Nantes: »interdiction de la vente de boissons alcoolisées à emporter dans les magasins d’alimentation ».
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Le 23 octobre dernier, alors qu’au Noctambule on ouvrait boutique, des envoyés de la mairie font leur entrée avec à la main un arrêté municipal daté du 22 octobre visant à interdire la vente d’alccol aprés 21 heures le soir et ce dans les principales épiceries de nuit de Nantes.
Bien entendu, le gérant du Noctambule n’en revient pas , jamais auparavant il n’avait entendu parler d’un tel projet, et en 17 ans d’existence il n’avait jamais eu le moindre problème susceptible d’entrainer une telle sanction sachant, et ce n’est pas un secret, que 50 pour cent de son chiffre d’affaire se fait sur la vente d’alcool et qu’une telle mesure ne peut à terme que l’anéantir.
Aussitôt il demande logiquement des explications, on lui répond alors (les personnes délégués par la mairie) que diverses plaintes de riverains ont été déposé pour cause de nuisances sonores, mais qu’avant tout cette mesure était la conséquence du non respect des horaires de fermeture de ce type de commerce par certains des autres gérants d’épiceries du quartier.
Mais si ces quelques personnes ont abusé en fermant à 3h du matin, pourquoi sanctionner la totalité de ces commerces?
Pour légitimer ce type de répression, la mairie, qui se considére de gauche ( eh oui!), à formuler son arrêté municipal d’une manière plutot osée. Je me suis ainsi permis de mettre en majuscule les passages relativement « limites » de l’arrêté officiel suivant, que je vous retranscrit:
» Interdiction de la vente de boissons alcoolisées à emporter dans les magasins d’alimentation entre 21 heures et 6 heures.
Allé Duguay Trouin, Place du Commerce, Square Fleuriot de l’Angle, rue Sainte Catherine, rue Maréchal Joffre.
Le Député-Maire de la ville de Nantes,
Vu l’article L.22121-2 du Code Général des Collectivités Territoriales,
Vu l’article L.3341-1 et suivants du code de la santé publique relatifs à la répression de l’ivresse publique et la protection des mineurs contre l’alcoolisme (facile!)
Vu l’arrêté municipal du 24 avril 2003 interdisant la vente de toutes boissons alcoolisées à emporter, entre 21 heures et 6 heures, dans les magasins d’alimentation, (épiceries, établissements de vente à emporter) situées allée Duguay Trouin, dans le secteur de la place du Commerce, du square Fleuriot de l’angle et de la rue Sainte Catherine.
Vu les plaintes des riverains reçues par la mairie de Nantes, dont les dernières des 10 et 30 septembre 2003, relatives aux nuisances sonores nocturnes, AUX TROUBLES AU BON ORDRE qui mettent maintenant en cause les épiceries de nuit et les établissements de vente à emporter de la chaussée de la Madeleine et de la rue Maréchal Joffre,
Considérant que les contrôles et observations réalisées par les services de la police nationale et les agents de la Brigade de Contrôle Nocturne (Brigade mise en place et régie par la mairie Nantes, en gros pseudo-flicaille en civile délégué par la mairie pour rapporter les faits et gestes des acteurs des nuits nantaises) montrent que cette activité de vente à emporter favorise la consommation d’alccol sur la voie publique ET LES ATTROUPEMENTS EXCITES de personnes dans le quartier de la chaussée de la Madeleine et de la rue Maréchal Joffre jusqu’à tard dans la nuit, confirmant ainsi les plaintes de voisinage,
Considérant que CES FAITS REPREHENSIBLES SONT GENERATEURS DE BRUITS DE VOISINAGE ET PORTENT ATTEINTE A LA TRANQUILITE PUBLIQUE,
Considérant que l’ouverture de ces commerces en soirée FAVORIVE L’APPROVISIONNEMENT EN BOISSONS ALCOOLISEES DE GROUPE DE PERSONNES QUI ENSUITE S’APPROPRIENT LE DOMAINE PUBLIC POUR CONSOMMER BRUYAMMENT TARD DANS LA NUIT,
Considérant en outre que la consommation de boissons alcoolisées en dehors des établissements autorisés est de nature à Favoriser l’IVRESSE SUR LA VOIE PUBLIQUE GENERATRICE DE TROUBLES A L’ORDRE PUBLIC et qu’à ce titre il appartient au Maire de faire cesser par des mesures appropriées (!) cette situation dans les secteurs précités,
Considérant qu’il y a lieu DE SE PREMUNIR DE PAREILLES SITUATION EN ETENDANT AUX EPICERIES ET ETABLISSEMENTS DE VENTE A EMPORTER, de la Chaussées de la Ma deleine et de la rue Maréchal Joffre, L’ARRETE MUNICIPAL DU 24 AVRIL 2003 qui interdit la vente de boissons alcoolisées à emporter entre 21 heures et 6 heures. »
Pour le député-maire
L’Adjoint délégué
Henri Duclos
Suite à cet arrêté injuste vis à vis du Noctambule, n’ayant émaner d’aucunes discussions au préalable et à la limite du démago dans ses justifications, le gérant de ce commerce a réagi vivement, suite à quoi aprés 2 semaines de concertations, la mairie l’a de nouveau autorisé à reprendre la vente d’alcool jusqu’à 2 heures.
