Abhanimejad serait un « ennemi » des impérialismes occidentaux et américains, première nouvelle !!! et surtout une sacrée foutaise…

depuis les événements d’Iran on a vu les bourses chuter , c’est clair que pour les oligarchies financières et nos atroces banquiers responsables de la crise actuelle, le choix est déjà fait entre un Iran instable politiquement et celui dirigé d’une main de fer par Abhanimejad , comprenez donc « stable pour le marché » et le « business » ces messieurs dames on vite choisi avec qui ils préféraient traiter surement pas avec les jeunes iraniens qui se battent avec les flics un peu partout en Iran.

N’oublions pas que derriere les belles paroles d’un Sarkozy et d’un Obama les « affaires continuent » comme on dis , mais aussi que les diatribes anti « grand Satan » du régime iranien et d’Abhanimejad ne l’on jamais empêché bien au contraire de faire des « affaires » avec celui-ci, il suffit d’ailleurs de voir comment toute une classe politique et religieuse iranienne nage dans des affaires de corruption gigantesques, qui feraient presque passer un affairiste maffieux comme Berlusconi pour un enfant de cœur

Ne nous y trompons pas et ne soyons pas dupes , beaucoup d’entre nous ont bien remarqués, que nous n’avons pas vu beaucoup de nos très hyppocrites « démocrates » occidentaux ,américains ou français, monter au créneau pour condamner vigoureusement la terrible répression qui frappe la jeunesse Iranienne

On a eus tout juste le droit a quelques petits cris d’orfraies, quelques très prudentes petites condamnations, pour la forme de l’Onu , une très « grande prudence » également visible au sujet de la répression chez Obama, (on pourtant a connu les américains beaucoup plus loquaces dans la stigmatisation du peuple Iranien par le passé Quand a la palme de l’hypocrisie elle revient une fois de plus, au pourtant très atlantiste Bernard Kouchner qui a déclaré dans la plus parfaite langue de bois « qu’il fallait attendre et observer une certaine prudence avant de prendre position sur les manifestations qui on lieues en Iran ».

Et pendant ce temps la on assiste a des tirs a balles réelles sur la jeunesse Iranienne qui se révolte et n’en peut plus de l’étouffoir réactionnaire de ce régime, pendant ce temps la dans les commisariats de Téhéran la flicaille d’ Abhanimejad tabasse, torture et peut être meme déjà fait disparaitres ceux et celles qui on osés se lever contre son ordre de mort.

La question est que : va-t-on laisser faire de nouveaux Tien An Men sur les boulevards des grandes villes Iraniennes

Pour tout cela nous devons donc d’êtres solidaires avec les insurgéEs et la jeunesse iranienne

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Certes, ce n’est pas une info locale, mais en tant que Grenoblois je me permets de la publier. On dit qu’il y avait 2-3 millions de manifestants à Téhéran ce lundi 15.

Pour suivre les évènements en Iran vous avez ce blog :

http://niacblog.wordpress.com/

(en anglais)

Il y a de nombreux sites, on peut visionner de nombreuses vidéos sur Youtube entre autres.

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*Coup d’état en Iran* (14 juin 2009)

Cet article est adressé à la population française. Merci de bien vouloir le transmettre à tout organe de presse susceptible de le publier afin que les français prennent conscience de ce qui se passe en actuellement Iran./

Nous sommes au lendemain des élections présidentielles iraniennes et nous vivons des événements terribles sur lesquels la presse internationale reste silencieuse.

Durant les dernières semaines, une campagne présidentielle acharnée a opposé quatre candidats : deux conservateurs – Mahmoud Ahmadinejad et Mohsen Rezai et deux réformateurs – Mir Hossein Mousavi et Mehdi Karroubi.

Dans tout le pays et en particulier sur internet, les élections ont suscité des discussions passionnées, notamment lors des débats télévisés aux cours desquels, pour la première fois sur une chaîne publique iranienne, chacun des quatre candidats a débattu ses idées face à ses rivaux. Retransmis sur internet, ces débats ont été suivis et commentés dans le monde entier par des millions d’Iraniens. La campagne a alors pris un tournant décisif en soulevant l’espoir d’un véritable changement politique.

Que s’est-il passé durant ces douze jours de débats télévisés ?

Au cours de ces douze débats, l’affrontement entre les candidats fut direct et sans concessions. Les uns et les autres s’accusèrent de corruption financière, de gestion catastrophique du pays ou encore de mensonges publics. Pour la première fois sous la République islamique, des divisions internes au pouvoir furent révélées au grand jour, conférant parfois aux débats des allures de « règlement de compte ». A plusieurs reprises, Mahmoud Ahmadinejad s’en est pris violemment à des personnalités politiques importantes du régime, dont l’ex-président de la République, M. Rafsandjani. Ce dernier a immédiatement réagi en se défendant dans une lettre ouverte publiée dans la presse nationale et en le menaçant de l’attaquer en justice pour diffamation.

