Grèce : Gladio réapparait

« Breaking the Greek Example : Gunmen Fire On Police in Athens » , Kurt Nimmo, Infowars,January 5, 2009

Pour détruire le mouvement de résistance greque, une operation Gladio false flag s’est produite à Athenes. « des tireurs inconnus ont tirés sur des policiers et les ont sérieusement bléssés lundi » rapporte msncb. Le gouvernement grec déclare aussitot :  » cela porte la marque de l’attaque le 23 décembre contre un bus de police dont un nouveau groupe gauchiste a déclaré qu’il avait été perpétré en protestation à l’assassina par la police de l’adolescent ».

La police est interdite d’entrée à l’école polytechnique d’Athènes. Le 17 novembre 1973 le dictateur militaire Georgios Papadopoulos envoie l’armée pour réprimer une manifestation à l’université. Un tank défonse le portail de l’université et tue 24 étudiants.

La junte militaire grecque de 1967 est lancée par la CIA et l’OTAN. Ils suivent un plan de l’OTAN pour neutraliser un supposé soulevement communiste. Les militaires grecs s’emparent du gouvernement, déclare la loi martiale et lancent des arrestations d’etudiants et de figures de l’opposition. Mauvais traitements, tortues, censure… « les policiers et les militaires déclarent à leurs victimes qu’ils pratiquent la torture en toute impunité parce que les Etats Unis et l’OTAN les soutiennent »

La police grecque et ses doneurs d’ordres globalistes veulent rentrer à nouveau dans l’université et briser le foyer de la Résistance grecque. L’Ecole Polytechnique est au centre des protestaions qui secouent la grece depuis l’assassina par la police le 6 decembre d’un adolescent.

La rebellion sociale et politique en Grèce dirigée contre les banquiers néolibéraux et l’agenda globaliste est désormais connu sous le nom d’ »exemple Grec ». Il crée un immense embaras pour les élites.

Afin de trouver un pretexte pour détruire la rébellion des agents provocateurs ont ouvert le feu sur un policier en faction cette nuit la dans le quartier-symbole ou a été tué l’adolescent.

L’OTAN et la CIA ont conduit des opérations similaires pendant l’Operation Gladio. « Révélées pour la première fois par le premier ministre Giulio Andreotti en 1991, Gladio est toujours protégé par ses fondateurs, la CIA et le MI6 » écrit Chris Floyd. « Installé à l’origine comme un réseau clandestin de cellules qui devait être activé derrière les lignes ennemies en cas d’invasion soviétique » en Europe de l’Ouest, Gladio s’est rapidement converti en un outil de repression politique et de manipulation dirigé par l’OTAN. Ce reseau emploie des militants d’extrème droite, des agents provocateurs et des unités des services secrets militaires. Gladio a organisé des attentats sanglants, des assassinas, et de la subversion éléctorale dans les Etats démocratiques comme la France, l’Italie et l’Allemagne de l’ouest, mais également dans les régimes fascistes en Espagne et au Portugal.

Lorsque la Grece adhère à l’OTAN en 1952 les forces spéciales ( LOK, Lochoi Oreinon Katadromon) sont intégrés dans les réseaux stay-behind europeens (Gladio). La LOK est impliquée dans le coup d’Etat de 1967 lors d’un programme de Gladio appellé Operation Seepskin

Dans cette période de crise de l’Etat capitaliste, le recours aux vieux expédients pour controler les populations fonctionne toujours