Ils ont au final été obligé de réajuster cette mesure totalement disproportionnée et relativement autoritaire qui n’avait en rien besoin d’être généralisée à l’ensemble des ces commerces.
Sans rentrer dans le débat pro/anti alcool, cet arrêté est une atteinte aux libertés, chacun est en droit de concevoir et de vivre ses sorties comme il l’entend, sans pour autant être susceptible d’imposer son délire à l’espace environnant et aux riverains.
Il est nécessaire de souligner que les nuisances sonores nocturnes dont cet arrêté fait référence ne sont pas forcément dûes à l’existence de ces épiceries. Les principaux lieux d’émanation d’ondes sonores nuisibles aux nerfs des riverains étant les sorties de bars et de clubs dont ces rues sont fournies. Faut-il pour autant interdire ces bars? Faut-il interdire la consommation d’alcool dans ces lieux?
Sachant de plus que sur le plan des agressions sonores la circulation voitures/bus est conséquente en ville. Faut t’il interdire les voitures et les autobus qui créent tant de nuisances sonores et qui sont à l’origine de nombreux états dépressifs?
Sachant que les matchs de Coupe de France et les rencontres Canaris/PSG sont à l’origine de nombreux atroupements d’exités s’appropriant le domaine public ni une ni deux dans le but d’imposer son euphorie aux riverains, on est en droit de se demander si il ne serait pas préférable de les interdire?
Pour conclure, cet arrêté semble être la conséquence d’une politique de la ville visant à aseptiser les pratiques et la vie urbaine dans leur globalité, à favoriser une tranquilité générale inhérente à la grande ambition de cette aggloméraion à savoir être attractive et être l’exemple même de la grande ville où tout le monde se doit de vivre pépére sans jamais être susceptible d’être troubler par les agissements spontannées et festifs de son voisin. En bref ceci semble être la conséquence d’une ambiance générale conservatrice, relativement réac’ qui régne dans le pays, voir même en Europe qui ne cesse de prendre de l’ampleur et d’influencer l’ensemble de nos pratiques individuelles et collectives au quotidien.
Ceci est une analyse personnelle et vous qu’en pensez-vous?
un bon petit article poujadiste comme on en fait plus !
Etonnant de trouver ça sur indymedia, on dirait du François Pinte.
Je propose d’autres sujets :
– assez de transports en commun : vive la voiture dans le centre ville. Liberté de circulation !
– stop aux PVs : garons nous comme nous l’entendons. Liberté d’action !
– NOn à la fermeture du café di commerce !
Sans blague à indymedia, la tendance elle est libertaire ou libérale ?
Bonjour à tous et à toutes,
ce qui est choquant dans ces mesures nantaise est belle est bien la volonté d’aseptisé la ville pour faire en sorte que chaque animation ou vie de quartier soit normalisé et encadré (comme les match de foot ou les fête organisé par les mairies de quartier. On en profite de toucher l’ensemble des personnes qui espèrent à déroger à ce formatage (cela n’est pas propre à la ville de nantes). Voila ce qui est choquant…
Maintenant que le noctambule (tiens se serait pas de la pub), ou un autre commerce ferme franchement ça ne me pose pas de problème plus que ça.
