [2]. Bien entendu il y avait là la troupe habituelle de ses supporters, dont beaucoup figuraient sur la fameuse Liste Antisioniste des européennes :
Ginette Skandrani, que nous ne présentons plus ici. Toujours là, d’autant que Dieudo lui ayant rendu hommage sur scène avec Faurisson, elle ne pouvait que lui rendre la pareille.
Quelques membres d’Egalité & Réconciliation [3], dont Marc Georges et Julien Limes, respectivement secrétaire général d’E&R et chargé du secrétariat, tous deux très présents durant la campagne européenne. Julien découvrira d’ailleurs à cette occasion que faire de la politique n’est pas toujours de tout repos, notamment sur certains marchés.
Pierre Panet, 15e sur la Liste Antisioniste et membre fondateur du site Les Ogres (site proche de Dieudonné depuis sa création). Moins connu que Ginette Skandrani mais tout aussi actif, cela fait plusieurs années qu’on le voit s’agiter aux côtés de Dieudonné, tellement proche que son adresse est aussi celle de Bonnie Productions et des Productions de la Plume, les deux structures organisatrices des spectacles de Dieudonné [4]. Anne-Sophie Mercier, auteur de La vérité sur Dieudonné paru en 2005 rapporte les propos suivants de Pierre Panet : « Israël a une vrai responsabilité dans les attentats du 11 septembre. Ces israéliens qui faisaient le V de la victoire dans les rues de Tel-Aviv, on les a filmé pendant qu’ils ne regardaient pas ! Moi j’ai vu ce film que les sionistes ont ensuite fait disparaître. » [5].
Il faut dire que c’est le même homme qui voit en Faurisson un « humaniste » dans un texte publié le mois dernier sur le site de l’association Entre la Plume et l’Enclume [6]. Fait peu étonnant, Faurisson ne l’oublia pas dans les remerciements qu’il prodigua au Zénith.
Ahmed Moualek, animateur du site La Banlieue s’exprime, qui visiblement très fier de son nouveau « bon mot » traitera un vieux monsieur probablement membre d’une association partie civile, de « juifiste ». Ce qui bien entendu n’est pas une insulte antisémite selon Ahmed Moualek mais est sensé désigné les « juifs sionistes extrémistes » !!
Pour finir, les incontournables DuponT et DuponD de l’extrême droite antisémite, les mal nommés Thomas Werlet du Parti Solidaire Français et Charles Alban Scheppens [7]. Thomas Werlet qui doit se sentir de plus en plus isolé dans ce conglomérat hétéroclite. Les alliances contre nature ont leur limite, il semblerait que son groupuscule de « ratonneurs » trouve de moins en moins grâce aux yeux de beaucoup.
A noter l’absence, ou presque, de Frédéric Chatillon, ancien responsable du GUD et proche de Dieudonné. Il fût pourtant nommé durant l’audience par Stéphane Lilti, avocat de l’association J’accuse, comme l’un des principaux pourvoyeurs d’écrits révisionnistes dans le monde arabe. Mais s’il manquait à l’appel, ce n’était pourtant pas faute d’avoir fait le déplacement, puisqu’il accompagnera Dieudonné jusqu’à l’entrée mais fera rapidement demi-tour, probablement par crainte de se retrouver sous les feux de la rampe médiatiques. Un excès de timidité surprenant de la part de quelqu’un qui est pourtant coutumier des lieux.
La liste enfin ne serait pas complète si nous n’évoquions Joss, incontournable garde du corps de Dieudonné, qui cette fois ci s’était entouré de quelques costauds que l’on voyait encore récemment autour du Collectif Cheick Yassine et qui seraient aussi à l’origine d’une mystérieuse Ligue de Défense Musulmane. Ce Collectif ayant pourtant officiellement rompu avec Dieudonné (entre autre pour cause d’incompatibilité d’humeur avec le sieur Soral) mais garde visiblement de très bonnes relations avec Joss. Cela montre aussi qu’il serait faux de le cataloguer simplement comme « gros bras » puisqu’il fait le lien avec pas mal de monde (dont le PMF de Mohamed Latrèche par exemple).
Jusque là rien de bien surprenant, car malgré les tensions et divergences, face à l’adversaire (entendez par là le « lobby qui contrôle tout », dont la justice !), tout ce petit monde resserre les rangs.
En revanche, si Dieudonné avait ses supporters, Faurisson avait lui aussi les siens, et pour le coup cela avait un arrière goût d’ « internationale révisionniste ».
Bien que représenté par son avocat, Robert Faurisson, tout comme son frère Jean [8], assistait à l’audience, sans que personne ne semble les remarquer d’ailleurs puisque nul journaliste n’en fera état. Il faut dire qu’ils se sont tout tenus bien à l’écart.
On voit ici Jean Faurisson arriver en compagnie de Dieudo :
Dieudo-Chatillon-Jean Faurisson (avec au milieu un Frédéric Chatillon regardant ses chaussures au moment opportun. Un lacet défait sans doute ?)
Mais la dream-team de Faurisson était ce jour-là passablement renforcée par des « pointures » de la négation, puisque des « célébrités » de renommé internationale telles que Michelle Renouf, Guillaume Nichols et Peter Rushton étaient venus soutenir le vieux professeur.
Renouf-Nichols-Rushton (les voici tous les 3 dans l’ordre sur la photo, profitant d’une interruption de séance. DR.)
Comment faire court avec de tels personnages, aux CV si chargés ?
« Lady » Michelle Renouf (puisqu’elle se présente ainsi) est une révisionniste anglo-australienne. Ou plutôt une espèce de porte-parole de la mouvance, voire d’icône. Très proche de l’anglais David Irving [9], elle participa à la conférence de Téhéran en décembre 2006 [10], mais sa principale activité est le soutien aux négationnistes dans leurs démêlés judicaires. En 2007, elle était au côté de son compatriote Peter Rushton lors d’un rassemblement de soutien à Ernst Zündel devant l’ambassade d’Allemagne à Londres [11]. Fin 2008 c’est pour Fredrick Töben [12] qu’elle s’activa. On a pu aussi la voir invitée par le BNP British National Party de Nick Griffin, ou encore au côte de David Duke, un des plus actifs des suprématistes blancs américains. Plus récemment elle produira un film documentaire « Jailing Opinions », film qui fait le point sur les persécutions (n’ayons pas peur des mots) dont ils se disent les victimes, et dans lequel on retrouve en bonne place Robert Faurisson invité de P. Rushton. Distribué via Internet le site du film a pour webmaster le même Peter Rushton, décidément très actif !
Rushton & Renouf 2007
Peter Rushton donc, en chemise blanche sur la photo du procès, est un sulfureux personnage. Indéniablement issus de l’extrême droite anglaise la plus radicale qui soit, il sera proche un temps du British National Party et de Nick Griffin, avant d’en être exclu pour d’obscure raison. Certains de ses détracteurs le taxant volontiers d’agent provocateur, voir d’espion.
Pourtant, comme toute rumeur, elle laissera des traces et il sera déclaré persona non grata dans certains courants de l’extrême droite anglaise. Cela ne l’empêchera pas de s’intéresser de très prêt à la création du White Nationalist Party, créé début 2000 par des anciens de Combat 18 jugeant trop mou le BNP, où il participera à certains de leurs meetings.