Retranché dans une posture de victime – qu’il revendique aussi au niveau international, Mahmoud Ahmadinejad a usé de tous les subterfuges pour défendre son bilan pourtant désastreux aux yeux du peuple iranien.

En effet, que ce soit à cause de sa politique étrangère et de ses provocations sur la Shoah et Israël, ou encore de sa politique intérieure, sa gestion du pays est sévèrement critiquée. En l’espace de quatre ans, les Iraniens ont été témoins du triplement du prix des produits alimentaires et de la forte inflation des loyers. La paupérisation de la population a entrainé avec elle l’augmentation de la violence, de la consommation de la drogue, etc.

Face aux critiques des trois autres candidats, Mahmoud Ahmadinejad a présenté, à la télévision, une série de graphiques et des statistiques démontrant, par exemple, la baisse du chômage et de l’inflation par rapport aux mandats des présidents précédents. Les chiffres avancés ont été immédiatement dénoncés par les autres candidats qui ont exprimé publiquement leur révolte et leur écœurement face aux méthodes malhônnetes utilisées par le président sortant pour décrédibiliser ses adversaires et légitimer son gouvernement.

L’attitude populiste et arrogante de Mahmoud Ahmadinejad lors des débats télévisés, a ravivé la peur que représente sa réélection pendant quatre ans et a entraîné un mouvement de mobilisation populaire sans précédent depuis la révolution de 1979.

Dans tout le pays, des partisans du candidat réformateur Mir Hossein Mousavi se sont appropriés la couleur verte pour exprimer leur soutien politique à ce dernier. Durant les dix derniers jours, on a vu apparaître dans toutes les villes iraniennes des gens entièrement habillés en vert, des femmes au foulard vert, des bandeaux verts accrochés aux bords des fenêtres des boutiques… La population affichait ainsi aux yeux du pouvoir sa volonté de changement. L’assise populaire du candidat Mousavi était visible et incontestable. Même dans les bazars de Téhéran et de province, lieux populaires réputés plus conservateurs, tout était vert. A Téhéran, des manifestants ont formé une chaîne humaine de vingt-cinq kilomètres. A l’étranger, les exilés Iraniens d’habitude réticents à participer aux élections, appelèrent à se rendre en masse dans les consulats pour voter. Un immense espoir était soulevé.

Et pourtant, des signes déjà inquiétants de manipulation des urnes étaient apparus.

En effet, il y a déjà quelques mois, le ministre de l’intérieur et toute son équipe avaient été changés par le président Ahmadinejad. Ainsi, les responsables des élections au sein du ministère, avaient été muté ailleurs et de nouveaux hommes avaient été mis en place.

Malgré cela, les Iraniens pensaient que la manifestation visible et ostentatoire de leur volonté de changement de pouvoir et leur participation massive allait limiter l’impact d’éventuelles triches aux élections.

C’était sans compter sur le chef de l’armée qui, juste avant la publication des résultats du vote samedi 13 juin, menaça de réprimer toute contestation du vote. Mahmoud Ahmadinejad fut alors annoncé comme le candidat gagnant dès le premier tour, avec 68% de vote en sa faveur.

Ceci est un coup d’état politique. Les évènements des dernières semaines et le taux de participation exceptionnel de 85% aux élections rendent un tel score absolument impossible. Les deux candidats réformateurs Mehdi Karoubi et Mir Hussein Moussavi ont publiquement dénoncé la manipulation des résultats ; des milliers d’Iraniens sont spontanément sortis dans les rues, dans tout le pays.

Les évènements qui suivirent la publication des résultats depuis hier prouvent que Mahmoud Ahmadinejad est en train, en ce moment-même, de réaliser un coup d’état politique avec l’aide de l’armée.

L’armée a instauré le couvre-feu dans la plupart des rues de Téhéran et des grandes villes de province. Le ministère de l’intérieur est fermé et des sacs de sables forment des barrricades à l’entrée, pour protéger la police contre d’éventuelles émeutes. Des fonctionnaires du ministère de l’intérieur ont démissionné et écrit des lettres ouvertes pour dénoncer des irrégularités dans le scrutin. Un des candidats réformateurs Karoubi est assigné à résidence. Les sièges des partis politiques sont encerclés par l’armée. Partout, ceux qui refusent que leur droit soit bafoué sont réprimés violemment. Des voitures brûlent. Plusieurs dizaine de religieux du Parti réformateur sont arrêtés. Même l’ancien président et homme fort du régime durant les trente dernières années, Hashemi Rafsanjani, est inquiété.

Un pouvoir, encore plus dur, plus extrémiste, plus violent est en train ( ou risque) de s’installer en Iran.