On ne pleure pas devant un centre commercial qui brûle.
Je doute qu’on puisse si facilement assimiler un petit commerce aux grandes surfaces. Si le lien est évidemment le « commerce », la différence se trouve être que l’un des deux établit et fait perduré des liens forts (très forts)de domination économique.
A ce que je sache, si j’arrive à faire pousser ma propre consommation de H., je n’auto produis pas encore mes litrons de bière. Donc je vais en acheter, ou en voler c’est selon; mais en tous cas il m’arrive d’aller dans des « commerces ».
je commencerais par signaler un petit bug le comentaire titré « maladroit » a été composé par moi et non malatesta. (je ne signale pas ça pour des questions de propriété intelectuel ou un’importe quel bordel mais par respet à malatesta).
Bon alors maintenant la réponse au commentaire ci dessus: je pense qu’un commerce reste un commerce, si les grande surface font une pression terrible sur les producteurs, les petites surface exploite et surexploite la plupart du teemps des sans papier. Franchement entre les deux j’ai pas envie de hiérarchisé ce qui est moins pire ou quoi.
Maintenant bien sur que je ne peux pas vivre qu’avec mon autoproduction oui j’avoue ô miséricorde je consomme… maintenant une chose est claire j’essaye de le faire le moins en contradiction possible avec mes idées, par contre une chose qui est claire c’est que j’ai d’autres personnes à défendre que des commerciaux.
gros bisous les nantais
la lutte continue.
bon je suis actuellement sur Paris et bien occupée j’ai pas eu l’occasion de répondre aux accusations basiques qui m’ont été adressées…j’espère que la personne à l’origine de la première contrib’ a au moins lu l’article jusqu’au bout, ce qui m’étonnerais réellement!
Mon article n’avait en rien pour but de faire du prosélytisme pour les petits commerçants, mais bien de dénoncer les pratiques autoritaires et complètement opaques de la mairie de Nantes.
C’était de l’info locale susceptible d’interresser les gens qui se posaient des questions sur cette affaire.
Mais bon si vous avez rien d’autre à faire que de polémiquer sur l’essence intrinséque du commerce et bien à vous de voir .
Pour ma part j’suis crevée alors bonne nuit!
Louise.
Juste des pratiques.
Il est clair que cet article ne contient pas les critiques d’usage dans la presse politique quand on évoque le monde marchand. Cependant il ne contient pas non plus d’idéologie craignos puisque la personne qui l’a écrit laisse la fin ouverte…
ll est évident que consommer en épiceries de nuit est du consumérisme et est réservé à une population de classe moyenne ou bourge qui en a les moyens néanmoins acheter chez netto ou lidl le même produit à 15h30 le samedi est du consumérisme également.
Tout comme payer un abonnement à Internet, avoir un ordinateur etc.
L’intérêt de cet article n’est pas de dénoncer les attaques sur les petits commerçants de Nantes mais bien de stygmatiser (et ceci en citant la source des infos donc un petit commerçant que visiblement la personne aprécie un peu) une évolution très bourge dans le centre ville.
La hausse des loyers entraine l’arrivée d’une clientelle électorale sensible à la bonne tenue morale (d’apparence) du centre ville devenu son fief et aux horaires compatibles avec le travail et le jogging du week end (heil) tôt le matin pour rester compétitif et conquérant(e) en entreprise en semaine (re-heil). Les arrêtés municipaux de ce genre vont avec puisque Jean Marc, notre de Villier local gouverne pour tout monde qui vote pour lui (nous somme tous et toutes frères dans la région voyez vous).
Le débat sur le sécuritaire à Nantes est beaucoup plus large, touche l’immobilier, le spectacle, la prostitution, les nouveaux bourges de l’industrie du service Nantaise et toute une population de blaireaux caricatures « HLM de la couronne parisienne par TF1 » qui cherchent à copier les bourges et tout ceci fera l’objet d’autres articles à priori.