Peter Rushton
Enfin, au milieu, le dernier de ce trio n’est pas non plus totalement inconnu. Guillaume Fabien Nichols, d’origine américaine mais ayant choisi la nationalité française, est un proche collaborateur du Professeur Faurisson depuis plus d’une dizaine d’années. Il est son traducteur en anglais, mais ayant vécu plusieurs années en Italie il s’est aussi fait le porte parole du professeur dans ce pays, notamment auprès de l’Institut Enrico Mattei de Claudio Moffa [13]. On le soupçonne d’être l’animateur du blog « inofficiel » du Professeur Faurisson.
Mais s’il est vrai que l’on ne peut reprocher à Dieudonné les mauvaises fréquentations de Faurisson, il est évidemment plus que malhonnête de sa part de feindre, comme il le fit à l’audience, l’ignorance des opinions de ses invités !!
Car c’est bien chez lui (du moins dans son théâtre) que tout ce petit monde s’est retrouvé pour fêter les 80 ans du vieux professeur, et comme le montrent ces photos suivantes, il semblerait qu’il soit maintenant bien introduit dans le club des « infréquentables ». Pratique, pour son prochain Zénith, il pourra faire l’économie d’un invité et se remettre le prix directement !!
Mais au vue de sa piètre prestation, on peut se demander si les mêmes répondront à l’appel sans l’implication de Faurisson. Contrairement à ce dernier, Dieudonné n’a en effet pas profité de ce procès pour en faire une tribune pour « la liberté d’expression » ou la « recherche sur la vérité historique » selon la phraséologie révisionniste. Bien au contraire, il s’est obstiné à déclarer qu’il ne connaissait pas le travail de Robert Faurisson. Effectivement peu glorieux.
Dieudo & Nichols
Guillaume-Fabien Nichols
Faurisson,Michele Renouf, Blanrue & Dieudo (soirée d’anniversaire du Professeur à la Main d’Or DR)
Bien entendu, l’oeil averti de nos lecteurs se sera arrêté sur un visage, tout sourire derrière ses amis, et qui avait défrayé la chronique au printemps.
Petit retour en arrière…
Au printemps dernier sort un livre appelé à susciter la polémique. Non pas dans le domaine littéraire puisqu’il est complètement passé sous silence mais, une fois de plus sur Internet, qui joue là son rôle de « média libre » et ouvert à tous. Dès le début, le livre de Paul Eric Blanrue, puisque c’est de lui qu’il s’agit, Sarkozy, Israël et les juifs, fait un véritable buzz selon l’expression à la mode. Vu le titre, et bien que l’auteur prétende se référer à Raymond Aron et son De Gaulle, Israël et les juifs, l’ouvrage est encensé (avant même sa lecture) par pléthore de sites ou blogs politiquement peu sympathiques [14]. On retrouve même ce livre cité en exemple par des certains milieux pro-palestinien qui ces dernier temps, au nom de l’antisionisme sont prêt à de nombreuse compromissions tel que Jean Bricmont (essayiste belge, proche de Michel Collon, et qui trouvera l’éditeur) ou encore la CAPJPO – Europalestine (Coordination des Appels pour une Paix Juste au Proche Orient) qui décide de vendre le livre en question dans la librairie appartenant à sa responsable. Il y figurera d’ailleurs en vitrine. Plus récemment c’est Alain Gresh qui en conseillera la lecture.
Dans cet ouvrage PE Blanrue va prendre toutes les précautions afin que son livre ne soit pas taxé d’écrit antisémite. Consacrant tout un chapitre au terme de « lobby juif » qu’il réfute et au sujet duquel il déclare préférer celui de « réseaux pro-israéliens ». Fort bien ! Tout comme il n’hésitera pas à citer nombre d’intellectuels juifs (Esther Benbassa, Elisabeth Schemla, Théo Klein…) quand ceux-ci émettent des réserves ou critiques à l’égard d’Israël ou d’un dirigeant communautaire trop excessif dans ses déclarations. Allant même jusqu’à dénoncer ce « faux archi connu » qu’est le Protocole de Sages de Sion, ou déclarer stupide « car inexacte » l’idée que tous les juifs de France auraient un point de vue identique.
Mais alors, nous direz-vous, qu’est-ce qui nous gène dans ce livre ??
Tout d’abord son auteur, son parcours et son passé (nous allons y revenir). Mais aussi un sentiment de malaise ressenti à sa lecture, pas « la nausée et les mains sales » dont nous parlait Desproges à propos du journal Minute, non, mais une désagréable impression de déjà vu ou entendu tout de même. Par exemple lorsqu’il parle de la faillite de la « banque juive Lehman Brothers », reprenant un article du site d’information Rue89. En réalité dans la note de bas de page citant la source, il apparaît clairement que Rue89 n’accole pas du tout le terme de « juive » à la banque en question. Or depuis bien longtemps, on sait qui accole systématiquement cette précision, surtout associée à la banque ou aux métiers de la finance. En ferait-on de même avec un coiffeur ?? Ou lorsqu’il tente de nous démontrer qu’il existe bien un « vote juif », prenant pour exemple la consigne de vote sanction contre Valéry Giscard d’Estaing en 1981 émanant du Renouveau Juif [15]. Sa conclusion est alors effarante : « résultat : François Mitterrand élu … Voila bien une résultante notable de l’influence juive en France, avouée, tamponnée et signée… ». Que voilà des déductions bien mal orientées quand on sait que Jacques Chirac a du faire bien plus de mal a VGE que « les juifs » ou « le vote juif ».
Les sources sont tout autant sujettes à caution, puisqu’au milieu de notes provenant de la presse généraliste, on trouve les sites des « pseudo agences de presses alternatives » que sont Novopress des Identitaires ou Altermédia qui en France fut animé par Unité radicale puis Christian Bouchet et des proches avant de finir entre les mais d’une petite équipe membre ou proche de l’ex-RED.
Mais répétons-le, l’auteur, très habilement et malgré quelques ratés, s’est efforcé de lisser son propos, et notre lecture critique doit certainement beaucoup au fait de connaître certains éléments du passé de Blanrue, passé qui est somme toute très clair.
Et quel passé !!
Si il fait souvent référence à ses racines chrétiennes (notamment dans l’interview qu’il accorde le 27 mai à Thierry Meyssan pour le Réseau Voltaire) ce n’est pas anodin. Cela motiva en effet ses premiers engagements à la fin des années 1980 et il fut ainsi le directeur de publication du Bulletin Légitimiste [16], feuille d’information royaliste de la région Lorraine dont le rédacteur en chef adjoint était Thierry Gourlot (cadre du Front National, aujourd’hui responsable du Groupe FN au Conseil Régional de Lorraine, et accessoirement membre de la police ferroviaire de la SNCF, la SUGE [17]), et l’un des principaux collaborateurs Jean-Marie Cuny [18]. Nous vous laissons découvrir le comité de parrainage, il est des plus explicites. On sait aussi que PE Blanrue fit un passage au FN en Moselle durant ces mêmes années (collaborant même à la feuille locale du FN intitulée La Flamme). Disparaissant durant quelques années des milieux activistes, il fonde dans les années 1990 le Cercle Zététique [19] qu’il dirige jusqu’en 2004, un an avant sa disparition. Son successeur à la présidence du cercle, Patrick Berger, créera dans la foulée la Radio Vraiment Libre (RVL), radio qui dès le début ouvrira son antenne à des gens comme Alain Soral ou Alain de Benoist.
