Sans attendre l’utilisation par les non signataires de leur droit d’opposition, ce texte peut donc être enfin et officiellement poubellisé.

Cette situation insatisfaisante pour les salarié-es, au chômage ou non, est le résultat de deux problèmes de fond qui doivent être solutionnés :
– l’indemnisation de toutes les formes de chômage nécessite des moyens nouveaux que les partenaires sociaux seuls ne peuvent mobiliser ;
– la table de « négociation » ne comprend qu’une fraction des parties concernées.

Nous appelons :

– les organisations non signataires a enterrer la proposition du Medef,

– le gouvernement a débloquer en urgence les fonds nécessaire à la mise en œuvre du droit constitutionnel à un « revenu de remplacement » dont il est le garant,

– les salarié-es au chômage, en formation, en emploi précaire ou pas, à se saisir de l’occasion pour gagner ensemble la garantie d’un revenu personnel en aucun cas inférieur au SMIC mensuel et la continuité des droits sociaux , à contribuer au succès de la journée de mobilisation du jeudi 29 janvier.