Alcoolisme et classes mitoyennes: réaction à froid
1. commentaire du commentaire à la contrib de Louise concernant l’interdiction édictée par la mairie de Nantes de vendre de l’alcool après 21h dans certaines épiceries de nuit « réservé[es] à une population de classe moyenne ou bourge qui en a les moyens (…) »
Les raccourcis sociologiques vont bon train! Perso, j’connais pas mal de érémistes qui vont dans des épiceries de nuit avant qu’elles ferment quand ils ont encore envie de picoler et qu’il n’y a plus rien au frigo, on se cotise, c’est ça les moyens qu’on a si on veut pas aller se coucher tout de suite sur une patte…
Et puis on paye plus cher, mais on a pas de voiture pour aller faire les courses le samedi (et ça c’est économique!), en plus on prévoit pas nos cuites 3 semaines à l’avance, et quand y a quelquechose, on boit souvent tout, sauf quand on est raisonnable ou qu’on a du shit (auquel cas on est dématé plus tôt, sauf si on fait à donf la nouba sur le dance-floor). Et puis ça devient très cher de se bourrer la gueule dans les bars en France, et là-dessus ça fait déjà un moment qu’ils ont commencé le nettoyage: en sortant laissez l’ambiance là où vous l’avez trouvée! Parlez à moins de 62 db SVP.
En fait, je m’inquiète comme Louise de l’aseptisation de la ville et de la vie à Nantes (depuis quinze ans que j’y suis et que je peux donc m’inquiéter à ce propos ;-), et le pseudoradicalisme embourbé dans la mauvaise foi (cf S. le premier commentaire à l’article de Louise « Un bon petit article poujadiste comme on en fait plus […] etc.) qui voit dans sa contribution-info une défense poujadiste du petit commerce mérite des coups de boule antivaniteux. En plus assimiler une contribution sur Indymedia à indymedia (l’entité), c’est débile et bien mal comprendre ce que c’est.
Quant à la critique du risque « libéral-libertaire », si elle est parfois à propos (contre la hyène Dany Cohn-Bendit par exemple), là pour Louise ça me semble complètement à côté de la plaque. Il faut apprendre à lire, et l’intention de Louise était évidemment plus noble et plus intéressante que ce que tu sais si mal en comprendre, Mr ou Melle S.. T’es comme mon metit fils avec ses éruptions de boutons. Je ne saurais te conseiller une sorte de biactol mental,car la publicité procapitaliste est interdite sur Indymédia et mon petit fils qui aimerait bien y participer et en rencontrer les chefs (blague) me ferait le reproche de lui foutre la honte.
Pourtant, moi aussi j’en ai eu des boutons! Mais je ne vous dirais pas il y a combien de temps!
j’me disais: faudrait rester humble dans ce qu’on dit, éviter les grandes généralisations abusives, et tout ça… les positions abstraites, et les tons définitifs des je-sais-tout et je-suis-le-plus-pur, surtout qu’on sait bien que souvent on se trompe, qu’on se fait mal comprendre ou que soi-même on a mal compris. Stop à l’arrogance idéologique ou on ne changera rien. Mais voulez-vous changer le monde ou l’image que vous vous faîtes de vous-mêmes dans ce monde? Je psychologise, veuillez m’excuser… :-)
Pour en revenir aux petits commerces, ils sont peut-être quand même la manifestation, d’un tissu urbain où le lieu d’habitation et le lieu d’approvisionnement ne sont pas séparés et fonctionnalisés (ce qui ne signifie pas que je défends les petits commerçants en général, ce qui ne voudrait rien dire).
En contrepoint, qu’a-t-on? Pour simplifier: Lotissements-pavillons-cités-dortoires (dodo), zones industrielles, « pôles économiques et clubs d’entreprises » (boulot bureau), zones commerciales-parkings (conso), et zones commerciales de loisir (kino), vastes déserts grouillants ou dormants, mais rationnalisés, fonctionnalisés et pacifiés à grande échelle par des plans d’aménagement macro-urbain, interconnectés par le plan de circulation (auto-métro)… j’avoue que si ne tripe pas particulièrement sur un retour aux « vrais métiers » artisanaux (comme ceux qui se font les apologues d’un retour aux sociétés précapitalistes « où tout était plus authentique » style les réacs de l’Encyclopédie des Nuisances), je n’ai pas non plus d’amitié pour l’hypermodernité capitaliste, qui organise la dépossession massive du pouvoir sur nos vies, la diversion culturelle, le chantage moral au travail, l’ennui sans répit, la colonisation marchande intérieure et extérieure, etc…
Et bouffer tous les midis dans la galerie d’Atlantis, ça me navre!