Enfin, plus récemment on le retrouve donc au côté de Robert Faurisson lorsque celui-ci fête ses 80 ans chez Dieudonné, certains prétendant même qu’il serait l’initiateur de la petite sauterie, étant un membre actif de la liste de diffusion Résistance Révisionniste [RR]. Le retrouver au procès des deux compères est donc plus que naturel.
Blanrue au procès Faurisson
Peu étonnant non plus, avec un peu de recul et au vu de ces quelques éléments, de constater que les chroniques de ses livres dans Rivarol (et même une interview) ont été systématiquement écrites par Yvonne Schleiter, soeur du Professeur Faurisson et figure active de la diffusion des idées négationnistes en France. On pense notamment à celle sur son livre Le Monde contre soi – Anthologie des propos contre les Juifs, le judaïsme et le sionisme en 2007 qui est plus qu’enthousiaste
La question se pose maintenant de savoir comment l’ouvrage Sarkozy, Israël et les juifs, au titre et au contenu aussi ambigu, a pu trouver place dans une librairie comme celle de la CAPJPO, librairie qui propose aussi nombre d’ouvrages sur le fascisme ou encore sur la Shoah !! La réponse est simple. Il correspond à une attente, il comble un manque. Le sujet, certes délicat, évoque un problème bien réel : est-il possible d’émettre une critique de la politique menée par Israël sans se faire taxer d’antisémite ? Si on peut trouver ça et là des articles ou tribunes dans la presse traitant de ce sujet, un travail sérieux sur la question reste à entreprendre. Ce qu’a très bien compris PE Blanrue qui a essayé d’occuper le créneau éditorial. Reste, et c’est à nos yeux élémentaire, que cette critique ne peut recevoir le même accueil que si elle émanait d’une personne au parcours politiquement limpide et irréprochable.
Une opposition réelle au sionisme en tant qu’idéologie coloniale et raciste ne peut être celle d’un Dieudonné, d’un Soral ni d’un Blanrue car elle n’est alors que l’un des multiples avatars du vieil antisémitisme européen. Nous persistons à penser que, quelque soit le sujet ou les défis actuels (impérialisme, antisionisme ou autre), le fossé qui nous sépare de l’extrême droite sous toutes ses facettes ne peut et ne doit pas être franchi, au risque d’y perdre toute crédibilité et de servir d’argument à tous ceux qui voudraient ne voir dans le mouvement de soutien à la Palestine qu’une vaste nébuleuse de rouge-brun-vert selon l’expression aujourd’hui consacrée !! [21]
La meilleure illustration de cet état de fait se trouve dans l’agression qu’a subi la libraire Résistance le 3 juillet de cette année. Ce jour-là, 5 jeunes nervis de la Ligue de Défense Juive font irruption dans la librairie, renversant les rayons, déversant de l’huile sur les livres et détruisant les ordinateurs. Quelques jours plus tard, un rassemblement de solidarité a lieu devant la librairie, durant lequel différents intervenants prennent la parole. Apparaît alors un jeune homme à qui Olivia Zemor [22] tend le micro en le présentant comme un avocat venant de Nice. Celui-ci, inconnu jusqu’alors de toutes les associations travaillant sur la Palestine, se lance dans une intervention dans laquelle il évoque la France, la nation, sa tradition de la liberté d’expression, et se fait applaudir en annonçant son projet de pétition demandant la dissolution de la LDJ [23]. Or il ne fallut pas longtemps pour qu’une rumeur enfle sur Internet, associant John Bastardi Daumont, le jeune avocat en question, au nom de Robert Faurisson, le présentant même comme étant son avocat dans le procès à venir et que nous évoquons ci-dessus [24].
Quant on sait que le défenseur habituel de Faurisson, Eric Delcroix, a pris sa retraite il y a quelques mois [25] après 30 ans de bons et loyaux services, que Faurisson a peiné à retrouver un défenseur et que Bastardi Daumont se déclare être l’avocat de Blanrue, l’information pouvait effectivement paraître plus que crédible au vu des liaisons étroites entre Faurisson et Blanrue. Malgré les dénégations et les menaces lancées par certains contre ceux qui reprendraient à leur compte cette rumeur, il est apparu à un certain nombre de militants qu’il n’était guère question de poursuivre un quelconque soutien à la librairie.
Malheureusement, le jour du procès, la rumeur se transformera en réalité, et c’est bel et bien notre jeune avocat qui viendra à la barre défendre son client Robert Faurisson, débutant là sa nouvelle carrière, celle de prétendant au poste de remplaçant d’Eric Delcroix.
Quant à cette pétition, elle sera finalement relayée par des sites peu recommandables, et sa principale conséquence aura été d’occulter le travail entamé par un collectif d’avocats qui tentaient depuis quelques semaines de se constituer en collectif afin de réclamer l’arrêt de l’immunité dont bénéficie les éléments violents de la LDJ ou du Betar.
Ainsi suffit-il d’annoncer son opposition au sionisme, ou d’afficher un soutien à la Palestine pour trouver grâce aux yeux de la CAPJPO ? Il faut croire que oui et dans ce cas précis cela aura vraiment été un méchant coup porté au soutien à la lutte palestinienne.
La conclusion malheureuse de cette affaire est que par manque de vigilance de la part de la CAPJPO (car il serait évidemment très grave d’apprendre que cela résulte d’une décision sciemment réfléchie), on a permis une fois de plus à l’extrême droite de mettre un pied dans la bergerie, ou dans la libraire, en tout cas dans un mouvement de solidarité qui n’a vraiment pas besoin de ce type de torpille politique.
Publié le 30 septembre 2009
[1] Tel que celui-ci : « Hitler n’était pas un artiste que je sache !! », lorsqu’il s’indigne qu’un certain Bernard Henri aurait déclaré au sujet de son spectacle que c’était « le plus grand meeting antisémite depuis Hitler ». Malheureusement pour lui, Alain Jakubowicz, avocat de la Licra, prendra le temps de vérifier ces dires. En réalité cette phrase n’est pas de BHL mais de Thierry Jonquet (un patronyme certainement pas assez « juif » pour Dieudonné) et ne concerne pas ce spectacle mais date de 2007.
[2] Un des aspects les plus négatifs de cette fumeuse « liste antisioniste » de la clique Dieudonnesque aura été l’amalgame et la confusion entretenue entre antisionisme et antisémitisme. Les ultras du camp adverse sauteront sur l’occasion. Très rapidement ils lanceront une pétition visant à instaurer un « délit d’antisionisme », comme il en existe pour l’antisémitisme, puisque selon eux : « Etre antisioniste… C’est être révisionniste, négationniste, raciste et antisémite ». Finalement cette demande ne sortira pas du milieu ultra sioniste, et la pétition au bout de quelques mois atteindra péniblement le millier de signatures.
[3] Pseudo think tank soralien comme il le définissait à sa création, et qu’il souhaite maintenant faire évoluer en parti politique, certainement refroidi par l’expérience de la « cohabitation » avec des religieux et autres communautaristes (lui l’apôtre de l’assimilation et de l’intégration) sur les dernières élections. Ne roulant plus non plus pour le FN, il ne lui reste guère comme avenir politique de transformer son courant en parti. Mais pour quel résultat ? Seuls, Soral et ses maigres troupes n’ont que peu de chance de dépasser le score de la Liste Antisioniste, surtout sur des élections nationales.
[4] Pour la petite histoire Les Productions de la Plume (certainement tirée du très beau prénom de la petite dernière de la famille Dieudo : Plume, vous savez celle sur qui la fée Carabosse se pencha et décréta qu’elle aurait un très mauvais parrain), se sont créées en début d’année pour contrer les interdictions de salle de plus en plus fréquentes que subissait Dieudo. La boite de production avait eu l’idée ingénieuse de présenter cela sous la forme de « conférence » sur la liberté d’expression, avec bien sur comme invité vedette Dieudonné. Pas si bête, cela aurait peut-être pu marcher si la gérante n’avait pas été la compagne de Dieudo, Noémie Montagne. La manoeuvre fût un peu trop grossière et ne fonctionnera pas si bien que cela.
[5] Une fois de plus, il est amusant (ou navrant) de constater que dans chaque camp on reprend les mêmes arguments, tout cela manque cruellement d’originalité
[6] Association dont la trésorière est Maria Poumier, et la présidente Ginette Skandrani , prenant ainsi la place de Jean Brière (qui lui aussi fût exclu des Verts début 90 pour avoir collaboré à la revue d’obédience nationaliste-révolutionnaire Nationalisme & République, revue dirigée par Michel Schneider, actuellement animateur du site Tout Sauf Sarkozy, et où l’on trouvait les signatures de Roger Garaudy, Bernard Notin, Christian Bouchet, Jean Thiriard …)
[7] Pour ces 2 là, nous n’avons que déjà trop écrit et nous vous renvoyons aux précédents articles
[8] Le révisionnisme étant une affaire de famille chez les Faurisson, c’est tout naturellement qu’ils se rendront ensemble à la conférence de Téhéran en 2006. Ici sagement assis dans le bus, attendant leur gentil G.O.
[9] David Irving, qui n’est pourtant pas un inconnu, vient de réussir un très beau coup pour la « cause ». Le quotidien espagnol El Mundo vient de l’interview à l’occasion du 70e anniversaire du début de la Seconde guerre mondiale (sic !). Par soucis d’équité sans doute, le journal ouvrira aussi ses colonnes au président du mémorial Yad Vashem de Jérusalem, Avner Shalev. Triste illustration de ce que certains appellent « Une minute pour Hitler, une minute pour les juifs ! ».
[10] Ici avec Robert Faurisson et des membres de Natureï Karta
[11] Ernst Zündel, négationniste germano-canadien, proche des milieux néo-nazis américain a été condamné en 2007 en Allemagne à 5 ans d’emprisonnement pour négation de la Shoah
[12] Fredrick Töben est un négationniste australien, directeur de l’Adélaïde Institute, principale plate-forme de la mouvance sur Internet. Il fût le 1e octobre 2008 interpellé à Londres suite à un mandat d’arrêt européen à la demande de l’Allemagne, c’est durant ces quelques semaines d’emprisonnement que M. Renouf organisera une campagne de soutien.
[13] Dirigé par Claudio Moffa, un universitaire se réclamant du marxisme et qui refuse l’étiquette de négationniste, l’Institut organise des colloques et formations sur le Proche et Moyen-Orient avec des intervenants aussi peu partisans que Serge Thion, Robert Faurisson ou encore Israël Shamir. En 2007 Claudio Moffa lancera un appel contre les condamnations que subissent les négationnistes (en citant les exemples de Faurisson, Irving ou Zündel) après l’interdiction faite à Faurisson de venir s’exprimer à l’Université de Teramo (où travaille Moffa). Dans les signataires de l’appel nous retrouverons notre traducteur Guillaume Nichols, l’éditeur de Faurisson en Italie Claudio Mutti, feu Serge de Becketch de Radio-Courtoisie, et plus surprenant car généralement plus discrète que cela Mme Yvonne Schleiter, ardente défenseuse de son frère Robert Faurisson. Récemment Claudio Moffa était en France pour une conférence sur la liberté d’expression organisé par … par … (s’en est presque trop facile des fois !) … l’association Entre la Plume et l’Enclume de Ginette Skandrani et Maria Poumier. Les mêmes l’inviteront 2 mois plus tard pour parler du « triomphe de Garaudy ».
[14] A peine sorti, sa première interview sera pour Thierry Meyssan et son Réseau Voltaire, et qui distribuera l’ouvrage. Tout comme Jean Plantin (éditeur révisionniste) qui le mettra dès le mois de juin à son catalogue, pour un ouvrage sorti courant mai, on peut supposer qu’il était annoncé et attendu dans certains milieux
[15] Bête noire de l’extrême droite dans les années 70-80 (comme par exemple dans le Choc du Mois d’Octobre 1988 sous la plume de Bruno Larebière) le Renouveau Juif sous la houlette de Henri Hajdenberg si il existait encore aujourd’hui serait très certainement classé à droite du Crif, ce qui n’est pas peu dire.
[16] Jean-Yves Camus et René Monzat « Les droites nationales et radicales en France » p304, Presses Universitaires de Lyon 1992 :
[17] interview de Thierry Gourlot pour Nations Presse Info le 1e octobre 2008
[18] voir sa bio là :
http://reflexes.samizdat.net/spip.php ?article207
[19] « La Zététique se présente comme une méthode de recherche fondée sur le doute et la vérification des informations » selon la définition qu’en fait l’Observation Zététique qui regroupe différents chercheurs et universitaires. Mais bizarrement l’Observatoire tient à se démarquer du cercle fondé par PE Blanrue, et apporte la précision suivante : « Reste à citer la première association du genre, le Cercle zététique, créée en 1994 à Metz, puis transféré à Paris, jusqu’à sa dissolution en 2005. Suite à différents événements d’ordre associatif et politique, l’Observatoire zététique ne revendique aucun lien avec cette défunte association, ni avec ses anciens membres depuis le printemps 2005 » ?
[20] A sa sortie en 2007 certains craignaient une possible double lecture de l’ouvrage, cette compilation de citations pouvant faire le bonheur de plus d’un antisémite en manque de vocabulaire. Extrapolation et mauvaise foi ??
Malheureusement, l’accueil réservé par Rivarol (entre autre), tout comme le choix de l’éditeur « Les Editions Blanches », éditeur d’Alain Soral ou Israël Shamir peuvent confirmer cette hypothèse. D’ailleurs Franck Spengler, patron de la maison d’édition en question explique son refus du manuscrit de Sarkozy, Israël et les juifs par la crainte de manque de publicité qu’aurait le livre « justement du fait de la mainmise de ceux dont on ne peut pas dire le nom et leurs affidés ». On peut légitimement se demander comment il accueilli à l’époque le manuscrit de cette Anthologie des propos contre les Juifs et quel lecture il en a eu !!!
[21] Expression chère à Alexandre Del Valle, et que Roger Cukierman, président du Crif, avait repris bien volontiers lors du dîner annuel du CRIF en janvier 2003
[22] responsable de la CAPJPO
[23] Nous ne nous étendrons pas sur le fond. On sait que les dissolutions et autres interdictions ne règlent rien et nous y sommes hostiles par principe. Le meilleur exemple restant la dissolution d’Unité Radicale, qui a donné naissance au Bloc Identitaire. Et concernant ce cas précis, rappelons que la LDJ s’est « auto-dissoute » sur décision de son président et de son trésorier réunis en assemblée générale le 11 juin 2003 !!