Quand à Jean-Marc, tous les protagonistesde ce débat semblent s’accorder. Pour moi, c’est un aménageur et donc un chacal, de premier ordre qui plus est, puisqu’il oeuvre sur tous les fronts de la fabrication de cette merde, n’hésitant à brosser dans le sens du poil le sécuritarisme et l’hygiénisme social et spatial ambiant.
Il est bien connu que quand on chicane ou jalouse son voisin, les vieux les jeunes (et lycée de Versailles), on ne pense pas à décapiter le maire (c’est une façon de parler vous m’aurez comprise)!
C’est sur la peur que le système se paie notre tête. Et Jean-marc est le sarkoflic en chef du coin! Alors, ce devrait être une cible privilégiée pour des nantais. A mon avis.
Si on va faire un petit tour à Bruxelles (une fois qu’on a budgétisé le truc j’veux dire… ;-) ou à Berlin, où si on se rappelle de l’ancien Paris « d’avant que les poètes aient disparu » (Lisez « L’Assassinat de Paris » de Louis Chevalier – Ivréa-, conseillé par les dinosaures pro ou post-situs), on se rend vite compte ce que ça a de plus un quartier vivant à toute heure, où les pauvres ne sont pas tous relégués à la périphérie dans des boîtes, quand le bar ferme à l’heure où le serveur en a marre, et qu’après on va au nightshop chez les « Pakis’ (tanais) », pour s’acheter des clopes et des bouteilles de Jup’ (iler) de 75 cl pour finir la nuit dans une cave aménagée, si le coeur nous en dit.
Là-bas, on ne mesure pas seulement tout ce qu’on a perdu ici à Nantes et ailleurs, mais aussi tout ce qui est encore possible de convivialité non programmée.
On se rappelera alors à juste titre que dans un bar, on peut rencontrer des êtres humains.
Alors défendre le commerce soit-il petit, bien évidemment non! mais, dans la mesure où le capitalisme sera encore là le prochain soir où cela nous prendra de vouloir nous bourrer la gueule avec mes potes, je préfère qu’il y ait une épicerie de nuit dans le quartier et tant qu’à faire si ses prix sont raisonnables, on en prendra plus, et tant qu’à faire si il ou elle est sympa on lui dira merci, puisque nos parents nous ont bien élevé (on va me suspecter d’être de la classe moyenne ;-)… y a pas à chercher minuit à 14 heures…
Voilà sinon je remercie Louise pour sa vigilance, d’autant plus que je suis moi aussi abonnée au Bulletin Officiel du Conseil Municipal, mais que je n’ai jamais le courage de le lire, ni de le décortiquer ;-)
La Mamie du Sabre (qui écrit décidemment plus que son petit fils, et plus tard, ah ces insomnies…:-)
puis ben si tu vas si souvent au noctambule ben fais comme les hollandaises et trimbale toujours ta bouteille de tise dans ton sac à main chère Louise. ca se perd pas ces trucs-là.
ça devait arriver et c’est arrivé !
Parce que quelques uns ne sont pas capables de se tenir quand ils vont acheter leur picole, ( pour avoir assister à des interventions des keufs précisément rue du Mal Joffre ) les sanctions tombent. Cet arrêté n’est en aucun cas une conséquence « d’une politique de la ville visant à aseptiser les pratiques et la vie urbaine dans leur globalité, à favoriser une tranquilité générale inhérente à la grande ambition de cette aggloméraion à savoir être attractive et être l’exemple même de la grande ville où tout le monde se doit de vivre pépére sans jamais être susceptible d’être troubler par les agissements spontannées et festifs de son voisin ».