[24] tout d’abord relayé par le site de la LDJ, cette page sera supprimée dès le lendemain. Ce qui est pour le moins étrange tant cela apparaissait comme une véritable « torpille » pour la LDJ, prouvant ainsi les collusions entre révisionnistes et mouvement « pro-pal » qu’ils se plaisent à voir partout. Nous apprendrons par la suite que c’est par crainte d’un procès en diffamation que la LDJ retirera le texte du site.
[25] Laissant ainsi bien seul ce pôvre Professeur. Selon sa soeur Yvonne, c’est cette retraite qui aurait empêché Faurisson de faire appel de sa condamnation dans le procès qui l’opposait à Robert Badinter (texte repris sur le site de Entre la Plume et l’Enclume, mais est-il besoin de le préciser encore ?
« Une opposition réelle au sionisme en tant qu’idéologie coloniale et raciste ne peut être celle d’un Dieudonné, d’un Soral ni d’un Blanrue car
elle n’est alors que l’un des multiples avatars du vieil antisémitisme européen. Nous persistons à penser que, quelque soit le sujet ou les défis actuels (impérialisme, antisionisme ou autre), le fossé qui nous sépare de l’extrême droite sous toutes ses facettes ne peut et ne doit pas être franchi, au risque d’y perdre toute crédibilité et de servir d’argument à tous ceux qui voudraient ne voir dans le mouvement de soutien à la Palestine qu’une vaste nébuleuse de rouge-brun-vert selon l’expression aujourd’hui consacrée !! [21] »
c’est çà le problème, vous reflex n’avait jamais rien fait contre le crif, ou la ldj, et c’est pas 3 phrases qui vont changer le pblème.
dieudonné a et a était lynché par la presse, que tu le veuille ou non, sur un sketch chez fogiel, qui montre israel en tt que pays colonisateur, et terroriste, donc la réalité, la suite vous la connaissez
il ya vraiment dequoi se prendre la tête
alors arrete de pleurer sur le fait qu’il est soutenue par des fafs, fallait y aller et dire que c’est une honte ceux que les media lui ont fait
sinon pour le bouquin de mercier (de charlie facho) bonjour la réference, la seule critique c’est qu’elle a faite, c’est qu’il a fait siffler ds son spectacle l’assos de amara « mi pute mi soumise » on voit ou elle est maintenant, et pour qui elle bosse, et fait la manif contre la loi sur le voile (une loi raciste de plus).
les plus influent ds l’histoire c’est pas les dieudo et consort qui est interdit de spectacle a lille et partout ou il passe, alors faire ce travail de taper sur l’ambulance c’est bien, mais faudrait taper surtout sur ceux qui les mettent dedans , et là on voit que c’est pas votre problème
les antifa font le jeu du pouvoir, mais n’ont rien contre hortefeux, vals, val, besson, zemmour(l(humouriste de chez ruqquier )qui lui passe a l’antenne tt les jours pour déverser son racisme tranquille ss que personne ne s’insurge (surtout pas réflex) ou alors mettait un txt, vous serait un peu plus cohérent
l’histoire c’est aussi qu’en 1994-95 reflex-scalp s’associe avec le betar (mouvement ouvertement d’extreme droite) pour attaquer la librairie « vielle taupe », mm si la cause est juste, cette association vaut largement celle de dieudo-soral
alors tt que vous n’aurez pas fait de la palestine la lutte la plus importante au niveau international (comme a pu etre le vietnan, ou l’appartheid) ne pleure pas aprés que les choses se fassent ss toi, et par d’autres moyens
la nature a horreur du vide
« En effet, Blanrue (…) accorde de nombreux entretiens à Courtoisie »
Visiblement vos tuyaux sont percés :-)
(invité 1 fois ces 5 dernières années)
Question Courtoisie y en a qu’on l’air d’être à la hauteur. Et c’est sympa comme radio et Blanrue, ça t’a plu? Ah « les banquiers juifs », c’est bon ça ! Ca rappelle le bon vieux temps. Les « Banksters » de Léon Degrelle et tout le tintouin.
D’ailleurs certains ont su rafraîchir le truc à bon escient:
http://fn28.files.wordpress.com/2008/12/banksters.jpg
Et l’autre qui veut nous fourguer la ligne anti-impérialiste à suivre ! Les maos, Levy en tête, s’y étaient essayés à l’époque à la Palestine comme figure du prolétariat. Ils en sont vite revenus et ils savent pourquoi. C’est que ça leur est retombé direct dans la gueule.
Mais c’est peut-être le but que de nous envoyer au casse-pipe ?
revoila « anti démagauogues » la sous daube Soralo Pasiste qui essayent de nous fourguer sa merde comme il a essayè de le faire sur indy lille
ces salopards de Soralos Pasistes n’ont visiblement pas pigès que malgrè leurs gesticulations soit disant et pseudos « anti impèrialistes » ils ne serons jamais les bienvenus sur les site indymedia
qu’ils retournent vite dans les égouts de l’histoire place qui est la leur et qu’on tire vite la chasse pour s’en débarasser a tout jamais
NEVER @GAIN LES FACSISTE COMME « ANTI DEMAGUOGUES »SUR LES INDYMEDIA
casse toi sale faf
« les antifa font le jeu du pouvoir, mais n’ont rien contre hortefeux, vals, val, besson, zemmour(l(humouriste de chez ruqquier )qui lui passe a l’antenne tt les jours pour déverser son racisme tranquille ss que personne ne s’insurge (surtout pas réflex) ou alors mettait un txt, vous serait un peu plus cohérent
l’histoire c’est aussi qu’en 1994-95 reflex-scalp s’associe avec le betar (mouvement ouvertement d’extreme droite) pour attaquer la librairie « vielle taupe », mm si la cause est juste, cette association vaut largement celle de dieudo-soral »
ou comment nous faire la promo de l’idéologie dégueulasse des Soral-Dieudonne-Kemi Seba en véhiculant les memes ordureries qu’eux sans avoir l’air d’y toucher
arréte de nous prendre pour des cons et des connes
LES SALOPERIES COMME « ANTI DEMAGUOGUES » HORS DES INDYMEDIA
@ 15:19
Salah Hamouri et Guilad Shalit ne vous suffisent pas ? Il vous en faut d’autes ? Combien de milliers pour combler le vide ?
Les commentaires sont édifiants. Si on peut reprocher à Blanrue ses fréquentations, on pourrait en dire autant des fréquentations de l’auteur de l’article, vu la débilité profonde de ces commentaires.
A tous les niveaux : honnêteté, intelligence et rigueur, je préfère la critique d’Alain Gresh, qui LUI parle du livre avant tout, que tous les « antifa » de pacotille qui ne sont là que pour régler leurs comptes avec deux ou trois personnes censées représenter le Mal dans le monde :
Le livre que publient les éditions belges «Oser Dire», sous la signature de Paul-Eric Blanrue, Sarkozy, Israël et les Juifs, est intéressant à plus d’un titre. Il pose en effet à la fois le problème de la liberté d’expression, du rôle des communautés ou des lobbies en France, de la politique étrangère de Paris, etc.
Premièrement, la liberté d’expression. Ce livre, sorti en Belgique, n’a pas trouvé d’éditeur en France, et les principaux distributeurs ont refusé de le distribuer. Or, quoi qu’on pense de l’ouvrage, il n’a rien d’antisémite. Ce refus est d’autant plus stupide qu’il accréditerait l’idée que l’on ne peut critiquer Israël en France, ce qui est évidemment faux. De nombreux ouvrages très durs sur la politique israélienne, notamment sur l’expulsion des Palestiniens, ont été publiés en France par de grandes maisons d’édition ou de moins grandes, du livre d’Ilan Pappe, Le nettoyage ethnique en Palestine (Fayard) à celui de Dominique Vidal, Comment Israël expulsa les Palestiniens (1947-1949) (L’Atelier). La question du rôle des lobbies est plus «sensible» ; j’y reviendrai.
Il existe chez des éditeurs, chez des journalistes, une peur de certains sujets, une crainte dès que l’on aborde Israël et encore plus le «rôle des juifs». On peut se demander si le livre de l’universitaire Israel Shahak, Le racisme de l’Etat d’Israël, publié en 1973 par les éditions Guy Authier, trouverait encore un éditeur. D’autant que l’ignorance et l’inculture, la mauvaise foi et le parti pris, se mêlent pour confondre antisémitisme et antisionisme. On occulte toute l’histoire complexe des rapports entre sionisme, judaïsme et antisémitisme et le rejet, pendant de longues décennies, par une majorité des juifs allemands ou britanniques, français ou des pays arabes, du projet sioniste («Judaïsme, sionisme et fantasmes»). Et on identifie toute critique d’Israël à de l’antisémitisme plus ou moins voilé.
Les procès faits à Daniel Mermet ou à Edgar Morin, les campagnes médiatiques menées contre le dessinateur Siné, ont créé une atmosphère malsaine, une forme d’interdit (ce qui ne veut pas dire que ceux qui combattent cet interdit aient forcément raison : le cas de Dieudonné est exemplaire de ce point de vue…).
Mais les médias ne sont pas unanimes et on ne peut les analyser abstraitement. Durant la guerre de juin 1967, la presse française fut, massivement, favorable à Israël (en opposition à la position prise par le général de Gaulle). Sans revenir sur toutes les phases, on peut dire que les médias ont connu une évolution importante dans les décennies suivantes : ainsi, durant la première Intifada (1986-1993) (et même au début de la seconde), le point de vue des Palestiniens était largement repris et même entendu. Depuis quelques années, on assiste à un glissement en faveur d’Israël, moins à mon sens à cause du rôle supposé d’un lobby, mais parce que la position du gouvernement a évolué et que de nombreux journalistes (et intellectuels) lisent ce conflit à travers le prisme de «la guerre contre le terrorisme» et de la diabolisation de l’islam.
La thèse de Blanrue est exprimée dès les premières pages : «Israël est devenu hors de portée du débat démocratique.» Et il s’interroge : «La France est-elle devenue un pays sioniste?»
Mais il n’explique pas bien ce que signifie le terme étrange de«pays sioniste» :
est-ce l’acceptation de la légitimité de l’Etat d’Israël? Mais, à ma connaissance, aucun gouvernement français depuis 1948, pas même celui du général de Gaulle, ne l’a remise en cause, pas plus qu’aucun grand parti (à l’exception, à certains moments, du Parti communiste) n’a contesté le sionisme comme mouvement de retour à la Terre promise. Qu’est-ce qui est donc nouveau aujourd’hui?
est-ce le refus de la critique de la politique de ce gouvernement israélien (ou des gouvernements successifs)?
Le propos de l’auteur n’est pas très clair.
Blanrue, à juste titre, se refuse à utiliser le terme de «lobby juif» et lui préfère celui de «réseaux pro-israéliens», comme il l’explique longuement dans le premier chapitre. La communauté juive (même si cette terminologie elle-même est contestable) est divisée, partagée, malgré les tentatives de certains (notamment le Conseil représentatif des organisations juives de France, CRIF) de l’organiser en machine de soutien à l’Etat d’Israël. L’auteur affirme que le terme de «réseaux pro-israéliens» «[lui] paraît mieux refléter la réalité dans toute sa complexité, telle [qu’il va] la décrire».
On trouvera dans ce livre des éléments intéressants sur l’appui de Nicolas Sarkozy au «communautarisme» (qu’il soit juif ou musulman d’ailleurs), sur sa sympathie à l’égard d’Israël, sa tendance à identifier tous les juifs et Israël : «Dois-je rappeler, écrivait le futur président de la République en 2004, l’attachement viscéral de tout juif de France à Israël, comme seconde mère patrie?». Et aussi, des confirmations sur les liens entre Sarkozy et les Etats-Unis. De ce point de vue, la nomination hier de la conseillère municipale de Paris Valérie Hoffenberg comme représentante spéciale de la France pour la dimension économique, culturelle, commerciale, éducative et environnementale du processus de paix au Proche-Orient est révélatrice : cette femme est directrice pour la France de l’American Jewish Committee (AJC), une des organisations juives américaines connues pour leur soutien inconditionnel à Israël. L’AJC joue un rôle actif pour transformer le CRIF en lobby sur le modèle américain.
En revanche, l’auteur se trompe quand il attribue à Sarkozy le tournant de la politique étrangère française, notamment au Proche-Orient. Ainsi, la politique d’hostilité à l’égard de l’Iran et à son programme nucléaire fut inaugurée par Jacques Chirac et n’a connu aucun infléchissement avec l’arrivée à la présidence de Sarkozy. De même, le tournant en faveur d’Israël a été perceptible dès 2005, avec la visite d’Ariel Sharon à Paris. Certes, Sarkozy a renforcé ce soutien, mais pas de manière spectaculaire (lire «La voix brouillée de la France», Le Monde diplomatique, juin 2006).
Si on ne peut échapper à un certain malaise en lisant ce livre, c’est qu’il semble parfois superficiel, multipliant les références tirées d’Internet (ce qui ne constitue pas plus une preuve qu’un simple article de journal) et qui ne sont pas toutes, loin s’en faut, pertinentes. Même s’il prend ses distances avec le bobard selon lequel Sarkozy aurait été recruté par le Mossad, faut-il consacrer deux pages au sujet? Ou évoquer le dégraissage qui serait survenu dans les réseaux de renseignement français (les agents ciblés seraient les socialistes, les pro-arabes et ceux qui auraient découvert les relations de Sarkozy avec les néoconservateurs américains et certaines organisations sionistes !) à la suite de l’élection de Sarkozy, en s’appuyant sur une seule source?
Le livre fourmille toutefois de citations et de déclarations intéressantes et est accablant pour la politique menée par le CRIF et son actuel président, Richard Prasquier, qui, après avoir identifié «la communauté juive» et toutes les actions du gouvernement israélien s’étonne que, dans l’esprit de certains, se créent des amalgames «juifs = Israël».
Quand Richard Prasquier affirme que 95% des juifs français sont derrière l’armée israélienne dans son offensive contre Gaza, il importe le conflit en France et le réduit à un conflit communautaire. Jean-François Kahn peut, à juste titre, dénoncer cette affirmation comme antisémite.
J’ai pu constater les mêmes dérives en Afrique du Sud :
«Quant à la direction des organisations juives (sud-africaines), elle a, dans un communiqué, proclamé son “ferme soutien à la décision du gouvernement israélien de lancer une opération militaire contre le Hamas à Gaza”. Elle s’indignera, quelques jours plus tard, que son propre amalgame entre juifs et Israël ait provoqué des appels antisémites sur Internet pour le boycott des magasins juifs – appels fermement condamné par le gouvernement, l’ANC, des intellectuels musulmans et les organisations de soutien au peuple palestinien.» («Regards sud-africains sur la Palestine», Le Monde diplomatique, août 2009, en kiosques.)