La politique de la ville peut être aussi la recherche d’un « mieux vivre ensemble »
Cher osasuna
il serait bien d’argumenter avant de rejeter des interpretations qui s’appuient sur un faisceau d’elements (tranformation du mobilier urbain avec des bancs ou il est impossible de s’allonger, destruction des quartiers populaires et rejets de ces populations à la peripherie, fermeture de lieux populaires comme l’appolo ou les bars PMU et leur remplacement par les pubs ou lieux « branchées », politique securitaire dans les transports publics, quadrillage policier de la ville…). Ces elements poussent a penser qu’il faut rejeter l’argument du « mieux vivre ensemble », que ce qu’il se passe est a cherché ailleurs. Il me semble que ces transformations serait a lier a la volonté de construction d’une metropole regionale inscrite dans les territoires européens de l’empire (je sais je vais vite). En effet, toutes ces mutations visent a rendre attractive pour les classes sup Nantes et donc d’attirer le secteur economique de pointe, et vis et versa (Un seul exemple pour cela est la mise en avnt de Nantes du Lieu Unique, et de la folle journée qui s’dresse a des populations spécifiques, principalement les classes sup’, et qui servent d’outil de communication de la ville de Nantes). Cela a pour consequence une volonté , au niveau des pratiques sociales, d’éviter ce qui va a l’encontre de celle de ces populations visées. C’est donc a travers cet exemple de l’interdiction de la vente de boissons alcoolisés un ensemble de pratique et d population que l’ont veut invisibilisée. C’est un veritable processus de « gentrification » des villes . Ces mutations étant a ramener a des transformation plus large (mondialisation, transformation du capitalisme avec passage au capitalisme cognitif….).
Désolé je vais un peu vite dans l’argumentation, chaque point necessiterait un développement plus long. Mais c’est vraiment pas le mieux vivre ensemble qui se passe mais le mieux vivre sans les autres, entre nous, dans un but d’attractivité economique.
Sieste et tu ne trouves pas ça formidable de vouloir redonner à Nantes ce qu’elle a été? une ville d’importance et de poids? C’est pourtant ça qui permettra d’endiguer le chomage en maintenant les entreprises et en en faisant venir.
Avoir des caméras dans le tram c’est une mauvaise chose? Je ne pense pas, si ça permet de donner confiance à certains dans les transports en commun et donc de les convaincres d’abandonner leur voiture et d’arrêter de poluer c’est donc une bonne chose.
Il faut arrêter de toujours tout prendre contre de façon personnelle et regarder l’intérêt général (ce qui est plutot rare dans une société de plus en plus égoïste).
Cette décision n’aurait peut être pas été prise si certains parents faisaient leurs jobrs: le problème il est peut être quand tous les soirs si tu fais des tours dans Nantes des gosses de 14 ans se bourrent la gueule sans problème. C’est une liberté? je ne pense pas. A 14 ans tu fais comme les copains et normalement les parents sont là pour intervenir, hélas de plus en plus ne le font pas, et donc les mesures sont prises au dessus.
C’est dommage mais si ça peut amener chaqu’un à se pencher sur ses responsabilités et à se rendre compte qu’il n’est pas le centre du monde …
les lois les interdits les arrétés c’est de la m.
c’est sur…
mais dans ce systeme, pas encore renversé…, la gigantesque pression commerciale des lobby pro alcool..
c’est quoi?
vendre de tout partout a toute heure c’est ca une diversité conviviale et chaleureuse, une plaisante et efficace resistance ou sedition??
l’argument « ca restreint les libertés » c’est leger non…
quand on etait jeunes il y avait un flippé qui tirait a balles reeles dans la rue…. en la prenant en enfilade, avec un leger virage au milieu….
t’etais vraiment, au nom de la liberté, pour le laisser continuer??
donc faut affiner les arguments…
le seul qui me semble tenir: l’absence de concertation prealable…
mais si on veut defendre une ville vivante et vivable… (et il y a surement des tas de points prioritaires exploitation, stress, pub, dependances de la conso et de produits -la picole, tiens, tiens-..horaires… mobilier (et vies!!) de normopathes…)
…prendre l’alcool chez les p’tirs com la nuit comme sujet cela semble plutot terriblement contre productif…