Cette ambiguïté entre juifs, sionistes, Israël, est ainsi entretenue à la fois par les vrais antisémites et par les partisans inconditionnels d’Israël. L’auteur cite ici Jean Bricmont : «Il ne faut pas oublier que la politique israélienne se fait au nom d’un Etat qui se dit juif, et qu’elle est fortement soutenue par des organisations qui disent représenter les juifs (à tort ou à raison). Comment espérer éviter, dans ce climat, que beaucoup de gens ne deviennent antijuifs? C’est en demander un peu trop à la psychologie humaine.» Mais ce n’est pas trop en demander aux intellectuels et aux responsables politiques : parce que l’antisémitisme, comme toute forme de racisme, est inacceptable ; parce que les dérapages antisémites sont les meilleurs alliés du gouvernement israélien qui cherche à créer un signe d’égalité entre critique de la politique israélienne, refus du sionisme et antisémitisme.
Dans le débat sur le rôle du lobby pro-israélien aux Etats-Unis, Blanrue fait un faux procès à Noam Chomsky, l’accusant d’être intimidé quand il s’agit de critiquer Israël. Non seulement il semble ignorer la production de Chomsky sur la question, mais il ne comprend pas le sens du débat qui divise la gauche radicale américaine. L’argument de Chomsky, et d’autres intellectuels radicaux comme Joseph Massad, est que la politique américaine répond, avant tout, aux intérêts des Etats-Unis (ou plutôt de sa classe dirigeante) et qu’il serait absurde de croire que le lobby serait capable d’imposer une stratégie contraire à ces intérêts (lire «Débat sur le rôle du lobby juif aux Etats-Unis»).
Dans son chapitre de conclusion, Blanrue revient sur la polémique qui a suivi la publication par Time Magazine (21 novembre 2007) d’un dossier sur la mort de la culture française. Il met en avant la citation de Christophe Boïcos, conférencier d’art, expliquant : «Beaucoup d’artistes français se sont créés en opposition au système d’éducation. Romantiques, impressionnistes, modernistes – tous étaient des rebelles contre les valeurs académiques de leur temps.» Ces voix dissidentes n’ont pas disparu, mais elles sont absentes des grands médias et remplacées par les élucubrations de Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut ou André Glucksmann… Mais la dissidence, contrairement à ce que dit Blanrue, n’est pas non plus dans l’appel de l’association Liberté pour l’histoire, qui se serait constituée contre «le climat de terreur» qui régnerait en France et contre les lois mémorielles. Là aussi, l’auteur ignore le débat qui se déroule en France, et que le livre remarquable que vient de publier la grande historienne de l’Afrique Catherine Coquery-Vidorvitch, Enjeux politiques de l’histoire coloniale (Agone, 2009), permet de comprendre.
En conclusion, un livre qui mérite le débat, et non un interdit de fait.
« L’honnêteté, intelligence et la rigueur, auraient été de ne pas en rester à la surface du livre. Sur un sujet aussi sensible, faire abstraction du passé de l’auteur et de ses fréquentations actuelles et proprement inconséquent. D »autant plus que Gresh disait ressentir un « certain malaise » à la lecture.
Gresh, comme vous, comme moi, ne pouvait ignorer que pour être audible aujourd’hui, l’antisémitisme est obligé d’édulcorer son discours en le maquillant de diverses manières. L’anti-sionisme version Dieudonné-Faurisson-Blanrue, a même été construit sciemment pour ça.
Vous avez l’air d’en vouloir beaucoup à certains anti-fascistes. Seraient-ce les mêmes qui, concernant Blanrue et Bastardi, avaient eu raison avant tout le monde en montrant qui ils étaient vraiment ? N »est-ce pas en réalité cela que vous cherchiez à maquiller en nous donnant à lire ce texte totalement obsolète ?
« «Beaucoup d’artistes français se sont créés en opposition au système d’éducation. Romantiques, impressionnistes, modernistes – tous étaient des rebelles contre les valeurs académiques de leur temps.» Ces voix dissidentes n’ont pas disparu, mais elles sont absentes des grands médias et remplacées par les élucubrations de Bernard-Henri Lévy, Alain Finkielkraut ou André Glucksmann… »
Etonnant donc ! pour l’auteur de cette phrase, les juifs BHL, AF, AG squattent les grand médias ? comme c’est bizarre !
Si tout le livre de Blanrue est de cette même veine, je comprends que les indys n’aient pas à faire sa pub.
Voilà ce que disaient déjà certains antifascistes :
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…ites/
Leurs autres positions (sur Staline notamment) ont beau être ce qu’elles sont, il n’en reste pas moins que leur travail d’enquête (une vieille tradition maoïstes’il en est) était juste.
On avait ouvert ce fil de manière bien spécieuse en nous disant que la nature avait horreur du vide. Et bien voilà qui se retourne contre ceux qui voudraient à à tout prix, nous faire défendre l’indéfendable. L’UJFP et une certaine extrême gauche feraient bien de s’en souvenir. Par leurs inconséquences ils laissent le terrain de la clarté aux mao-stals. Et c’est bien là aussi le problème !
Quand on a des relations comme ça, on devrait être moins pointilleux sur les relations de Blanrue :
Les « antifa sont d’accord avec ces conneries ?
Suites du procès Ilan Halimi
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…limi/
L’UJFP : de caution juive à complice de l’antisémitisme
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…isme/
Librairie « Résistances » : jusqu’où ira la chute ?
http://www.hapoel.fr/positions-de-hapoel-haantifashisti…ites/
Staline à l’Agence juive d’Amérique
http://www.hapoel.fr/documents-importants/reponse-a-lag…line/
Si j’ai bien compris, le forum antifa, qui est si catégorique sur les fréquentations de Blanrue, marche avec des gens comme hapoel ou non fides, ou c’est une blague ?
Non c’est pas une blague. C’est malheureux, mais il se trouve que c’est ces gens-là qui ont été capables de voir ce que tous les autres ne voulaient pas voir et qui maintenant est sous nos yeux noir sur blanc et en couleur pour les photos. C’est peut être con, mais c’est comme ça !
Ces gens-là racontent aussi des conneries. Et alors ? Quelle rapport ? Le sujet, on te le rappelle, c’est les révélations suite au procès Dieudonné-Faurisson. S’agirait de pas l’oublier ou d’essayer de le faire oublier.
Et puis des conneries en ce moment, on en a à la pelle. Tiens mate un peu ça:
« Quand on a des relations comme ça, on devrait ETRE MOINS POINTILLEUX SUR LES RELATIONS DE BLANRUE »
C’est qui ON au fait ?
Nous n’avons pas besoin d’en dire plus.
Il suffira aux observateurs attentifs d’aller regarder de trés trés prêt le site Hapoel, et les thèses qui y sont développées.
http://www.hapoel.fr/
La dernière en date, amusante, est le soutien à ce criminel de Goldmann.
De nombreuses autres sont carréments des apologies de la violence.
Extrait:
[Hapoel met à disposition ce document sorti en 1991 dans le mensuel fasciste « Le Choc du Mois », ressorti en 1995, et écrit sous la direction du « Professeur Faurisson ».
Cet article est très mal écrit, mais nous n’avons pas eu le courage de le corriger. De plus, étant l’œuvre d’un négationniste, on ne s’étonnera pas de révisions de l’histoire dans cet article. On le lira donc d’un œil plus que critique, et surtout d’un œil assez patient pour supporter toutes ces conneries antisémites.
Mais alors pourquoi Hapoel reprend ce document ?
Pour montrer à quel point l’autodéfense juive était populaire à une époque où elle s’attaquait (au moins par prestige) aux fascistes.
Et pour montrer à quel point ils flippaient, en face.
Vive l’action antifasciste !]
http://www.hapoel.fr/documents-importants/milices-juive…sson/
Bref, une « minorité juive » qui cautionne la violence sur des écrivains quelqu’ils soient tout en se disant antifascistes.
Ce qui est plus intéressant dans HAPOEL, c’est lorsque l’on s’amuse à regarder comment le site est fait, techniquement, et surtout, comme il est sécurisé.
Les méthodes de sécurisation employées sont celles de spécialistes informatiques Israeliens.
Ensuite, l’écho Antifasciste (les forums), beaucoup moins sécurisés et bourrés de failles de sécurité n’est qu’un ramassis de jeunes militants masquant leur sionisme et tentant de diffuser des messages sur internet en contaminant une micro gauche, et en s’y prenant trés mal, d’ailleurs. Ils sont une poignée, multipliant les doublons dans leurs sujet pour se répondre.
Car tout est ramené aux JUIFS, systématiquement. Les Antifas ne sont donc qu’une branche mineure d’Hapoel. Cette stratégie de contamination a été décidé en Israel même il y a environ deux ans pour contaminer l’Europe.
Malheureusement pour eux, ça ne prend pas car c’est trop gros.
On ne peut pas en même temps se positionner contre la LDJ tout en étant les esclaves d’un site (HAPOEL) qui louait il y a peu les agressions physiques. C’est délicat. De même pour le sionisme, leur discours est de posture.
Jamais, en réalité, vous ne verrez HAPOEL et les ANTIFAS se lancer dans la bataille contemporaine consistant à lutter contre le FASCISME ISRAELIEN.
C’est normal, eux mêmes étant des excroissances françaises téléguidées de l’étranger.
Non, ils préfèrent balancer sur Dieudonné, Soral, et toute la clique tranquille, ça mange pas de pain et ce n’est pas engagé pour un rond (même ma grand mère crache sur Soral).
En revanche, dire un mot de travers sur ISRAEL alors là, jamais chez les Antifas. Ni chez HAPEOL, d’ailleurs.
Ces abrutis d’Antifas laissent même trainer des photographies de leurs copines sur leur forum. Pour qui sait chercher, on peut tout trouver sur eux. (noms, IP, messages, etc….., ces forums sont des passoires, ils sont déjà tous fichés.)
Et ce n’est pas bien grave car leur audience est en réalité trés faible.
Etant inféodé à HAPOEL qui ne vise que la protection des intérêts d’ISRAEL en FRANCE, ils sont complètement bloqués dans des discours d’arrière garde et finissent d’ailleurs par s’engueuler entre eux, récemment.
Bref, les Antifas, ce n’est ni la gauche, ni des révolutionnaires, ni des communistes, ni des antifascistes, ce sont juste des types aux ordres d’Hapoel qui coordonnent leurs messages pour préserver les intérêts criminels fascistes de l’Etat d’Israel.
Leurs gesticulations ne trompent personnes. Certains même se foutent ouvertement de leur misérable gueule:
For exemple =
http://www.myspace.com/forumantifasciste
« La dernière en date, amusante, est le soutien à ce criminel de Goldmann. »
Non mais ca va pas ? Tu te te crois où ? Sur un site d’extrême droite ? Faudrait quand même apprendre à te retenir un peu mon vieux. Faire passer le rappel de l’assassinat d’un militant d’extrême-gauche (http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Goldman ) par un groupe néo-fasciste, pour une apologie du crime organisé, c’est quand même pousser le bouchon…
Tout le reste est du même tonneau dans ta bafouille. Mais bon t’as du bol, t’arriverais presque à nous faire rire. Et oui, parce conclure en donnant (« forexemple ») une page internet ouverte sur Myspace, tu nous excuseras mais faut le voir pour le croire ! On t’a jamais dit qu’on trouve de tout de par le monde et sur le Net ? Des naïfs, des mythomanes, des idiots, des confusionistes et même, des opérations sous faux- drapeaux (http://fr.wikipedia.org/wiki/False_flag) ?
PS: Des fois on se demande si tu fais vraiment semblant de jouer l’imbécile
parler de pierre goldman comme un « criminiel », de faurisson comme « écrivains quelqu’ils soient tout », dire que « HAPOEL ET SOUS CONTROLE ETRANGER ET CES FORUMS ANTIFASCISTES SONT SES SBIRES »…
tout ca releve du mythe du « judeo-bolchevisme ». jusqu’a quand laissera-t-on les commentaires de l’extreme droite nicoise sur indymedia ?
quand a l’autre commentaire (peut-etre de bastardi lui-meme, qui sait ?), ya un lien vers un site qui a un texte de faurisson à la une (sur l’insurection du ghetto de varsovie)
« l’autre commentaire (peut-etre de bastardi lui-meme, qui sait ?) »
Tu parle de quel commentaire ?
oui pardon, le commentaire a été supprimé (merci). ca donnait quelquechose comme ici :
http://vudejerusalem.20minutes-blogs.fr/archive/2009/10…ments
(site sioniste ultra, encore merci aux « antisionistes » de donner des « torpilles » aussi gratuites aux sionistes…)
Maintenant que les néocons ont bien cerné les ennemis du monde libre, qu’est-ce qu’on attend pour les éliminer ? Il y a trop longtemps qu’ils nous narguent, et s’ils n’étaient pas là tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Merci aux antifas qui ont su nous montrer le VÉRITABLE danger, et non des fariboles.
Quand un nostalgique de la guerre froide s’essaye à faire de l’ironie, ça donne 19:47. C’est d’ailleurs assez drôle de le voir parler comme n’importe quel adepte du choc des civilisations et ignorant du fait qu’il n’y a jamais eu qu’un « monde libre »: celui qui se dresse encore et toujours contre les tyrans, drapés ou non de la bannière anti-impérialiste.
Quand un nostalgique de la guerre froide s’essaye à faire de l’ironie, ça donne 19:47. C’est d’ailleurs assez drôle de le voir parler comme n’importe quel adepte du choc des civilisations et ignorant du fait qu’il n’y a jamais eu qu’un « monde libre »: celui qui se dresse encore et toujours contre les tyrans, drapés ou non de la bannière anti-impérialiste.
Les mêmes qui sont hermétiques au second degré le remplacent par la duplication de leurs niaiseries. Deux, c’est mieux que un, sauf dans l’ironie.
Celui « qui se dresse encore et toujours contre les tyrans », en a oublié en route : précisément les tyrans qui sont au pouvoir, mais il est plus commode et moins dangereux de faire passer en premier ceux qui aimeraient les remplacer plutôt que ceux qui sont déjà là.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul-%C3%89ric_Blanrue
c’est curieux, mais les sionards se taisent dorénavant sur ce sujet
Ils préparent les drapeaux pour la visite de Bibi à Sarko ?